Nouvel(le) habitant(e)
Profil personnage
Messages : 19
Expérience : 154
Âge : 27
Fiche de personnage Vitalité:
(105/105)Dégâts:
30Inventaire (5 armes max):
Sujet: Annawen, Lames de la Nuit Mar 27 Aoû - 14:07 | |
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Qui es tu ? Pseudo : AnnawenAge : 16ansOccupation officielle : Etudiante (lycéenne) Passe-temps : Basketball, guitare, forums RPG... Couleur préférée : BleuComment t'es-tu retrouvé là ? : Euh, Je sais pas ^^ Comment trouves-tu le coin ? : Beaux arrangements, je le trouve mieux qu'avant As-tu mangé des cookies ? : Oui Si oui, pètes-tu des éclairs actuellement ? : C'est ma vie privée là! Comment peut-on descendre un hélicoptère lorsqu'on a plus de balle ? : Avec un lasso ^^ Ton plat préféré : Les dragibus (comment ça, c'est pas un plat!?) Ton animal préféré : L'aigle royal Situation amoureuse : CélibataireSi en couple, avec qui ? : Moi-même Comment as-tu connu ce forum ? : Grâce à Elendylle (il y a déjà longtemps)
Oh je vois... et ton personnage ? Identité : Annawen Age : 21ans Sexe : Femme Race : Humaine Ce qu'elle aime : Ses armes, son mentor, tuer, torturer, la souffrance des autres, son ami loup, la mort... Ce qu'elle n'aime pas : Sa différence, ses parents, la douceur et la tendresse, les enfants, l'amour, les "faibles", les Elfes, la vie... Son plat préféré : Vous...Son animal préféré : Le loup Situation amoureuse : Célibataire Si en couple, avec qui ? : Avec la Mort Code du règlement : / (validé par ronin)
Et il ressemble à quoi ce brave ? Comment décrire Annawen... On peut dire que la Nature, hormis un petit détail, a été généreuse avec elle. Grande et élancé, elle possède une démarche souple et légère qui s'apparente à celle d'un félin. Une musculature fine est visible sur ses bras et ses épaules. Mais n'allez pas croire qu'elle s'arrête là bien que personne ne pouvant l'affirmer soit toujours en état de parler. Une cicatrice parcourt son avant-bras gauche, ligne boursoufflée sur sa peau pâle. Notre amie est gauchère mais cette trace d'un combat passé ne la dérange en rien. De longues boucles d'un blanc immaculé encadrent un visage aux traits fins et délicats. Deux yeux couleur de l'acier ornent ce visage, accompagnés par un sourire porteur d'un message pour le moins explicite : je suis la messagère de la Mort... La jeune femme est albinos, ce qui lui confère un teint presque aussi pâle que ses cheveux.
D'un point de vue vestimentaire, Annawen est loin d'être originale. Comme la plupart de ses "collègues", elle porte une sorte de combinaison de cuir souple et une cape noire. Cet ensemble sombre contraste beaucoup avec la pâleur de sa peau, accentuant même celle-ci. Dans sa cape se cache une multitude de poches contenant chacune une arme différente : poisons, poignards, sarbacanes, fléchettes, cordes... Autrement, deux sabres se croisent dans son dos, leur lame étant gravée de runes mystérieuses. Annawen les considère comme ses deux seules amies et les a donc nommées Linae et Ewena. Son visage est le plus souvent dissimulé en partie par sa capuche qu'elle conserve en permanence ou presque.
Il ne m'a pas l'air très sain d'esprit... Vous voulez savoir ce qui se passe dans la tête d'Annawen ? Le passé de cette jeune femme est lourd comme vous pourrez le lire plus bas. Marquée par les épreuves de la vie et une enfance difficile, elle est devenue rapidement associable, préférant de loin la solitude à la compagnie des Humains et autres races de Dùralas. Incapable de tendresse et d'attention, elle fait toutefois une exception pour son ami lupin. Une haine profonde de la société et plus generalement de la Vie consume son cœur ( s'il est toujours là... ) et c'est sans doute son isolement dans sa jeunesse qui l'a fait naître. Nul ne sait si ce feu cessera un jour de brûler. Peut-être les rencontres qu'elle fera dans sa vie l'aideront à l'éteindre. Mais encore faudrait-il que les personnes y survivent... Sa haine de la Vie a fait naître chez Annawen une vénération sans faille de la Mort, si bien qu'elle s'est faite sa messagère. Avez-vous toujours envié de la rencontrer ?
D'où il sort au fait ? Partie 1 : Naissance et enfance…
Par une calme nuit de pleine lune, une femme était sur le point de donner la vie. Neuf mois qu’elle la portait en son sein et voilà que l’enfant voulait quitter le ventre protecteur pour découvrir le monde si cruel qui serait le sien. Elle lutta pour survivre à cette épreuve de la vie. L’enfant se présentait mal. La vieille sage-femme qui se tenait près d’elle faisait tout pour sauver la mère et le nouveau-né. Les bras ensanglantés, elle se refusait à perdre espoir. De l’autre côté de la porte se trouvaitt le père, tremblant de peur et de frustration. Il était forgeron et avait un caractère bien trempé mais savoir que son épouse souffrait sans qu’il puisse l’aider le mettait hors de lui. Soudain, des pleurs lui parvinrent. N’y tenant, plus, il ouvrit la porte, sans se douter qu’une scène horrible l’attendait derrière. Sur le lit conjugal, sa femme semblait dormir. Son teint était pâle et les draps ensanglantés. Le regard vert de l’homme croisa celui gris de la vieille femme. Il y lut une tristesse profonde et sincère. Alors, il comprit que celle qui partageait sa vie depuis bientôt dix ans venait de mourir. Dans les bras de la sage-femme reposait un nourrisson enveloppé dans un drap propre. Son père s’approcha lentement, une lueur d’espoir apparut dans ses yeux humides. Et puis, il la vit. Sa peau était d’une couleur cadavérique et ses iris de la couleur des flammes. -C’est une fille, lui annonça la villageoise à la peau fripée. -Ca, une fille ?! Mais c’est un monstre ! Ma femme est morte pour un monstre ! Je ne veux pas de ça sous mon toit ! L’homme ne comprit pas la volonté des Dieux de lui prendre ainsi sa femme. Il s’effondra à genou dans sa chambre et pleure. Cela faisait de nombreuses années qu’il n’avait pas versé une larme. Toutefois, il venait de tout perdre et il se fichait de sa dignité. Ses mains cachant son visage inondé, il ne vit pas la vieille femme quitter la pièce puis la maison et s’enfoncer dans la nuit. Elle marcha jusqu’au village voisin et déposa l’enfant sur le seuil d’une maisonnette, à l’entrée du bourg. Deux coups frappés sur le battant de bois et elle repartit de sa démarche vacillante. Quelques instants plus tard, la porte s’ouvrit sur une femme d’un certain âge aux tempes grisonnantes. Son mari la rejoignit et ils découvrirent ensemble l’enfant emmitouflée dans son drap blanc. Elle se baissa pour le prendre dans ses bras et le couple rentra chez lui. S’installant au coin du feu, elle demanda à son époux de faire chauffer un peu de lait. Il s’exécuta sans rechigner. Ils essayèrent depuis plusieurs années d’avoir un enfant, sans succès. Alors ce nourrisson, même s’il était différent des autres, sonnait comme un cadeau du ciel pour eux. Ils jurèrent de toujours la choyer. Six années plus tard, Annawen avait bien grandi. Sa peau avait toujours cette pâleur extrême mais ceci n’inquiètait plus ses parents adoptifs. Un après-midi de printemps, elle partit en forêt pour cueillir un bouquet qu’elle souhaitait offrir à sa maman. Autour d’elle, la végétation était luxuriante et les oiseaux chantaient. L’enfant se tenait à genou dans l’herbe tendre pour observer une coccinelle quand ils lui tombèrent dessus. Cinq gamins du village. Ils ne l’avaient jamais aimée parce qu’elle leur faisait peur avec ses yeux rouges et sa peau blanche. Alors ils avaient décidé de lui tendre un piège pour lui faire du mal. Les coups de pied et de poing plurent sur la pauvre fillette. Ils la battirent jusqu’à ce qu’elle ne bougea plus. Quand enfin ils s’en allèrent, Annawen était inconsciente dans l’herbe, le visage ensanglanté et le corps couvert d’hématomes. Sans le savoir, ils venaient de changer son existence…
Partie 2 : Renaissance et apprentissage…
[font] Un homme assista à cette terrible scène de haine pure. Il attendit le départ des enfants pour s’approcher de leur victime. Vêtu d’une cape noire, ses cheveux étaient d’un noir profond. Délicatement, il se baissa et se saisit de la jeune albinos. De son pas souple, il la porta jusqu’à sa monture à la robe aussi sombre que son regard. Marchant près du cheval, il l’emmena vers sa demeure. Après plusieurs heures de marche, la cabane apparut au détour du chemin. Enfin arrivé, l’homme attacha l’équidé et descendit sa protégée de la selle pour aller l’installer sur une couche sommaire. Là, il l’examina et passa plus de trois heures à appliquer cataplasme et onguents sur les différentes blessures d’Annawen, toujours inconsciente. Ce n’est que trois jours plus tard qu’elle ouvrit les yeux sur une pièce inconnue. Près d’elle se tenait son sauveur. L’enfant esquissa le geste de se relever mais la tête lui tourna aussitôt et l’étranger la retint. Il lui apporta de la soupe, sa mâchoire brisée l’empêchant de manger quoi que ce soit de solide. Il prit ainsi soin d’elle pendant deux mois, changeant ses cataplasmes tous les jours et la nourrissant à la cuillère. Annawen se laissa faire, elle était de toute façon bien incapable de s’opposer à cet homme qui s’occupait d’elle avec attention. Peu à peu, son corps se rétablit, mais son esprit, lui, était abîmé à jamais. Deux mois et demi plus tard, la petite fille fit ses premiers pas hors de la cabane de l’inconnu. Celui-ci ne lui avait toujours pas dit son nom et elle n’avait pas non plus trouvé la force de le lui demander. Peut-être était-ce mieux ainsi. Et d’ailleurs, il ne connaissait pas le sien non plus. Elle découvrit les alentours avec prudence, mais l’homme n’était pas loin derrière elle. Soudain, une voix grave et calme s’éleva, brisant le silence de la forêt. -Je me nomme Aegnor. Si tu le veux, je pourrais t’enseigner ce que je sais et t’offrir la possibilité d’un destin meilleur. Mais je dois poser une condition avant tout qui tu devras acceptait pour rester ici. Annawen, jamais tu ne devras désobéir. Je serai ton guide. Tu devras avoir confiance en moi, une confiance totale. Acceptes-tu ? Un silence suivit ses paroles. La fillette aux cheveux blancs ignorait comme cet homme pouvait connaitre son nom. Et puis, elle n’était pas sûre de saisir la plénitude de l’annonce d’Aegnor. D’un côté, ceci était compréhensible de la part d’une enfant de six ans. Elle posa sur lui un regard rempli d’incertitude et le sourire qu’il lui adressa fit s’écrouler ces doutes. -Oui, je te fais confiance, répondit-elle d’une voix tremblante. -Alors suis-moi. Et ce fut ce qu’elle fit. L’homme adopta très vite un rythme difficile à suivre pour une enfant de six ans mais Annawen ne se laissa pas distancer de tout le trajet, trottinant pour se maintenir à la hauteur de son guide. Ils progressèrent ainsi pendant près de quatre heures, Aegnor n’accordant que deux pauses très brève à sa petite protégée. Celle-ci n’émit pas une seule plainte, n’ayant jamais eu l’habitude de le faire. Quand son maitre s’arrêta en haut d’une colline, elle faillit le heurter. Puis, son regard fut attiré par le paysage qui s’offrait à ses yeux. Une cité immense entourée de plaines. Annawen n’avait jamais vu ça. Alors, l’homme lui glissa dans l’oreille un nom. Stellaraë. Après cinq minutes de contemplation, il reprit sa route, l’enfant aux cheveux blancs sur ses talons. Ils arrivèrent en ville peu avant la tombée de la nuit. Ils arpentèrent les rues un moment avant qu’Aegnor ne rentre dans une boutique, demandant à la fillette de rester dehors. Quand il ressortit, il s’agenouilla et passa une ceinture de cuir autour de la taille de l’albinos. Le fourreau d’un petit poignard et son locataire y était passé. Ensuite, l’homme s’arrêta de nouveau trois boutiques plus loin et offrit cette fois-ci une cape sombre à Annawen. Ces achats terminés, ils se dirigèrent vers une auberge pour y passer la nuit. Ils quittèrent la cité des Humains le lendemain à l’aube pour regagner la cabane de son guide. Ils y arrivèrent peu avant midi et, alors qu’elle pensait avoir mérité un bon repas, l’homme l’invita à venir s’asseoir près de lui sur une vieille souche. Et là, il lui parla. -Annawen, je suis un mercenaire et je vais t’apprendre à en devenir un à ton tour. Il te faudra pour cela de nombreuses années d’apprentissage afin de devenir la meilleure, mais je ne me fais pas de soucis. Te faire marcher jusqu’à Stellaraë était un premier test. Cela m’a prouvé que tu avais la détermination pour suivre l’entrainement que je souhaite te faire faire. Et celui-ci commence maintenant. Retire ta cape et sors ta dague. Puis place-toi face à moi. Sans un mot, Annawen s’exécuta. Une fois placée, elle remarqua que son maitre n’avait pas sortit son arme. Aussitôt sur la défensive, elle mit tous ses sens en alerte. Alors, l’ordre claqua, impérieux. -Attaque-moi ! Sentant le piège, elle hésita à se lancer. Et puis, son bras entra en action, décrivant une courbe en direction du ventre d’Aegnor. La lame passa loin de la chair tendre et le tranchant d’une main impitoyable s’abattit sur son poignet. Un craquement sec retentit et une douleur fulgurante jaillit de la blessure. Annawen fit passer l’arme dans sa main droite, grimaçant sous le coup de la souffrance. Elle repartit à l’assaut de l’homme mais n’effleura même pas sa cible. Un coude lui brisa une côte. Le souffle coupé, l’enfant tomba à genou sur le sol, incapable de se relever. Ce fut ce moment que choisit son maitre pour mettre fin au combat et s’agenouiller près d’elle. Avec délicatesse, il la porta jusqu’à la couche où elle était restée de nombreuses semaines. Le lendemain, il l’emmena courir, comme tous les jours qui suivirent et, dès qu’elle fut à peu près rétablie, ils s’affrontèrent à nouveau. Le même schéma se reproduisit plusieurs fois, plus d’une vingtaine, avant qu’elle ne parvienne à dessiner une entaille sur le bras d’Aegnor. A aucun moment celui-ci ne la félicita. Et l’entrainement se poursuivit ainsi pendant une dizaine années. Au bout de trois ans, elle était capable de courir trois heures sans s’essouffler, elle maniait poignard, épée et sabre. A la fin de son entrainement, elle pouvait se fondre dans n’importe quel décor, maniait à la perfection la majorité des armes connues et était versée dans l’art des poisons. Mais il arriva un jour où la séparation fut inévitable.
[/font] Partie 3 : Séparation et liberté…
[font] A seize ans, Annawen était prête à voler de ses propres ailes. C’était du moins l’avis de son mentor. Le vieux mercenaire lui annonça la nouvelle un matin d’hiver. Une heure plus tard, l’adolescente aux yeux écarlates quittait la cabane sans un regard en arrière. Elle élut domicile dans la cité des Humains et exerça sa profession pendant cinq ans avant de se décider à visiter le monde. Attention, vous pourriez croiser sa route…[/font] A-t-il un but à accomplir ?
Se venger de la Vie...
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