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Yan
Habitué(e) du pays Profil personnage Messages : 230 Expérience : 462 Fiche de personnage Vitalité: (155/155)Dégâts: 84Inventaire (5 armes max): Sujet: "...X..." Dim 17 Juil - 10:39 | |
| Voici donc, voici donc, mon livre que j'écris (trop) lentement mais surement (enfin à peu près). J'ai édité, amélioré et surtout korijé lé fote. [center ]"...X..."[/center] Prologue - Spoiler:
Un son. Savez-vous ce qu’est un son ? Une onde, me dirons les scientifique, une note qui est relié à chaque chose me dirons les artistes.
Le son qui atteignait nos oreilles d’enfants était celui de la mer. Avez-vous déjà vu la mer ? Nous non. Mais cela nous importait bien peu, nous avions des livres, des images et le vieux. Le vieux est pour nous comme une sorte de grand-père plus qu’un père. Pas seulement pour son vieil âge mais aussi dans sa manière de nous traiter comme de petits êtres ignorants et purs. Quand je faisais référence de père pour nous autres, je ne disais pas cela dans le sens biologique, il trouve cela aussi répugnant que moi d’avoir un enfant à cet âge. De plus, il nous disait souvent que ce n’était pas facile pour lui d’être dans la même pièce qu’un bambin de trop bas âge pour comprendre quoique se soit. Le vieux nous avait tous adopté, moi et les vingt autres. Apparemment, c’était un homme « extrêmement » riche et se disait aristocrate. Bien que les murs entre lesquels nous vivions soient bien appropriés avec cette image, je doutais fort de cette vérité. Je parle évidemment du coté aristocratique, la richesse quant à elle ne fait aucun doute. Malgré tout je ne voyais pas le vieux porter d’autres vêtements que ceux de vieux aristocrates anglais, un goût qui lui venait de sa littérature favorite je suppose. Le vieux adore les histoires se déroulant dans d’anciens manoirs d’Angleterre ou dans des châteaux maudits.
Ça ne veut pas dire qu’il était le genre d’homme rabougris à aimer lire de vieux manuscrits dans la nuit en secrets en poussant des ricanements lugubres. Pour la lecture des vieux manuscrits à la lumière de la chandelle je n’en n’étais pas si sûre mais le vieux était tous sauf rabougris, avare et espiègle. Plutôt le genre d’homme chaleureux qui après 80 ans paraissait en faire 60 tant il s’exprimait comme si ses cordes vocales rajeunissaient au lieu de vieillir et que son esprit devenait plus lucide avec l’âge que s’il se renfermait. Il était comme une sorte de tuteur et de mentor j’imagine.
Peut-être que vous ne comprenez pas vraiment pourquoi je parle comme si je n’étais sûre de rien. J’imagine que vous vivez à l’extérieur, comme des gens qui vont à leur travail ou à leur études le matin et en rentrent le soir, qui suivent les vouloirs de leur pays de bonne grâce ou à contrecœur. Pour moi, mon pays c’était le château du vieux, mon école et mon travail c’était le salon et la bibliothèque quant à mon chez moi c’était une chambre des plus basique : mur et sol en pierre un lit une table et une chandelle. Je n’avais pas de prise électrique ni de lampe ou tube électroluminescent, juste ma fidèle chandelle. J’aurais pu prendre une des chambres proche du salon ou des autres grandes salles où le vieux avait fait installer l’électricité. Mais il n’y avait que dans les chambres les plus vielles où l’on pouvait entendre le son.
Le son de frottement continuel qui s’échappait de la fenêtre.
On m’avait dit que ce qui se trouvait de l’autre coté du mur était la mer.
La mer.
Le vieux refusait totalement de nous montrer des images ou des vidéos de la mer. Il disait que c’était notre cadeau de sortie et que de voir une chose comme celle-là avec des yeux savants est plus merveilleux que si l’on trouvait un écrit secret des grands auteurs du XVIIIème. Je ne sais pas si la vue de la mer valait une description de Victor Hugo.
Je connaissais plein de chose de l’extérieur, les différents pays, leurs religions, capitales, régimes politiques. Je connaissais maintes choses de la Terre, sa composition, les êtres qui y vivaient, sa création, les différents faits physiques ou chimiques, tel que l’électricité justement, l’optique, l’eau et tout ce qui en suit. Je savais tout ce que je devais savoir à propos de toutes les matières imaginées par l’homme : philosophie, littérature sciences, art, technologie. Je savais presque tout ce dont je pouvais savoir. Je maîtrisais une quinzaine de langues et toutes les langues mortes d’Europe. Je m’étais même attardais sur les quelques bribes d’Indo-européen que le vieux avait pu tirer d’un de ses amis archéologue. Mais une chose, une seule, me manquait : la mer. C’était terriblement frustrant de savoir que 50 cm de mur vous séparez de la seule chose qui vous soit inconnue. Alors le soir, en rentrant dans mon chez moi, j’écoutais le son et tentais d’imaginer ce qui en était la cause. La minuscule fenêtre, presque inutile, était bien trop haute pour que je puisse regarder à travers. Je me laissais donc aller à mes subtiles vagues de pensée qui finalement n’atteignaient à rien et m’énervaient.
Plusieurs de mes frères et de mes sœurs étaient déjà sortis. Vincent avait deux ans de plus que moi, il était châtain avec les yeux gris-vert, son visage était fin et reposait sur un corps élancé qui trompait l’œil de tous. Jamais, on ne pourra dire que la carrure de Vincent soit celle d’une armoire à glace et pourtant derrière sa silhouette se cachait un amas de muscles entretenus. J’ai toujours eu une certaine jalousie de son coté sportif car je savais que je ne pourrais jamais le surpassé dans ce domaine, malgré tout les efforts que je puisse faire. Cela faisait bientôt deux ans qu’il était parti du château et si je n’avais eu avec moi le vieux et mes ‘‘petits frères’’ et mes ‘‘petites sœurs’’ je serais devenue bien las de ma vie. Vincent était comme mon ‘’grand frère ‘’ préféré.
Il y avait aussi Siegfried (oui le vieux n’avais pas été très créatif pour donner les noms surtout quand on sait que Siegfried, mon frère, est d’origine Scandinave) mais ce dernier avait quitté le pays il y a bien plus longtemps, cela faisait maintenant huit ans. Je crois qu’il est retourné dans son pays d’origine pour y monter un haras et un centre d’escrime artistique. Cela ne m’étonnait pas du tout, je savais que s’il ne se dirigea pas vers une carrière de musicien dans un groupe de folk métal, il finirait bien par se tournait faire quelque chose qui entourait son monde folklorique. La seule chose que j’eus de lui durant huit ans hormis ses informations fut la promesse qu’il m’emmènerait voir les côtes de son pays et que je pourrais en fin contemplait la mer autant que je le voudrais. Quand j’y repense cette promesse était un peu stupide puisqu’à ma sortie je pourrais la voir et la contempler, sauf si on ne m’en laisserait pas le temps.
Je repensais à ma sortie imminente et un frisson parcourut le long de mon échine, je n’avais aucune envie de sortir à l’extérieur pour étudier dans un lycée alors que je pouvais très bien rester dans le château pour le faire. Mais je devais admettre le fait qu’un jour ou l’autre je devrais quitter le manoir pour vivre de mes propres moyens à l’extérieur. Le vieux nous rappelait toujours une chose qui lui était fondamentale : nous étions humains comme les autres, nous devons comme tout autres citoyens faire partie intégrante de notre État et de son cycle économique.
De plus, s’il nous avait légué son savoir, ce n’était pas pour nous voir rester comme des rats de bibliothèques dans son château mais bel et bien pour que l’on transmette nous-mêmes tout le savoir que l’on aura acquis durant notre vie. Aussi me raisonnais-je à penser de manière plus convenable. Même si je savais que j’étais légèrement différente des autres personnes, les autres personnes, elles, n’étaient pas obligées de le savoir. Je dois avouer que de savoir que j’irais voir de mes propres yeux les choses que j’ai vu ou connu à travers des livres ou un écran m’excitait quelque peu. Ce fut en imaginant ce que sera ma vie lorsque je serais à l’extérieur que je m’endormis.
1- Le manoir. - Spoiler:
Un rayon de lumière vint me réveiller en caressant mes paupières de sa lueur. J’ouvris doucement les yeux en dégageant les cheveux bruns de ma vue avant de me soulever doucement. Je me sentais las et dans mon crâne résonnait cet arrière-goût de tristesse qui vous donne l’impression d’avoir la tête molle. J’étais assise sur le rebord de mon lit, les yeux perdus dans la pénombre que les rayons de soleil se reflétant dans le miroir n’arrivaient pas à chasser. Ce jour, qui commençait à peine, allait être long et je savais pertinemment que seuls ceux qui étaient au courant de mon imminente sortie comprendraient mon air morne. Quoiqu’ils mettraient sûrement cela sur le compte de ma réputation de lève-tard. Je poussais un long bâillement avant que ma porte ne s’ouvre dans un grand fracas laissant entrer dans une démarche nonchalante mon jeune frère français qui n’avait pas plus de douze ans… ou treize. Je n’arrivais jamais à retenir son âge. Près de lui se tenant une petite tête parsemée de boucles brunes, notre sœur cadette Gaël. Elle portait une robe blanche qui redonnait encore de la pureté et de la vitalité à la tête mate qui détenait toutes les rondeurs de l’enfance. Je relevais mes yeux vers celui qui avait dérangé la bulle dans laquelle je m’étais un peu isolée.
« Cinq secondes, dis-je froidement. Je te félicite Damien c’est ton nouveau records. De telle capacité de silence ne devrait pas être gâchée juste parce que tu veux jouer ta grande gueule.
- Va te f.., il se reprit constatant que Gaëlle se tenait toujours à son pantalon. De quel droit tu te permets d’me parler comme ça ?
- Arrête ton train, tu m’effraies, fis-je en soupirant. Tu fais grand frère modèle à tenir ton langage correct. Si on oublie que t’as défoncé ma porte et pété le verrou. Encore une fois, fis-je remarquai après un court instant.
- Si mademoiselle voulait bien se bougeait le cul aussi, retorqua-t-il. On ne serait pas obligeait de venir la chercher.
-Mais arrêtez donc de me coller si tôt le matin ! Vous me pesez sur les bask’ à être toujours aussi stressé alors que le soleil se lève à peine.
- A peine levé en effet. Il est 10h 30.
- Damien.
- Quoi ?
- J’ai envie de te frapper.
- Retiens tes ardeurs, cria-t-il en reculant d’un pas et en portant Gaël à son visage pour se protéger.
Je grommelai quelques mots inaudibles à propos de sa lâcheté et de son magnifique de modèle grand frère avant de me lever pour arracher la petite Gaëlle de ses bras et de lui donner un coup bien senti dans le genou. Je traversais le long et froid couloirs avant de monter des escaliers dont les marches étaient couvertes d’un épais tapis pourvu à cet effet. Je discutais du tout et du rien avec Gaëlle avant d’arriver dans l’immense salon recouvert de part et d’autre de tapisseries féodales, de toile d’artistes plus ou moins connus et où des armes venaient se plaquer contre l’immense cheminée qui faisait face à tout les arrivants franchissant la porte qui menait à ma chambre. Comme d’habitude la salle était vide, on ne l’utilisait jamais c’était comme une sorte d’amas de bibelots et de vieille chose que l’on utilisait plus. Une sorte de vide grenier qui détenait des pièces de ventes aux enchères et qui avait la surface d’une maison en plain-pied. Nous traversâmes rapidement la pièce pour entrer dans le ‘petit salon’ où se trouvaient 5 personnes. Les murs étaient tapissés de papier peint sombre dont les motifs rappelaient l’époque victorienne dont les fauteuils et les chaises en partageaient les couleurs et le goût. Le tout donnait un coté vieux-moderne que j’appréciais beaucoup.
Je déposais la petite Gaëlle à terre avant de me dirigé vers la table de verre noir pour prendre mon déjeuné. Un râle me fit tourner la tête et je vis mon cher réveil à tête blonde à travers l’encadrement de la porte. L’ignorer le faisant plus de mal que de bien, je me détournais de lui pour me concentrer à nouveau sur mon petit déjeuner. Oui, mon esprit peut avoir du brillant mais au réveil gérer deux choses en même temps était trop compliqué pour lui. A l’inverse de moi, Emilie, qui avait le nez dans un livre relié en cuir quelques secondes plus tôt, ferma son ouvrage bruyamment avant de lever les yeux vers Damien, un air sévère et colérique peint sur son visage.
« Damien, tu m’exaspère, lui fit-elle remarquer sèchement. Si tu veux apparaître devant moi avec aussi peu de charme qu’un bulldog en chaleur, aie au moins un minimum de respect et de politesse devant des dames !
-Une dame?!,s’esclaffa-t-il.
- Que trouves-tu si amusant dans ce que j’ai dit ? S’emporta Emilie, furieuse pour de bon.
- Tu as à peine 11 ans et tu te dis être une dame, lui expliqua-t-il après avoir repris son souffle. Il n’y a rien de plus comique qu’un agneau qui se vante être un grand bélier.
- Et bien, lui rétorqua-t-elle plus calmement. J’imagine que si tu te regardais véritablement dans un miroir tu comprendrais pourquoi je me sens si grande. »
Elle retourna dans sa lecture sans quittait son air de petite personne de haute société.
A la regarder sans la connaître réellement, vous la qualifieriez de « trop mignonne », de « petit ange brun », ou de je ne sais quels autres noms. Cependant, derrière sa cascade de cheveux bruns ondulés, son teint de porcelaine et ses grands yeux vert gris, elle avait un caractère que je qualifierais de narcissique et d’ ‘’explosif ‘’ sans mauvaise blague de ma part en souvenir de la fois où ,lors d’un cours au labo, elle avait failli envoyé sur Damien un mélange chimique qui aurai bien pu lui faire un trou dans son crâne. Dieu soit loué, cette enfant fut très prévisible et j’étais l’assistante/professeur du cours. Emilie, comme Damien, était une de ses personnes auxquelles je m’attachais particulièrement sans raison apparente. Leur caractère m’amusait beaucoup, je les appréciais comme si je regarder mes véritables frère et sœur, peut-être les voyais-je comme le vieux nous voyait :’’ des petits être innocents’’. Je relevai la tête, un sourire niais aux lèvres, pour boire ma tasse de chocolat chaud. Rien n’était mieux comme remède du sommeil qu’un bon et véritable cacao au lait. J’adorais le vieux pour ça aussi, nous savions tous cuisiner, bien que nous évitions de laisser certaines personnes aux fourneaux sans surveillance. Il avait fait appliquer une loi, celui qui se lève en premier doit préparer le déjeuner pour le suivant et comme je suis toujours la dernière à me réveiller, ils savent tous quoi me préparer pour me faire plaisir ais au petit matin. Je savais comment obtenir quoi de qui et c’est ainsi que tout les matins, mon cher déjeuner m’attendait chaleureusement sur la table de verre du petit salon. Je posais ma tasse en expirant profondément, mon esprit déjà un peu mieux éclairé, et fermai les yeux pour écoutait le doux et paisibles son du silence, interrompus çà et là par les déplacements frénétiques de Damien qui ne se remettait pas de l’insolence d’Emilie.
J’entendis des pas sur le parquet s’approchaient de moi, puis je sentis une serviette chaude sur mon visage. Je laissais échappé un son de comblement de ma gorge en appréciant ce geste et en devinant qui était la personne qui se tenait à mes cotés. Je mis une pression sur la serviette pour qu’elle épouse la forme de mon visage comme un masque, puis je me l’essuyais en insistant bien sur les yeux, effaçant ainsi le reste de fatigue de mon esprit. Quand je retirai le carré de tissu chaud de mon visage je vis le visage mystérieux et lunatique de mon frère siamois, que je nommais ainsi tant nous nous ressemblions. Je me levai tendis les bras vers lui tout en prononçant un merci qui semblait infini tant je faisais durer la dernier lettre. Je le serrais fort dans mes bras en commençant à danser sur mes deux pieds, mon siamois restant immobile et inébranlable alors qu’une folle risquait à tout moment de le tuer en voulant lui montrer l’amour qu’elle lui portait. Je le regardais dans les yeux, des yeux argentés qui regardaient incessamment le vide.
Ben était un garçon avec un très grand esprit, il s’était toujours mis à l’écart des autres à cause de cela, par peur que sa démarche pour raisonner déplaise aux autres. Il était un garçon plutôt mignon, un nez ni trop retroussé ni trop gros, de fines lèvres bien rouge, un teint légèrement rosé à certains endroits mais dont une pâleur en était la plus grande propriétaire, des cheveux sombres. Je caressais une des mèches de ce dont j’étais si fière : après que mon esprit soit devenu moins violent, et que je commençais alors à plus me tourné vers le feu et l’entrée de la caverne de Platon, je me rendis compte de ce qu’étais vraiment Ben : un génie. J’avais 11ans à l’époque (nous avions à quelques mois près le même âge), je pris conscience que je vivais docilement et joyeusement dans les illusions qui se projetait sur ce mur. C’est alors, que je compris ce que ressentais Ben, j’étais allé le voir et la première chose que je lui dis « en fait nous te paressions bien pathétiques à vivre le dos tourné de ce feu n’est-ce pas ? ». Pour seul réponse, il haussa les épaules, et je fus épris d’un immense respect pour celui qui acceptait totalement ce qu’il l’entourait et qui ne laissait pas de sentiment tel que la hantise l’accaparer juste parce qu’il était différent. Depuis ce jour, j’essayais de l’intégrer un peu mieux à une vie plus enjouée en l’habillant de manière plus classe qu’un vieux jogging et un pull à col roulé avec des cheveux mal entretenus qui ne s’étaient pas fait coupé depuis quelque année. Il avait tout d’un magnifique gentleman de la nouvelle génération, carré arrangé avec oreille percée, chemise blanche blazer et jeans. Il ne parlait pas beaucoup plus qu’il y a quelques années mais au moins il faisait des efforts et, surtout, il laissait désormais transparaître des sentiments, au contraire d’il y a quelques années ou l’on aurait dit un cadavre dirigé par des fils invisibles.
Je me levai de table pour me dirigeai vers la bibliothèque en tenant Ben par la main. Ce dernier prit la parole pour m’annoncer, comme chaque matin, les heures que j’aurais à faire aujourd’hui. La matinée bien entamée, commenceras par les entrainements sportifs, puis laisseras place au cours de mathématiques avancés après le repas. En deux heures de temps je devrais terminer le « programme » de sanskrit que le vieux m’avait concocté au début de l’année, puis après quelques rappels de sciences et de langues, un bon bain et un succulent repas. Et enfin, viendrait leur de mon départ. Je ne me sentais pas plus angoissée qu’apeurée à cette idée lorsque je pris le chemin du gymnase, pourtant, au fur et à mesure que le jour se consumé, une boule d’angoisse se forma dans mon estomac. La première depuis le départ de Vincent. Je ressassai tout les souvenirs du château et des autres. La tête blonde de Damien, les grands airs d’Emilie, la pureté de ma petite Gaëlle, mon frère Ben, le vieux.
Je ne pus m’empêcher de retenir ma tristesse et de me morfondre sur la place que j’occupée dans la salle d’étude. Jamais je n’avais ressentis un tel coup de blues et l’envi de me noyé dans des mélodies mélancoliques me submergea comme l’envie d’alcool aurait submergé un déprimé traineur de bar. Je compris alors que, quelque soit l’école où j’irais, quelque soit sa ressemblance avec le manoir du vieux, jamais je ne pourrais espérer, ne serait-ce qu’un peu, acquérir et vivre comme je le faisais ici. Je mis mon casque sur les oreilles et me laissai emporté par la musique. Jean to Léo de Gray man, pour ceux qui se poserait la question.
Peu importe à quel point certain abaisseront la musique d’anime, pire d’anime nippons :
La tristesse, la beauté, qui émanait du son fébrile et mélancolique de l’enfantine flûte, transcrivait en musique l’exactitude de mes sentiments. Je verrai certes la mer, mais à quel prix ? Au prix de ma joie ? De celle de mes confrères ? Que pouvait ressentir Vincent et Siegfried devant le flot continu de mes larmes ? Aurais-je le même courage qu’eux et sourire tout en réconfortant mes cadets ? Je me jetais sur un fauteuil l’avant-bras sur le visage pour cacher mes larmes bien que personnes ne se trouvait aux alentours. Après quelques secondes je me levai pour ranger mes affaires et je me rendis dans ma chambre faire mon sac pour la nuit. Les entrainements sportifs pouvaient attendre encore un moment puisque de toute façon ils n’occuperaient pas suffisamment de place dans mon esprit pour que je puisse leur être dévoué, et dieu sait que je hais faire quoi que ce soit sans pouvoir donner le meilleur de mon potentiel. Pour le moment toutes les études possibles pouvaient passées sous mon nez, je n’en aurais rien à faire ! Je me torturée trop avec toutes ces idées, et en plus je n’avais pas encore choisis une quelconque destination, une quelconque école. Bien que j’utilise le mot ‘’quelconque’’ ça n’avait rien à voir avec la réalité : au contraire c’était tous sauf quelconque puisque se sera le premier endroit ne faisant pas partie du château du vieux où elle mettra les pieds.
Il n’y avait rien à faire, quoique j’essaie de faire, tant que je n’aurai pas réglé ce problème de destination avec le patriarche, je ne pouvais absolument pas me concentrer sur mes actions et me voilà devant ma valise à me triturer la tête pour mettre des affaires dans un sac! Pourtant pas très compliqué comme geste, certes, mais pour le coup je ne pouvais rien faire de mon corps, de mes mains jusqu’à mes jambes en passant par mon cerveau.
Cela peut paraître insolite d’entendre dire d’une personne en totale autarcie :
« J’ai pourtant l’habitude de faire mes valises ! »
Certes je n’ai jamais mis les pieds à l’extérieur mais le manoir était immense et comportait une bonne quarantaine de pièce pouvant faire office de chambre et comme il arrivait souvent que des fuites apparaissaient dans les parties pas encore totalement rénovées, nous fûmes plusieurs à être contraints de déménagés dans d’autres chambres.
Je décidai que, mes efforts étant vains, je n’avais plus rien à faire dans cette chambre. Je fermai alors ma porte du mieux que je le pouvais, puisque l’on n’avait pas encore réparé le verrou, avant de reprendre le chemin pour parler avec le vieux de mon avenir
2. L'envol - Spoiler:
Je sortais du bureau du vieux. Il m'avait offert des possibilités et j'ai choisi : il fallait que je parte. Évidemment, certains penseront que le vieux est une personne folle, déraisonnable, vicieuse et acerbe pour nous enfermer ainsi durant des années avant de nous expulser à l'extérieur comme ça, mais il ne peut nous garder indéfiniment et , bien que le château soit extrêmement bien équipé, il faut se rendre à l'évidence que lorsque le vieux mourra, on ne pourra plus vivre dans cette autarcie. Du peu que j'en parle , je ne sais pas vraiment comment vous l'imaginez mais sachez que le vieux est très inquiets au sujet de sa mort. Pas pour lui, mais pour les enfants qu'ils élèvent : il craint que ces derniers ne puissent plus rien faire, vivre en autarcie ou nul part. C'est aussi pour ça qu'il nous fait partir avant que l'on soit adulte mais à l'âge d'entrer dans un lycée. Insertion sociale dit-il. Bien sûr, vous me diriez que selon les pays, les âges pour s'inscrire dans un lycée sont différents ; certes. Mais pour notre part, je ne pense pas franchement qu'on soit handicapé par des choses comme cela : généralement on entre soit dans des lycées d'élites soit dans des filières spécialisées donc le vieux pourrait décidé de nous envoyer un lycée à l'âge de treize ans , on pourrait passer les examens d'entrer haut la main. Mais de toute façon, il est certain qu'il nous tournera toujours vers des établissements qui reprenne la suite de son enseignement, sans pour autant décidé des filières que nous prendrons ; Siegfried par exemple à intégrer une école d'art et spectacle sans aucun problème. Et puis notre vieux ne nous lacherai pas comme cela sans aucune arrière « autant se jeter d'un pont sans élastique pour vous retenir » s'amusait-il à dire. Il sera toujours là pour veiller sur nous, même à l'autre bout du monde. Le temps de vaguait à mes pensées, j'avais déjà atteint ma chambre où m'attendait une valise et un carton. N'ayant pas beaucoup de choses hormis mon ordinateur, mes livre et mes habits, je répartis ces derniers selon mes préférences dans les deux récipients. Je ne savait pas ce que l'on ferait de mes effets personnels que je laisserai dans cette chambre, seront-ils jetaient ? Je regardait les photos de mes frères et sœurs accrochées sur mon murs et je sentis mon cœur se resserrai et pris chacune d'entre elles pour les mettre dans un sac en bandoulière que je garderai avec moi pendant mon voyage. Je pris le maximum de chose qui mêlaient l'utile au symbolique pour moi et les mis dans ce même sacs avant de laissait derrière moi un petit mot pour mes cadets. Je pris avec moi l'intégralité des lettres que j'avais échangées avec mes ainées déjà sortis. Une fois mes boites de médicaments d'aspirine et d'anti-vomissement enfournés dans mes poches, et m'être assurée de n'avoir rien d'oublier de vital. J'étais pleine à ras bord, que ce soit mon carton ou mon sac, et je dus demander de l'aide à Ben pour les acheminés à l'entrée. Il profita beacoup de ces derniers pour parler avec moi, me sortant des répliques complétement irréaliste venant de sa part, qu'il le rendait encore plus attachant, surtout la première qu'il sortit, de la voix d'un enfant anxieux :
« Tu sais que je tiens beaucoup à toi hein ? » J'ai cru sur le moment que mon cœur allait explosé tellement ce qu'il avait dit était immensément mignon, surtout venant de lui, qui ne dit jamais rien mais qui était très attentionné. Sur le coup j'avais laissé échappé un gros ''ooooh...'' , ne cachant pas qu'il avait crevé mon âme de maman poule envers lui et il finit a moitié étouffé contre ma poitrine dans un enlacement peut-être TROP affectif. Lorsque l'on reprit notre chemin, et que ben ne suffoquait plus, on parla longuement, comme jamais jusque maintenant. C'est vrai que Ben ne devait pas avoir trois mois que moins que moi, mais il lui faudrait tout de même attendre d'avoir seize ans pour sortir à son tour. Tout du moins j'espérai qu'il n'y aurait trois mois. Je m'assurai donc auprès de lui sa journée d'anniversaire pour la énième fois. Je sais c'est plutôt triste de ne pas au moins se souvenir de la date de son frère bien aimé mais que voulez vous, c'est la seule carence que je me permettais, à moi et à mon cerveau. J'imaginais très bien Ben allait en Angleterre pour terminer ses études, quant à moi, je ne sais pas si je resterai indéfiniment dans le même pays ou la même région. A vrai dire je ne savait vraiment pas vers quelle filière me dirigeait et je trouvais fantastique que le vieux ait pu me trouver une école d'élite qui reste plutôt générale. Je ne savais pas vraiment à quelle genre de vie m'attendre à l'extérieur, je sais que mes goût, légèrement , dira-t-on, influencé par le vieux, sont quelques peu décalés des jeunes de mon âge. Mais vu que comme ces derniers, ils nous arrivaient de nous abrutirent devant des séries télés,américaines ou autres, pour reposer nos matières grises, je savais à quel pire je pouvais m'attendre dehors. Mais il était évident que mes frères allaient quand même me manquaient, je sais que j'ai plutôt l'habitude des changements, avec des arrivés-départs incessant et à répétitions. Je regardais mon frère après avoir remonté un escalier, alors que nous continuions notre marche vers le hall arrière, celui qui me mènerait à ma tendre inconnue. Je voulais voir ses yeux, ses yeux magnifiques, et je les vis. DE magnifiques yeux qui laissèrent couler une unique et précieuse larme que je capturai tendrement de mes lèvres avant de le prendre dans mes bras. Jamais il n'avait fait ça, pleurer. Du moins, jamais devant moi. Voyant que ce n'était qu'une profonde tristesse de seulement quelques secondes et qu'il avait déjà regagné son visage habituel, nous reprirent chemin et arrivèrent au lieu de départ.
La plupart des gens qui avaient vécu avec moi dans le manoir était là. Bien sûr les plus jeunes ne manquaient pas à l'appel, hormis ceux qui avaient déjà succombé au sommeil. Ben me tenait la main silencieusement comme d'habitude, Damien 'faisait la gueule ' dans son coin tandis qu'Emilie me fit son grand sourire, qui s'expliquait aussi par la fermeture du clapet de son frère, elle tenait dans ses bras la petite Gaëlle qui ne semblait pas prête à pleurer ni bien éveillée. Cela faisait un bon moment que la nuit était tombée et il fallait l'avouer, bien que l'on soyez en saison printanière, l'air était encore très frais. Il y avait encore d'autre personne tel que Yael, une métisse pleine de vie fan de groupe de reggae et des groupes mineurs qui critiquaient joyeusement la société dans laquelle nous vivions et dont je ne pourrais pas citer les noms ici. Elle portait les draines et était d'un an ma cadette, et étant comme toujours rayonnante avec un immense sourire où pétillé ses dents d'un blanc éclatant, je repris le peu de courage qui s'était échappé. Le vieux était présent, comme le silence. Pas que l'on n'avait rien à nous dire à ce moment là mais..... On avait justement rien à dire. Je savais où j'irais mais je ne le dirai finalement pas avant quelque mois. Pas avant que Ben ce soit décidé en tout cas. Je n'avais pas envie qu'il définissent son choix en fonction du mien, et bien que je puisse imaginer qu'il avait déjà l'idée dans quelle nation je ferais mes études, je garderai mes lèvres scellées à ce sujet là. Enfin, on entendit quelqu'un frappait à la porte de chêne. Il était l'heure de faire les au revoir. C'était vraiment une sensation étrange d'être celle qui se tenait sur le seuil près de la porte, comme si j'allai être lâchai dans le vide, comme si j'allai soudainement me faire pousser des ailes et prendre une envolée vers ma tendre inconnue. De la porte, j’entendais clairement la mer, mais je ne pouvais pas la voir, on était du coté où l'ile était en hauteur et que l’obscurité était telle que l'on ne voyait rien.
Dernière édition par Yan le Mar 3 Juil - 14:15, édité 2 fois |
| | | | Sakura Mitsuki
Voleuse Profil personnage Messages : 982 Expérience : 2245 Âge : 26 Fiche de personnage Vitalité: (1105/1105)Dégâts: 616Inventaire (5 armes max): Sujet: Re: "...X..." Dim 30 Oct - 18:05 | |
| J'aime beaucoup le style d'écriture! Par contre, plutôt que de mettre ***, tu devrais écrire "si mademoiselle voulait bien bouger son postérieur" m^me si ce n'est pas plus poétique, la plupart des gens préféreront lire un texte dépourvu de *. Enfin, conseil de lectrice.. |
| | | | Yan
Habitué(e) du pays Profil personnage Messages : 230 Expérience : 462 Fiche de personnage Vitalité: (155/155)Dégâts: 84Inventaire (5 armes max): Sujet: Re: "...X..." Mar 1 Nov - 12:40 | |
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Lily regardait son carnet avec insistance. Petite fille de neuf ans, elle vivait en Italie avec sa mère durant pratiquement toute l’année. Son père, lui, vivait en Allemagne et gérer une entreprise d’immobilier qui prenait une place importante. Elle tenait physiquement de son père. Elle avait les mêmes yeux que sa mère, qui les avait hérité elle-même de son père. Son esprit furetait souvent à droite et à gauche, rêvant de vives aventures palpitantes à dos d’un brave écuyer, dressant des faucons messagers-chasseurs et ayant comme camarades toutes bêtes sauvages. Son imagination dépassant toutes les limites, faisait sourire les personnes adultes. Elle savait que parfois elle ennuyait les gens à cause de cela, alors pour ne pas se sentir inutile, elle se taisait et vagabondait à travers la faune de ses rêves. La petite fille avait donc, depuis peu, eu la résolution d’écrire une histoire. Mais cela s’avéra être beaucoup plus compliqué que dans son esprit. Elle n’y arrivait tout simplement pas. Que devait-elle écrire ? Une histoire comme celle des contes de fées avec des magiciens et des créatures magiques lui convenait bien mais elle n’avait pas d’idée. Rien ne lui passait par la tête. Rien hormis l’image de son carnet vide qui la hanter. Cela faisait seulement quelques minutes qu’elle le fixait, mais lui en paressait des heures entières. Elle n’avait vraiment aucune inspiration. Et puis il faisait trop chaud. Et son lit n’était pas l’endroit qui lui fallait pour écrire. Son bureau encore moins !!!! Elle avait horreur de on bureau, cela lui rappelait tant l’école ! Ce fut donc sur les quelques secondes de mauvaises excuses à elle-même que la petite fille ferma son carnet pour se levait chercher du réconfort dans des gourmandises. Il faisait chaud et le fait qu’elle se trouvait en plein centre ville de la ville française Lyon ne lui arrangeait pas les choses. Elle avait été la plus heureuse des petites filles lorsque son père lui avait annoncé qu’il passerait ensemble des vacances en France. Et il ne lui avait pas menti !! Ce fut surtout ça qui la réjouit. L’avant-veille, la Mercedes de son père s’était garé en face de la villa de sa mère pour venir la chercher. Elle savait que ses deux parents ne s’entendaient plus. C’est bien pour cela qu’elle était partie avec sa mère vivre en Italie. Mais peu lui importait son père était là et c’est tout ce qui comptait. Bien sûr, étant le PDG d’une grande entreprise, il devait s’absenter de temps à autres pour des affaires vraiment urgentes, mais il revenait très rapidement, et il laissait suffisamment de temps à sa fille dans son hôtel luxueux pour que cette dernière se sente pleinement en vacances. Qu’elle aimait cet emploi du temps !! Lyon n’était pas vraiment une ville qu’elle visitait mais c’était juste une escale pour atteindre la destination finale : Paris. Elle adorait cette ville ! Surtout la standardiste de l’hôtel où ils allaient à chaque fois ! Elle était si gentille avec elles quand Lily venait passer le temps à ses côtés pour attendre son père. La petite fille s’installa sur le canapé le pot de crème glacée dans une main, la télécommande dans l’autre. Que c’était bon la solitude !! Pouvoir regarder ce que l’on veut à la télé, se sentir en totale liberté ! Ne pas avoir honte de choisir son programme télévisé !! Ce la l’excitait tant de pouvoir faire ce qu’elle voulait dans cet appartement ! Elle alluma le téléviseur et se mit n quêtes d’un programme intéressant. Elle passa en revu les chaînes dites pour les ‘’jeunes’’ sans y trouver son bonheur. Les clips l’exaspéraient, ils tournaient en boucle, se ressembler beaucoup pour la plupart et ce n’était pas très excitant à regarder, rien de nouveau, des fonds quasi-identiques. C’est en tombant sur une chaîne de sur le japon qu’elle eut une idée. Lily se leva d’un bond pour ramener son ordinateur dans le salon. Une fois alluma, elle se dirigea vers un forum de manga en streaming. Elle passa en revue les manga proposés, leur résumé et fini par en choisir un. Hélas, ou heureusement, elle ne savait pas que les japonais ne font pas autant de distinction entre les noms filles.garçons. Et c’est ainsi qu’au lieu de regarder une joli histoire d’amour à l’eau de rose entre une lycéenne et son camarade, notre petite protagoniste fut initié à ce que l’on appelait… le MOE.
(Alors pour ce qui se poserait la question: oui je divague complétement et je ne sais pas si je laisserai ce personnage, je suis aussi profondément dégoutée de l'écriture grâce à une certaine personne donc pour mon "style" d'écriture et mes histoires je sais pas si ça va bien reprendre u.u)
Dernière édition par Yan le Mar 3 Juil - 14:17, édité 1 fois |
| | | | Yan
| | | Shawn Black Gold Saw
Profil personnage Messages : 6979 Expérience : 7819 Fiche de personnage Vitalité: (1365/1365)Dégâts: 828Inventaire (5 armes max): Sujet: Re: "...X..." Mar 3 Juil - 23:04 | |
| Bon, si l'histoire parle d'une fille qui écrit une histoire... Je ne suis pas sûre que ce soit de mon goût. Personnellement, je n'ai pas aimé, je trouve qu'il manque un truc. (But what ?! ) |
| | | | Yan
Habitué(e) du pays Profil personnage Messages : 230 Expérience : 462 Fiche de personnage Vitalité: (155/155)Dégâts: 84Inventaire (5 armes max): Sujet: Re: "...X..." Jeu 5 Juil - 19:10 | |
| Non non, ce sont deux personnages totalement différent, ne t'inquiète pas. Ce qui pourrait manquer?? Mmmh, un peu d'action? =) Même moi je trouve le récit creux en quelques sortes |
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Profil personnage Sujet: Re: "...X..." | |
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