En parcourant les longues et nombreuses voix de la cité humaine Stellaraë, Mercer finit par tomber sur une taverne au nom quelque peu improbable, mais intrigué par le fait de pouvoir trouver comme plat principal un petit gros oiseau jaune, il décida d'y pénétrer. Lorsqu'il referma la porte, la chaleur le submergea comme une vague. Non pardon, c'était plutôt une odeur infecte mêlée à de la bière, de la friture, de la sueur et sûrement même d'autres choses plutôt dégoûtantes. Mercer regretta d'être entré, mais il se devait d'aller au bout des choses, il voulait voir le canaris gras !
Il chercha des yeux une table assez éloignée de la cuisine, mais n'en apercevant pas, il s'installa à ce qui ressemblait plus à une planche posée sur des caisses qu'à une table près du feu se disant que l'odeur de la chaleur purifierait l'endroit. La chaise, non pardon le tabouret, faisait atrocement mal et le jeune homme de la campagne décida de l'échanger contre un siège à dossier à deux pas de sa planche. Il fut interpellé par le tavernier qui refusa son geste. Mercer s'excusa et changea de lieu, l'inconfortable rondin de bois était pire que l'atmosphère qui irritait ses narines sensibles de loup-garou.
Le jeune cuisinier s'installa plus loin sur une vraie table avec une vraie chaise à côté du mur de bois sombre. Ici l'odeur était moins dérangeante mais toute de même présente à son grand regret. Une fois assis, il sortit un carnet avec une reliure de cuir brut qui lui servait de noter des détails dans les tavernes ou tout autre établissements du même genre. Ceci avait pour effet de référer les mauvais endroits et de noter des conseils. Mercer remarqua qu'il y avait des fenêtres, mais qui étaient bien sûr bien fermée depuis très longtemps. Il nota ce détail : "Fenêtres à ouvrir tous les matins pour aérer".

- Oh vous êtes une star de la gratte comme moi ? Où est votre bois ?

La voix fut comme un marteau frappant la tête de l'homme le séparant de son attention au-près de ses affaires importantes. Le jeune homme observa la personne qui venait de le déranger. Il devait avoir le même âge que lui, quoique sûrement plus jeune, il n'était pas particulièrement grand et avait des cheveux mi-longs bruns et semblaient très gras. Mercer espérait que ce n'était pas le canaris de l'enseigne. Il en ferait un indigestion et puis il avait un air d'ahuri. Mais pour ne pas paraître trop grossier, il lui demanda de répéter ses dires :

- Je vous demande pardon ?
- Yeah ! Trop relou le mec, il parle comme les vieux ! Mais... attendez... Vous avez quel âge ? Whaou ! Vous êtes vraiment un vieux ! Ça fait plaisir de voir des ancêtres dans la révolution de l'expression !

Le jeune cuisinier se sentait vraiment insulté, il savait que ses cheveux et ses traits prononcés faisaient croire qu'il était âgé de deux décennies de plus. Il observa rapidement son interlocuteur plus précisément et découvrit ce qui semblait être une espèce de luth à moitié caché derrière l'idiot, il comprit qu'il avait affaire à un imbécile de troubadour qui pensait ramener dans son lit les jeunes filles juste en chantonnant.

- Bon écoutes-moi bien, tu vas rapidement déguerpir si tu veux pas mon pied dans ton derrière !
- Yeah man ! Trop réfléchi et cher ancestral ! Attends j'essaye !
Yeah ! Trop Pierre'ki'tourne mec ! Merci de ton aide. A la revoyure !!

Non mais quel imbécile celui-là. J'espère qu'ils sont pas tous comme ça dans cette ville.
Mercer nota dans son carnet : "Empêcher à tout prix de laisser entrer les idiots" et "Embaucher de réels troubadours". Une fois ces deux lignes notées, il commanda une bière bien fraîche - du moins il l'espérait.

Mercer lâcha son carnet et le mit de côté. Il plaça ses mains à l'arrière de son crâne, les bras écartés formaient un triangle. Il regarda la vitre à sa gauche, dont on ne pouvait strictement rien voir, et peut-être perdu dans ses pensées commença à siffloter. Personne dans la taverne ne pouvait l'entendre du fait du brouhaha. Il resta ainsi presque deux minutes, à fixer le mur. Il fut tiré de ses pensées lorsqu'une serveuse lui apporta sa bière brune. Mercer n'eut pas le temps d'observer la serveuse puisqu'elle venait de se faufiler dans un des groupes de buveurs ronchons. Le loup-garou se redressa sur sa chaise et observa rapidement la salle. Rien n'avait changé, mais qu'espérait-il ? L'apprenti cuisinier attrapa sa choppe et la fixa ; le verre avait l'air plutôt correct à l'extérieur, et il n'en saurait pas plus à l'intérieur. Il préféra ne pas y penser et goûta sa bière. Bien sûr comme il pouvait s'y attendre elle était tiède.Mercer afficha une mine de dégoût, il reposa sa boisson sur la table et la poussa du dos de sa main. Il se leva pour essayer d'apercevoir une serveuse et lorsqu'il réussit à entrevoir une femme qui semblait travailler dans ce lieu désagréable, il lui fit signe. Il se rassit en l'attendant. La femme assez petite et mince - Ce doit être une adolescente. se dit le "péquenot" - lui afficha un beau sourire et l'écouta.

- J'ai besoin de deux choses : la première c'est que vous gouttiez cette bière et dites-moi si elle est fraîche, je ne viens pas d'ici alors je ne connais pas encore vos us et coutumes.

La serveuse but une gorgée et lui annonça que sa bière était plus fraîche que d'habitude. Mercer en fut moyennement satisfait, mais le cacha. Il reprit donc ses demandes :

- La deuxième concerne votre plat du jour, j'aimerai en avoir un s'il vous plait.

La jeune femme hocha et partit chercher la nouvelle commande dont le loup-garou craignait le pire. Il fixa sa boisson et lui dit à voix basse :

- T'es encore là toi ? (il soupira profondément) Bon, je vais voir ce que je peux faire.

Mercer porta la choppe à ses lèvres et but deux, trois gorgées. Le goût lui violait le palet, il pensa qu'il pouvait s'y habituer mais craignait en mourir. Il décida de la laisser de côté et de ne plus la toucher.
On lui apporta son repas, une nouvelle serveuse bien plus costaud inspirant le dégoût - qui fut de courte très durée. Le futur maître-queux baissa les yeux pour contempler... la torture culinaire dans l'assiette. Il reconnu derechef le pauvre canard expiant des péchés qu'il n'avait pas commis dans une mare de boue. Une expression de surprise mêlée au dégoût apparu sur son visage. La serveuse - qui n'était pas encore parti - essaya de le rassurer en lui avouant que c'était bon. Tout en conservant la même expression, Mercer la fusilla du regard et elle préféra le laisser là à le découvrir de lui-même.
Le jeune homme attrapa un morceau du bout de sa fourchette et l'enfourcha dans sa bouche. La forte femme ne lui avait pas menti, c'était bon. Ou du moins cette chose était perçue comme bonne pour des idiots en cuisine.
Mercer laissa tomber sa fourchette et se leva d'une coup bruyamment et avec brutalité ce qui attira tous les regards sur lui et un silence complet. Il commença à frapper des mains tout en se dirigeant vers le comptoir. Lorsqu'il fut en face du barman, il lui ordonna :

- Faites venir votre cuisinier.

L'homme appela le responsable de la nourriture qui arriva soupçonneux. Mercer s'expliqua :

- Bien joué votre tour de magie !

Le cuisinier resta muet, il ne devait pas savoir de quoi cet inconnu voulait lui parler.

- Utiliser les racines de raifort, c'était bien joué ! Mais le mieux était tout de même l'utilisation de la curiliculum célérias, bien qu'elle soit une plante potentiellement dangereuse, mais qui permet de meubler un vide.
- Euh... Je ne vois pas de quoi vous parlez monsieur. Je ne suis qu'un petit cuisinier de...
- Mais au moins vous ne faites pas offense à votre enseigne. Car oui, vous avez utilisé du canard gras, ou du moins ce qui semblait être du canard gras, mais en suivant cet air qui s'est installé petit à petit dans l'établissement, vous avez remarqué que la graisse fondait et donnait un goût affreux à votre plat. En utilisant les deux ingrédients dont je vous ai parlé, vous permettez de camoufler le mauvais goût de votre canard. cependant la goût de la sauce est de plus en plus affecté.
- Eh bien je...
- Et le pire dans tout ça c'est que le mélange de votre sauce avec le raifort et la vitale célérité de Lium entraîne à grande dose un empoisonnement des muscles de l'individu. Et là vous me direz que vous renouvelez chaque fois votre sauce, donc on ne garde pas les saveurs négatives des anciennes, mais le problème arrive avec cette atmosphère pesante qui donne le même résultat. C'est pour cette raison que la bière ici n'est pas fraiche mais tiède, car elle permet de dissiper ces effets. Du moins c'est ce que vous pensez. Ils persistent et avec le temps se renforcent. Le seul moyen de survivre à cette épidémie, c'est de manger équilibré, c'est-à-dire des légumes et des fruits.

Un habitué de la taverne s'approcha du jeune lycanthrope et l'attrapa par le bras.

- Tu devrais partir d'ici maintenant et payer ton repas ainsi que le désagrément causé à cet endroit.

Mercer se tourna face à cet homme qui venait le déranger. Il était grand et bien bâti. Il ne possédait pas de cheveux mais une cicatrice bien prononcée du crâne jusqu'à sa joue sur la gauche attirait toute l'attention. Ses petits yeux marrons dégageaient une envie de meurtre. Mercer esquissa un sourire.

- Ta mère ne t'a donc jamais appris à ne pas perturber une discussion culinaire entre deux cuisiniers ?
- Ma mère je ne sais pas, mais mon père m'a dit que lorsque quelqu'un ouvre la bouche, il faut une personne pour la lui fermer. Et là c’est moi qui vais m'en occuper !

Il avait une bonne répartie ce qui amusa Mercer, un amusement qui fut de courte durée car un son de moquerie émana du public :

- Ooouuuuuuhh !!

Le loup garou tourna la tête en direction du bruit et arbora un regard noir en direction d'un jeune homme qui était le même idiot de saltimbanque de tout à l'heure. Gêné, et peut-être effrayé d'être découvert, l'humain essaya de rattraper son coup en chantant :

♪ Wooo wooo wooo wooo wooo wooo wooo wooo wooo wooo wooo wooo ! Mechant battle !! Wooo wooo wooo wooo wooo wooo wooo wooo wooo... ♪ *

Mais remarquant l'instance du regard de tueur de l'être qui l'avait déjà envoyé baladé, le gamin finit par se taire et à déguerpir.
Le calme étant revenu, Mercer se retourna vers son adversaire.

- Bizarrement celui-là tu ne veux pas lui fermer son bec !
- Ce n'est qu'un idiot, je n'ai pas besoin de faire quoi que ce soit pour lui.
- Ça nous fait au moins une pensée en commun. Bon, pour en revenir à nos canetons, je vous prierais, môssieur l'empoisonneur, de faire vos valises et de partir très loin d'ici avant que l'envie d'appeler la garde me prenne.
- Eh ! On n'en a pas fini tous les deux ! Et lui n'ira nul part, tu n'es qu'un vieux prétentieux qui veut faire son malin dans ce...

Mercer n'avait pas du tout aimé être traité de la sorte, il attrapa le bras du "garde du corps'' et fit retourner l'humain qui tomba très lourdement sur le sol. Durant sa chute, il se cognat le crâne contre le bar ce qui eut pour effet de l’assommer et de provoquer une plaie.

- Je... ne suis... PAS... UN VIEUX !!

Deux hommes se levèrent de leurs sièges et sortirent chacun une épée. Lorsqu'ils dégainèrent leurs lames, le public recula de plusieurs pas et le tavernier ordonna à deux des serveuses de rapidement ranger la verrerie en évidence sur et derrière le bar afin d'éviter le maximum de casse.

- Les deux brigands s'approchèrent lentement de leur proie tels des loups affamés et...
- EH ! Qui veut bien me sortir cet idiot de saltimbanque poète ?

[HRP : C'est complètement au hasard que le nom du groupe est Duck Sauce XD ]

Début du combat mythique entre un loup-garou et un humain contre deux brigands sans scrupules ni lois.

A ma droite les joueurs, qui vont commencer les premiers :

Mercer : 120
Dégâts : 45

Dilon : 1437
Dégâts : 930 (à mains nues)

Et à ma gauche les ennemis qui sont des têtes à claques :

Joey : 1500
Dégâts : 119

Magnus : 1000
Dégâts : 400

Mercer observa plus attentivement ses futurs adversaires, ils n'avaient pas l'air commodes. Le jeune homme avait des doutes sur sa survie et même si ceux de sa race était de plus en plus acceptés, il ne pouvait se permettre de se transformer, là devant tout le monde. Il se mordit la lèvres et sentant le léger filet de sang se calma pour éviter de se changer en loup. Il devait trouver une solution et rapidement.
Un homme se leva, Mercer le fixa du coin de l’œil pour surveiller les moindres faits et gestes des deux brigands. Cet homme aux habits d'ambre rouge s'approcha de lui, le jeune loup-garou se méfia quelques secondes mais lorsqu'il le vit ôter sa capuche, il le plaça du côté de ses alliés. Il semblait svelte et Mercer devina une musculature développée sous ses habits de même nuance que son capuchon. Il lui indiqua qu'il se battrait avec lui au grand bonheur du jeune homme. Mercer l'observa quelques secondes et le trouva mignon à croquer (au sens figuré bien sûr), il fallait absolument qu'il lui prépare un très bon repas à l'inverse de cet endroit mal fané et qu'il s'occupe de lui. Le loup garou, fidèle à sa race, faisait part d'un instinct de mère poule très prononcé, il se devait de veiller du meilleur de lui-même sur ses alliés et surtout dans le domaine culinaire. Une bonne alimentation était symbole de réussite quand elle n'était pas excessive bien sûr.
L'humain qui prenait sa défense avec l'air de vouloir se battre avec ses mains, une bonne façon de montrer que l'on est une personne bienveillante et juste. Et par la même occasion ceci aurait pour but de donner une très bonne leçon aux deux brigands. L'un d'eux était armé d'une épée plus "épaisse" que son compagnon, le loup-garou en conclut qu'il avait tendance à frapper trop fort et casser ses jolis jouets d'acier. Il fallait le frapper en premier.
Mercer, avec des gestes vifs, recula et passa derrière l'humain pour frapper avec le poing droit le côté gauche de la brute.

[Attaque sur Magnus]

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'Attaque - Loup-garou' :

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'Attaque - Humain' :

Magnus attaque 400 sur Dilon et Joey attaque 119 sur Mercer.

Combat en cours et adversaires toujours en course.

Allez les joueurs, encore à vous !

Mercer : 1
Dégâts : 45

Dilon : 1037
Dégâts : 930

Ennemi

Joey : 1500
Dégâts : 119

Magnus : 70
Dégâts : 400

La brute esquiva sans peine le coup du loup-garou. Il n'avait pas été assez rapide et s'en voulait. Il pensait frapper une nouvelle fois mais par derrière cependant, l'adversaire trapu se tourna vers Mercer sous l'effet du coup donné généreusement par l'humain. Il le vit serrer les poings - il avait perdu son épée lors du choc - puis se ruer vers lui. Mercer se mit en garde pour se protéger du mieux possible et apercevant qu'il se déplaçait vers la gauche, Mercer déplaça ses bras de ce côté. Malheureusement, quelques secondes après, il se retrouva tête la première sur une table qui se brisa sous le choc et se retrouva par terre plus que sonné. Que lui était-il arrivé ? Il se souvint avoir entendu une mise en garde avant de se retrouver là. Il sentit des filets de sang onduler sur son visage, il devait provenir de son front. Il se concentra et sut que cette attaque venait du partenaire de la brute. Un coup vicieux, mais très efficace. Mercer sentit ses forces le quitter, ses paupières pesaient deux tonnes et sa tête lui faisait un mal de chien. Mais il se sentait apaisé et endormi.


Une petite maison apparut, il s'agissait de la sienne, celle où il avait grandi. Il se voyait, jeune, avec son petit frère dans les bras en train de parler à son père après le repas. Il berçait son jeune frère pour l'endormir, il devait avoir trois ans quant à lui une dizaine d'année. Non, douze exactement. Il se souvenait parfaitement de ce jour où son père et lui avait eut une discussion très importante.
- Père ? Pourquoi les loups-garous n'arrivent pas à vivre avec les autres races ?
- C'est une très bonne question mon fils, nous leur faisons peur. Nous sommes dangereux pour eux car ils nous qualifient de bêtes sauvages.
- Alors les villageois ont peur de nous ?
- Non, n'aie crainte. Nous formons tous une famille à Pomeville, nous avons obtenu leur respect et leur amitié.
- Pourquoi pour les autres nous sommes des bêtes ?
- Depuis la nuit des temps, le loup est un animal craint. Personne ne sait vraiment ce qu'il veut. Alors imagines-toi à leur place devant un loup géant avec des griffes et des crocs de la taille de leur tête.
- Mais nous ne sommes pas sauvages.
- Tous les êtres de notre race n'ont pas réussi à se contrôler lors des transformations et pour certain la transformation arrive par hasard. Mais pour vous, qui êtes des loups-garous purs, c'est différent. non seulement vous êtes plus puissants, mais en plus vous savez vous contrôler dès la naissance. Pour vous, c'est un don.
- Alors c'est une malédiction pour vous, à maman et à toi ?
- Non Mercer, car ce don nous a permis de nous lier et de développer la vraie puissance des loups-garous.
- L'esprit de la meute.
- Comment tu sais cela ? C'est exactement ça, tu m'impressionnes.
- Je l'ai compris lorsque j'ai remarqué que je portais un amour immense à ceux de mon entourage.
- Hum. Alors tu sera le plus puissant des loups garous, mon fils. Nous sommes fiers de toi !

Oui, il est là pour protéger les autres, pas pour rester cloué au sol à attendre que quelque chose se passe. Il est un loup-garou, il se sent très proche de son entourage, il n'est pas n'importe qui. Il se nomme Mercer, et il deviendra le plus grand maître-queux du continent !
Mercer fit une transformation partielle : ses yeux seront ceux d'un loup-garou. Il verrait plus facilement ses adversaires et leurs actions. Cette fois, il en était sûr. Il frapperait la brute. Il viserait la pomme d'Adam pour le mettre par terre, là où était sa place.
Le jeune homme se releva péniblement, mais une fois debout effectua des déplacements vifs pour atteindre son objectif.

[Attaque sur Magnus]

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'Attaque - Loup-garou' :

Le gros à l'épée se prit de plein fouet le coup de Dilon, et il fit un sacré vol. Cependant, bien qu'il soit étourdi par le coup de Dilon, l'homme se releva. Il n'était plus armé de son épée, mais cela ne l'empêcha pas de cogner celui qui accompagnait Dilon. Il fit un vol plané qui sembla durer plusieurs secondes, avant d'atterrir contre une table.
Dilon crut un instant que l'homme n'était plus en état de combattre mais, bien que vacillant, celui-ci se releva et tenta de mettre un coup à l'homme sur lesquels ils s'acharnaient depuis le début du combat. Il lui porta un sacré coup. L'homme vola. Le guerrier allait le finir lorsqu'il vit que l'autre semblait se réveiller et vouloir attaquer son partenaire.
Sans prévenir, l'humain bondit devant son allié pour parer le coup que tentait le deuxième homme. Il para un coup, esquiva l'autre, et, sans prévenir, tenta un uppercut. Il loupa son premier uppercut : l'homme était plus rapide que prévu.
Grinçant des dents, Dilon tenta une nouvelle offensive...

[Attaque sur Joey]

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'Attaque - Humain' :

Magnus attaque 400 sur Dilon et Joey attaque 119 sur Dilon.



Allez les joueurs, encore à vous !

Mercer : 1
Dégâts : 45

Dilon : 518
Dégâts : 930

Ennemi

Joey : 770
Dégâts : 119

Magnus : 2
Dégâts : 400[/td]
[/tr]
[/table]

Malgré son acharnement sur la brute, elle resta encore debout. C'était un sacré morceau ! En parlant de morceau, Mercer tourna les yeux vers une assiette qu'il avait aperçu en tombant. Son contenu était différent du plat du jour, alors il s'approcha furtivement et prit un morceau de légume vert. Il mâcha lentement en se fixant sur les éclats colorés de goût qui éclataient dans sa bouche. C'était complètement...
- IMMONDE !!

Le loup-garou cracha le végétal comme s'il venait de prendre du poison. Ses deux adversaires, qui en avaient profité pour attaquer son compagnon, le fixèrent surpris. Comment pouvait-il s'échapper du combat et repenser à sa cuisine comme si de rien n'était. Le jeune homme se tourna avec fracas pour faire face au cuisinier qui fixa ses yeux avec effrois. Le loup-garou attrapa l'assiette, déversa par terre son contenu et s’apprêta à le lancer sur le pauvre homme - qui l'avait sûrement cent fois mérité. Mais la brute vint à son secours et essaya de se dépêcher pour empêcher ce dangereux cuistot en abattre un autre. Cependant Mercer, qui semblait avoir manigancé le coup, se retourna pour frapper en pleine figure le trapu brigand. On entendit une explosion de porcelaine et un cri bizarre comme s'il avait été pris au ralenti.
La brute, sonnée, se retrouva par terre sans pouvoir bouger. Le loup-garou savait qu'il n'aurait pas d'autre occasion, c'était le moment !

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'Attaque - Loup-garou' :

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'Attaque - Humain' :

Joey attaque 119 sur Dilon.



Allez les joueurs, courage !

Mercer : 1
Dégâts : 45

Dilon : 399
Dégâts : 930

Ennemi

Joey : 770
Dégâts : 119

Magnus : 0
Dégâts : 400

Mercer avait réussi à mettre au sol la grosse brute, cet adversaire costaud avait fini par mordre la poussière. Le loup-garou s'aperçut qu'il commençait à tourner de l'œil, le coup de tout à l'heure l'avait bien sonné. Il essaya de se concentrer pour récupérer ses forces et en finir avec le deuxième brigand. C'étaient des adversaires imposants et si l'humain n'était pas venu à son secours, il serait sûrement mort, ou pire ! Il devait songer à offrir un superbe repas à son allié pour le remercier de ses efforts, mais Mercer ne savait pas où le faire car après cette bataille il devra partir s'il ne veut pas avoir d'ennuis avec la garde. De plus il fallait qu'il passe dans une boutique pour acheter quelques ustensiles et des armes parce que se battre à mains nues, c'est pas géant !
Le jeune cuisinier fixa son dernier ennemi. Il n'avait plus la force d'essayer des feintes ou de se servir du décor. Il devait s'en occuper avec ses poings. A moins que...

Le dernier des brigands se nommait Joey, il avait rejoins un groupe pour se faire de l'argent facile. On ne peut pas dire qu'il était particulièrement fort, mais il savait à peu près s'y prendre dans les actions rapides, et précises. Il n'était pas devenu assassin, mais maraudeur. Arpentant les sentiers avec un comparse, il repérait les cibles de la bande et s'il tombait sur une charrette, son compagnon avait pour mission de distraire les voyageurs tandis que lui raflait toutes les richesses discrètement. Il faisait donc équipe avec une brute du nom de Magnus qui d'après ce dernier lui venait du nom (le nom, pas la brute). Ils avaient passé beaucoup de temps ensemble et s'étaient fait une petite fortune. Joey, sans en informer son ami, avait quitté la bande (non officiellement) et raflé quelques richesses. Il avait fait croire à Magnus qu'ils avaient une mission de la plus haute importance dans le Sud du pays.
Fatigués par le voyage, ils ont décidé de faire un détour à Stellaraë histoire de se rafraichir le gosier, et de se remplir le ventre jusqu'à explosion. Cependant ils étaient tombé sur l'un de leur ancien ami qui n'était pas très content de l'évasion de Joey et qui décida de ne rien dévoiler à leur groupe s'ils acceptaient de travailler pour lui. Ils s'étaient alors retrouvés au Canaris Gras pour discuter d'un contrat très intéressant jusqu'à ce tout se casse la figure.

Mercer prit une poignée de couverts et les lança sur le brigand. Ce n'était pas pour le faire tomber, mais juste pour le distraire. Il espérait que son protecteur saisirait sa chance.

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'Attaque - Loup-garou' :