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 ...Les devoirs type Bac du mercredi matin ne sont pas forcément Contreproductifs...

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Lanaëlle Iyume
Administratrice♦Voleuse
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Lanaëlle Iyume

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MessageSujet: ...Les devoirs type Bac du mercredi matin ne sont pas forcément Contreproductifs...   ...Les devoirs type Bac du mercredi matin ne sont pas forcément Contreproductifs... I_icon_minitimeSam 12 Nov - 18:16

Voilà le résultats des devoirs du mercredi (en général terminés 30 min voir 1h en avance mais Chut !) ou alors quand on fait pas ses maths, qu'on aime pas l'anglais et qu'on aime écrire...

Titre (provisoire) : Le Dernier Coup Me Fit Sombrer

Chapter One (non fini)


« J’attendais, au coin du mur. Ma mini-jupe, mon collant noir, mon top gris et mes bottes à talons compensés ne me faisaient pas vraiment passer pour une jeune fille modèle. Soyons réalistes, habillée ainsi, à attendre le long d’une artère passante, je passais facilement pour une pute. Cependant, j’attendais juste quelqu’un. Une amie, pour être précise. Nous étions censées aller à une fête organisée par… Mon copain en date. Enfin, une voiture noire de luxe déboucha du coin de la rue et s’arrêta dans une glissade devant moi. Je montai rapidement, impatiente d’arriver à ce qui allait être la fête de l’année. »

Elle leva doucement ses yeux bridés du livre qu’elle lisait, allongée sur un sofa. Lentement, elle ferma le livre après avoir soigneusement glissé un marque-page, puis le posa sur la console située non loin d’elle. Une fois le livre posée, elle s’affala et posa sa tête sur ses bras. Ses livres étaient son seul échappatoire. Elle raffolait de ses livres fantastiques où tout était permis. Cette fois-ci, l’héroïne ne savait plus quoi faire de son argent et sombrait dans toutes les dépendances imaginables. Lanaëlle n’était pas spécialement "accro" à ce genre d’histoire mais la richesse de cette héroïne la faisait rêver. Tout ce qu’elle voulait après tout, c’était oublier qu’elle était boursière, oublier qu’elle travaillait à mi-temps, oublier son père au chômage, oublier sa mère au cimetière, oublier sa vie, tout simplement. Lanaëlle sentait les larmes s’accumuler au coin de ses yeux, comme à chaque fois, quand elle pensait à sa situation. Cependant, elle les ravala, se sermonnant mentalement avec violence. Jetant un œil à l’heure, elle se précipita en dehors du divan. Rapidement, elle enfila son uniforme et chercha dans le noir ses chaussures. Une fois celles-ci trouvées, Lanaëlle fourra à la va-vite ses clés dans son sac et sortit de son appartement miteux. Une fois dans le couloir, elle chercha à tâtons l’interrupteur. Et retint un hurlement. Juste devant elle, la regardant intensément, se trouvait un jeune homme. Elle referma la bouche.

-Vous cherchez quelqu’un ? Je peux vous aider ? Demanda-t-elle d’une voix tremblante.

Cette apparition subite lui faisait peur, quelque chose de mystérieux se dégageait de lui. Le garçon, brun, la regarda avec amusement. Il avait l’air de se moquer d’elle et de la façon dont il l’impressionnait. Lanaëlle se rembrunit.

-J’ai l’air de chercher quelqu’un ?

Lanaëlle ne répondit pas, serrant les poings. Ce n’était pas la première fois qu’on lui parlait ainsi et elle commençait réellement à en avoir marre.

-Oh ! Je te cause ! Tu vas me répondre oui ? S’énerva-t-il.

De colère, il plaqua violemment ses mains contre le mur, de part et d’autre de la tête de la jeune fille. Celle-ci eut un regard apeuré.

-N-non, bégaya-t-elle.
-Non quoi ? Demanda-t-il, agressif.
-N-non, tu n’as pas l’air d-de chercher quelqu’un., murmura-t-elle.

Il eut un rictus moqueur.

-T’es vraiment comme toutes les autres hein ? Incapable de résister à un minimum de beauté. Dès qu’un beau gosse te parle, tu perds tous tes moyens… Pff ! Pitoyable… Les filles comme toi sont destinées à finir vieilles, seules et à leur mort elles se font bouffer par leurs chats. T’es vraiment qu’une pauvre conne hein !

Lanaëlle éclata en sanglots. Partout, on la brimait et cela l’épuisait. Avant que l’inconnu puisse faire un geste, elle se baissa et passa en courant sous son bras. Elle dévala en courant les escaliers. Avec ses yeux brouillés de larmes, Lanaëlle manqua de se briser la nuque sur les marches deux ou trois fois. Il fallait dire qu’elle était plutôt émotive et pouvait être assez maladroite et distraite. La jeune fille traversa le hall de son immeuble en courant et se calma après avoir tourné au coin de la rue. Elle s’appuya sur le mur et sécha ses larmes. Son maquillage avait sûrement coulé. Ça lui apprendrait. Pour une fois qu’elle s’était faite belle, le résultat devait être désastreux. Lanaëlle se dirigea vers la vitrine d’un magasin où elle inspecta son reflet. Son teint mat était encore plus pâle que d’habitude. Ses cheveux noirs légèrement ondulés entouraient son visage ovale, rendant sa peau plus blanche. Ses yeux étaient bridés, des yeux typiques d’asiatique. Pourtant, ils avaient une jolie couleur bleu marine avec quelques rayons noirs. Un trait de crayon noir les soulignait, les mettant en valeur. Pour une fois, elle avait essayé du mascara, qui, heureusement, n’avait pas trop coulé. Elle essuya rapidement avec son pouce les coulées noires qui trônaient le long de ses joues. Son fard à paupière, dont la couleur s’accordait à la perfection à la couleur de ses yeux, n’avait pas bougé d’un pouce. Pourtant, tout en s’observant, Lanaëlle avait l’impression de regarder une étrangère. Son regard glissa sur son uniforme, constitué d’un t-shirt à manches longues blanc orné d’un petit nœud noir à l’encolure, ainsi que de rayures noires au bout des manches et à la taille. La jupe, quant à elle, était noire, et lui arrivait à mi-cuisse. Lanaëlle portait en dessous des collants gris. Elle observa son sac Eastpack noir, porté sur une épaule et paniqua. Elle venait de se rappeler qu’elle était attendue en cours. Elle courut jusqu’à la station de métro, et réussit à attraper son train. Malchanceuse, elle dut rester debout car toutes les places étaient prises. Le métro fut rapidement bondée. Lanaëlle se retrouva pressée contre un jeune garçon, brun. Celui-ci ricana.

-Tiens, comme on se retrouve Mlle pleurnicheuse !

Lanaëlle leva la tête vers lui, abasourdie. Décidemment, c’était sa journée de poisse. Rancunière, elle détourna la tête, ignorant royalement le jeune homme. Celui-ci éclata de rire.

-Haha ! Tu fais la tronche maintenant ? Pff, ridicule !

Lanaëlle continua de l’ignorer tandis qu’il faisait tout pour attirer son attention. Une fois arrivée à son arrêt, elle descendit. Le garçon resta dans le métro. Soulagée, elle se dirigea vers son lycée. Un très bon lycée. Elle avait tenté le concours car sa mère avait toujours voulu voir sa fille dans un lycée réputé. Elle supportait toute les moqueries pour respecter la volonté de sa mère. Une fois arrivée, elle entra discrètement. Du moins essaya. Ne pouvant pas échapper à sa malchance, elle avait trébuché sur une pierre et avait fait un petit coucou au béton. Les lycéens se retournèrent tous d’un coup vers elle. Deux œufs volèrent. Lanaëlle se releva, humiliée. Elle en avait partout dans les cheveux.

♪♫♪

Lanaëlle entra dans la salle de classe, les cheveux trempés car elle était allée les laver comme elle avait pu dans un lavabo aux toilettes. Le professeur ne fit aucun commentaire. Comme toujours, il ferait semblant de n’avoir rien vu. Lanaëlle se plaça au fond, comme toujours. Et comme toujours elle se fit oublier. Jusqu’à ce que le proviseur déboule dans sa classe.

-Iyume Lanaëlle ! Dans mon bureau, immédiatement !

Interloquée, elle se leva, arrangea rapidement ses vêtements et suivit l’homme aux cheveux grisonnants dans son bureau. Jamais elle n’avait été convoquée.

-Mlle Iyume, nous accueillons un nouvel élève au sein de notre lycée. Il a spécifié vous connaître, vous vous en occuperez donc. En tant que boursière vous devez rendre service à l’établissement. Est-ce clair ?
-Ou-Oui Monsieur.
-Bien. Vous pouvez retourner en classe, il vous y rejoindra.



Lanaëlle cheminait doucement vers sa classe. Elle profitait de cet instant de répit. De plus, quelque chose lui murmurait que le nouveau ne serait pas quelqu’un qu’elle apprécierai… Elle faillit se mettre à pleurer en voyant le nouveau venu. Il était avachi sur sa chaise, avait prit sa place et avait poussé toutes ses affaires par terre. Et le comble c’était qu’il s’agissait du garçon du métro.

-Lanaëlle. Votre nouveau camarade, je vous suppose que le proviseur vous a mit au courant.

Lanaëlle hocha doucement la tête, puis alla stoïquement ramasser ses affaires et s’assoir à côté de son nouvel ennemi.

-Ainsi tu t’appelle Lanaëlle. Joli nom… lui dit-il, charmeur, tourné vers elle, le coude sur la table et la tête sur la paume de la main.
-Hn…

Il haussa un sourcil.

-Pas très bavarde dis donc… Moi c’est Jonathan.

Lanaëlle ne releva pas et se concentra plus sur le cours. La journée passa ainsi, entre tentatives de la part de Jonathan et refus de la jeune fille. Même dans le métro, il continua. La jeune fille n’en pouvait plus et soupirait à chaque prise de parole. Une fois descendue du métro elle fut soulagée.


Le lendemain, Jonathan n’était plus seul. Tout une bande l’accompagnait.

-C’est elle ? demanda une jeune fille.

Elle les ignora royalement et alla en classe, s’installer au fond, comme tous les jours. La bande se retrouvait « comme par hasard ! » dans sa classe. Ils prirent toutes les places du fond. Lorsqu’une fille s’assit à côté d’elle, Lanaëlle sentit comme une poussée de haine envers elle. La jeune fille se tourna vers elle et lui lança un regard meurtrier que Lanaëlle lui rendit volontiers.
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