Il faisait chaud. Cette journée d'été était très ensoleillée. Après plusieurs jours de voyage, Seely était de retour à Stellaraë.
Étrangement, beaucoup de monde se trouvait là. Peu habituée à tant de monde, la jeune vampire se cacha un peu plus sous sa capuche et préféra se déplacer sur le toits. En bas, dans les ruelles, la foule marchait, se croisant dans un sans et dans l'autre, dans un brou-ah monstre. Une ambiance festive régnait alors.

« Un festival? » pensa-t-elle.

Soudain, des cloches retentirent, au loin, résonnant dans l'ensemble de la ville. Levant la tête, Seely en chercha l'origine, sans savoir d'où ça venait. Le ciel, qui était d'un bleu sans défaut, s'assombrit de nuages, alors que des bruit de galop se firent entendre.
Une dizaines de cavaliers pénétrèrent alors dans la ville, la traversant en un éclaire. Ils disparurent au détour d'une rue.
Le monde, qui semblait s'être arrêté, reprit vie alors. Le silence qui s'était abattu après le son de ses cloches disparut. Très curieuse, Seely se dirigea dans la direction emprunté par ses mystérieux cavaliers noir qui avaient réussi à faire taire la ville, le temps d'un instant.
Elle aperçut alors un attroupement, quelques rues plus loin.
Confortablement installée sur le toit d'une auberge, Seely observait ce qui se passa sous ses yeux rouge.

Hors Rp:

[HS : effectivement, ils ne se sont pas évanouis à proprement parlé x). Mais peu importe]

Les nuages continuaient de s'assombrir, certaines personnes levaient la tête vers le ciel, on pouvait y voir des statocumulus et des cumulonimbus se rassembler pour former une grosse masse noire. On avait presque l'impression d'être en fin de journée...

La fête continuait jusqu'au moment où plusieurs personnes de la foule s'écroulèrent par terre...Ces personnes semblaient être très vieilles, et si on regardait bien la scène, on pouvait remarquer qu'à côté des personnes qui venaient de s'écrouler, il y avait au moins un homme à bec d'oiseau...

Soudain, l'un d'eux ôta son capuchon. Il tenait en sa main une faux, et il semblait être habillé comme un nomade du désert :

Spoiler:

Là, les animations cessèrent, on se demandait ce qu'il se passait. Des cris retentirent dans la cohue, les "crieurs" pointaient le doigt vers le ciel. De ces nuages gris, des aigles (2 précisément) d'un noir de jais, et munis de yeux perçants rouges fonçaient vers le sol...Une pluie de flèche sortie des murailles de la ville s'abattit sur eux. Ils s'écrasèrent alors sur le sol, criblé de flèches....

Le soleil était à son zénith, et l'air était brûlant et étouffant. Yuki, déshydratée, haleta. Ce milieu chaud était l'exact opposé de celui qu'elle venait de quitter, à savoir un sable fin et agréable, agrémenté d'un lac d'un bleu paradisiaque, à une délicieuse température. Tout près, des cloches sonnèrent. Yuki s'arrêta, soulagée. En effet, ces cloches tintinnabulantes annonçaient la proximité d'une ville. Yuki se dirigea vers celle-ci. Elle franchit les portes gardées et imposantes de la cité et se dirigea vers le premier pub qu'elle aperçut. Elle y commanda de l'hydromel et contempla la ville. Celle dernière était tout à fait adaptée à son environnement et se fondait à merveille dans le décor. Soudainement, un brouhaha s'éleva. La vampiresse, aux aguets, en chercha l'origine. Elle entendit alors des cris affolés et tourna la tête en direction du marché. Elle leva les yeux vers le ciel et son regard se posa sur des aigles noirs aux yeux flamboyants qui tournoyaient au-dessus du marché, affichant un air menaçant. Yuki se leva aussitôt pour s'approcher quand une pluie de flèches s'abattit sur ceux-ci. Ils tombèrent sur le sol dur dans un bruit sourd. Elle s'approcha et écarta les gens pour se frayer un chemin jusqu'à eux... Elle les vit alors gisant sur le sol, agonisants.... Elle fut prise de pitié. Certes, ils avaient l'air effrayants mais qu'avaient-ils donc fait pour mériter ce traitement ? "Rien, probablement" murmura une voix dans ses pensées. Elle s'agenouilla et ôta les flèches des corps, les achevant en même temps. Au moins, avait-elle mis fin à leur souffrances. 
Yuki se releva quand elle remarqua quelque chose qu'elle n'avait pu voir dans la foule auparavant. Non loin, se trouvaient une troupe de cavaliers, ainsi qu'un mystérieux homme à la morphologie déconcertante. Il s'agissait d'un homme  avec un bec d'oiseau, revêtu tel un nomade du désert. Yuki murmura:

-Mais qu'est-ce que c'est que ce bazar encore.....

Ces yeux se posèrent sur les cadavres d'aigles. Puis sur l'homme étrange. Puis à nouveaux sur les oiseaux. Ainsi de suite... Elle se demanda alors s'ils n'étaient pas liés d'une quelconque manière et si oui, comment?

Un nain arriva et après avoir fait quelques crachat et autres rejets de substances muqueuses, rengaina sa hache et demanda aux cavaliers pourquoi le ciel s'était assombri. *Pas idiot, le nain* Il lui sembla de voir du coin de l'oeil une femme, confortablement instalée sur un toit. *Ce doit etre une vampirette, vue son agilité* Le ciel continuait à s'assombrir. Le cavalier murmura, exténué: 
-Les hommes oiseaux!
 Avant de s'évanouir une seconde fois. *Cela devient une habitude. En plus je n'aurais pas assez de forces pour la seconde fois.* Alors qu'il laissait son esprit vagabonder vers ce constat, on entendit, en provenanace de la place, un bruit de chute, celui que preduirait la chute de plusieurs dizaines de personnes. *Pourvu qu'il ne soit pas trop tard* L'Elfe courut à toute vitesse vers la place. les personnes écroulées avaient chacune une fleche dans le dos. Une vampirette était occupée à les extraire. Tout à coup, un homme oiseau fit un mouvement de sa faux. Deux aigles descendirent des nuages. Ils furent criblés de flèches bien avant d'arriver au sol. Eragon remarqua que les morts étaient tous à coté d'un homme oiseau et aucun d'entre eux n'avait été touché; ce qui prouvait qu'ils étaient les instigateurs de cette attaque. *Le chef doit etre l'homme oiseau à la faux...*  
-Sus à l'homme oiseau!
Le combat s'annonçait rude. Eragon espérait pouvoir conter sur le soutien de quelques alliés...


H.R.P: On va casser de l'homme oiseau! Dilon, L'omme oiseau, ça à une saveur de poulet? 

Depuis les temps de gloires lointaines, hakuri n'avait pas entrapercut les tours des cités et les citadins agités,  plus encore, voilà de nombreuses années qu'il ne s'était pas rendu dans ces lieux parfois trop animés et cela ne lui manquait pas le moins du monde... mais des rumeurs communiquées par ses semblables, bien qu'il n'y ai eu aucun contact depuis longtemps, sont venu jusqu'à lui et l'ont forcées a se rendre dans cette grande ville qu'il connaissait autrefois si bien.

Les rues avaient changées,  les gens aussi, mais il n'y pretta que peu d'attention,  demeurant dans l'ombre car ces sombres années d'errance lupestre l'avait rendu particulièrement bestial d'apparence: vetements legers et déchirés,  barbu et sale, il sentait la forêt et le sang animal séché.  Son bras mecanique fesait retentir un cliquetis sinistre tandis qu'il avancais dans la penombre des ruelles etroites. Il assista a l'arrivée des troubles-fete et de l'apparition de ces hommes etranges et leur odeur lui rappelais le gout amer du changement, celui du cycle de la vie et de la mort, du bien et du mal... voila bien longtemps que duralas vit dans la paix et que le bien prosperait, mais l'odeur de la mort présageait une ère de douleur et de peine.
Hakuri ne s' en faisait pas trop, depuis longtemps il apartenais aux roches moussues de la forets et a la glace de la montagne, nul peine et nul douleurs n'en resulterons pour lui.
Il regarda cependent quelques indigents qui, sous un air benet et naifs semblaient se demander ce qu'il se passait alors que la terreur s'emparait de tous les idiots des alentours. Semblant tenir a leur monde, l'un d'entre eux s'apprêtait a mener combat contre ces oiseaux de mauvaise augure...
*quelle fougue, cette jeunesse*

Et d'un geste lent il disparu dans l'ombre tandis que ces yeux jaunes et le cliquetis metalique s'estompaient dans la panique ambiante jusqu'à disparaitre...

Il faisait sombre désormais. Les hommes oiseaux ôtèrent leurs capuchons, ils étaient plus nombreux que prévu dans la foule : il étaient une petite centaine, à vue d'oeil. Ils levèrent tous leur faux vers le ciel.
On entendit un grondement..Puis un éclair jaillit du ciel.

Un des hommes-oiseaux, à la tête d'aigle, monta sur un toi, et poussa un cri perçant :

-Peuple de Dùralas, vous êtes à nous ! Nous revenons de loin, et nous sommes décidés à venir venger nos ancêtres. Vous allez bientôt connaître le renouveau,la renaissance de Dùralas, et vous ne pourrez rien y faire !
Bientôt, vos terres nous appartiendrons...

Il prononça des mots inaudibles, et leva sa faux vers le ciel. Un autre éclair jaillit, et les nuages se mirent à bouger, on aurait dit qu'ils..Roulaient en arrière, c'était stupéfiant à voir...

[HS : vous l'aurez peut-être compris, il est question, de temps, de retournement de situation, de renaissance...Je vous laisse encore répondre un peu, et je fermerai ce RP, car celui-ci annonce une nouvelle ère !]

Toujours perchée sur son toit, Seely assistait à un spectacle encore jamais vu. Sous ce ciel noir et nuageux, dans cette atmosphère lourdre et ténébreuse, devant elle, et devant tout les autre habitants, ses hommes-oiseaux, qui se tenaient fièrement au centre des attentions.
L'un d'eux, à tête d'aigle, monta au même niveau que la jeune vampire, manifestement pour faire un discours
Son blabla était claire. Ils étaient là pour assouvir une vengeance, contre Dùralas. Un jour, ses terres  leurs appartiendrait?
Seely laissa un rictus moqueur s'échapper.

« Oh, vraiment? » murmura-t-elle, sa tête toujours bien dissimulée sous sa capuche.

Mais pour qui se prenaient ses créatures?
Ne sont pas encore né les être vivant qui feront plier les vampires!
Sur ceux, elle se leva, et après un dernier regard sur ses piafs, elle s'en alla, bien décidée à continuer tranquillement son voyage.

Le soleil demeurait caché, c'était bien mieux ainsi, bien que ca ne fusse pas de son fait, Hakuri ne pouvait qu’apprécier la pénombre ainsi instaurée, car il y a longtemps que sa peau ne pouvait plus supporter la lumière trop intense de l'astre de feu. Revêtant sa cape en lambeaux, il s’avança posément dans l'allée principale tandis que des cris d'animaux tous plus effrayants que les autres retentissaient dans le lointain et bien que ces satanés oiseaux l'avait devancés avec leurs masques de corbeaux ridicules, il savait que ses troupes avaient pris place autours de la ville. Qu'ils eussent choisit le même jour pour rentrer en scène ne pouvait être un coïncidence et cela ne pourra faire qu’interférer dans les sombres plans machiavéliques du métamorphe oublié qu'il était. Aujourd’hui ombre d'un temps révolu, souvenir lointain partiellement effacé dans la mémoire de cette terre paisible, trop paisible... A présent, cela devait cesser, il allait enfin parvenir à son , après avoir été relevé des gisant, il avait levé une armé dans les lointaines contrées, des troupes qui ôterais le sourire des gens heureux, qui aspirerait toute l’horreur, la pestilence, la mort et la peur du monde pour la recracher dans l'esprit de chaque être vivants de ce monde afin de l’anéantir dans le désespoir le plus absolu.

Relevant la tête, il avançait vers le centre de la place, les hommes oiseaux le regardant méfiants s'approcher et bondir sur le toit de l'aigle pour lui susurrer d'une voix a peine audible et dans une haleine de mort putréfiée :
-"Chacun son tour cher ami..."
Puis se retournant, il admira ses troupes bloquer les issues de la grande avenue centrale de leur présence morbide, nourries par la peur exacerbé des pauvres citadins en détresse.
Soulevant sa cape, il fit glisser le tissu au sol, révélant ainsi son corps meurtrit et partiellement décomposé, ses os pales visible de loin ne laissaient plus aucun doute quand a la nature de son corps dépourvue de vie tandis que son bras métallique faisait retentir un cliquetis strident de méchanisme rouillé à chaque mouvement.
-"Peuple de Duralas, quelle triste ironie s'abat sur votre tête aujourd’hui, alors que certains comédiens déguisés s'amusent à terroriser la population avec leurs jouets coupants, voila que l'ombre de la mort dresse devant vous un autre visage que celui de la vengeance, une raison bien naïve a mon gout..."
Rabaissant ainsi le vilains canetons qui réagirent doucement, il ne fut que ravis...
-"J'ai eu jadis le loisir de parcourir vos terre alors que ma race était chassé par des individus tels que vous et j'ai essayé de me venger, mais voyez vous, je me suis aperçus que cela n’était pas la raison qui allait me faire réussir dans la vie... car à cet instant, je la laissait filer entre mes doigts dans une sombre caverne dans les déserts de sables ou on nous a cantonné, bien trop profondément pour qu'on me retrouve..."
Il laissa planer un silence théâtrale sur la foule horrifiée, satisfait...
-"Mais la déesse des sable m'a trouvé là, gisant et ma fait me relever, me confiant un pouvoir incommensurable, celui de défier la mort...Mais le pouvoir a un prix, et je doit lui offrir la chose la plus simple : la vie, toute la vie de ce monde doit lui revenir pour que siège une bonne fois pour toute la mort trop longtemps rejetée par les vivants..."
A présent que sa déclaration arrivait à sa fin, il força sa transformation, faisant craquer les os décharnés de son corps et poussa une hurlement rupestre tellement puissant que le murs et toutes les parois des environs en tremblèrent auquel répondirent tous les cadavres debout des environs sur plusieurs lieues à la ronde...

Ainsi c'était fait, Dùralas subissait des changements conséquents. D'un côté, certaines personnes été touchées par le temps, et vieillissaient en mourant, laissant place à leurs descendances...Ou pas !
Tandis que d'autres rajeunissaient. D'autres encore restaient stables.

Entre la domination des machines, et les morts revenant à la vie, Dùralas était dans un beau pétrin...
FIN DU RP DE RENAISSANCE.