Je vous propose le début de mon roman. Si vous aimez, j'en mettrais plus.
L’évanoui
-Réveille-toi Birgon ! Ce cri retentit pour la troisième fois dans ma chambre, m’arrachant à ma torpeur
-Ququesquya! Dis-je enfin en m’étirant.
-Aurais-tu oublié que tu es obligé de partir chez ton précepteur?
-Ah oui. Je suis en retard ?
-J’ai bien peur que oui.
-Les cours ont déjà commencé ?
-Non, tu as un quart d’heure. Dépêches-toi tu peux encore y arriver !
-Tu m’as déjà préparé à manger ?
-Depuis une heure.
-Je me lave et j’arrive.
Cinq minutes plus tard je sortais de chez moi. Si je prenais le raccourci par la petite rue bleue je pouvais arriver juste à l’heure. Tout à coup, d’un angle formé par deux maisons sautèrent sur moi cinq hommes passablement ivres. Aïe! Bien que plus pleins de vin qu’une outre, ils avaient tout de même pensé à se munir d’un couteau. Je voulais m’enfuir mais mes pieds restaient fixés au sol comme dans ces cauchemars où l’on est poursuivi par quelque chose d’effrayant. J’eus l’impression que mes mains s’embrasaient puis, tout à coup je m’évanouis. C’est ainsi qu’un garde de la ville, alerté par ma mère et mon précepteur me retrouva deux heures après. Avec cinq adversaires littéralement carbonisés devant moi.