MA FICHE :Pseudo: Ame
Âge: 16 ans
Classe, Métier: Etudiante en Seconde le jour… geek en puissance la nuit !
Passe-temps: Dessiner en grignotant des Pim’s à la poire *miam*, lire des pavés, et bien sûr, rplayer !
Couleurs préférées: Vermeil et outremer
Un commentaire sur le forum: Que puis-je dire… ? Que ce forum me paraissait original et bien construit sans quoi je ne serai pas là ^^!
FICHE DU PERSONNAGE : Surnom: Ame (signifie « pluie »)
Âge: 19 ans
Sexe: Féminin
Race: Humaine
Ce qu'elle aime: la pluie, le son de l’eau qui s’écoule, les reflets de lumière sur l’eau… et les sucreries. Elle adore les sucreries.
Ce qu'elle n'aime pas: les personnes bruyantes, les gêneurs, les godelureaux et les coccinelles.
Code du règlement: /
Et à quoi je ressemble, au fait? Description physique : Humaine d’un mètre soixante-seize à la silhouette svelte, des mèches folâtres obsidiennes auréolent sombrement un visage pensif. Ses yeux sont de la couleur de la pluie qui parfois s’assombrit en écho à ses humeurs, mais ils prennent une teinte pers à la lumière du soleil. Elle porte une boucle d’oreille en lapis-lazuli en forme de croissant, en souvenir d’une rencontre, ainsi qu’un pendentif de topaze taillé.
Elle revêt souvent une brassière en coton noir sous une tunique outremer sans manches, qui lui arrive à hauteur des cuisses : plus longue, le vêtement gênerait ses mouvements. A la manière d’un yukata, une large bande de tissu noire ceint sa taille, où pend une bourse noire aussi. A l’attention des voleurs, la bourse n’est pas remplie de pièces d’or, mais de divers objets hétéroclites : des coquillages (au bord coupant), des fusains, des fioles emplies de sable blanc, des rouleaux de parchemins vierges la plupart… Elle est chaussée de hautes bottes en cuir noir imperméable, à la semelle épaisse pour ses longues errances sous la pluie. Ses avant-bras sont protégés par des épaisses bandes de cuir aussi, surmontant des mitaines turquoise.
Description psychologique : >CaractèreAme est comme la pluie : imprévisible.
En effet, la jeune femme est versatile : dans son cas, on peut affirmer que son humeur est aussi changeant que le temps. En période de sècheresse, elle est souvent plus austère, cependant cela a ses bons côtés : elle est moins impétueuse, plus réfléchie que téméraire. Mais quand il pleut, son allégresse est telle que plus rien n’importe, et elle se laisse aller à ses débordements de joie…
Enfin, elle pourrait être qualifiée d’écologiste dans une certaine mesure. Adoratrice de l’eau sous toutes ses formes, elle se montre impitoyable, intransigeante envers tous ceux qui oseraient la souiller impunément.
Son tempérament est assez véhément : elle est franche, et fait souvent par de son avis sans ambages. Cependant, la pluie a la qualité de tempérer ses ardeurs. (pourquoi se préoccuper des problèmes d’autrui quand le bonheur vous sourit ?)
>GoûtsElle tient les coccinelles en horreur (brr regardez ce petit corps noirâtre sous une carapace adorable mais perfide ! Comment résister à l’envie dérangeante de les écraser?) et déteste les personnes bruyantes, en particulier les ivrognes. Ame ne manque pas une occasion pour les dévisager avec dégoût, peu importe qu’ils soient plus grands, de plus grande carrure ! Ce qui lui a valu quelques incidents…
Cette jeune femme a gardé un penchant enfantin pour les sucreries : son passe-temps favori étant de déguster des pâtisseries confectionnées par ses soins, sous une pluie torrentielle…
>AffinitésPour poursuivre, Ame a un faible pour les mélancoliques, les poètes… enfin tous ceux qui aiment philosopher. Non qu’elle n’aime point les grands virils, mais les romantiques de la vie ont souvent plus de conversation que les guerriers bornés, du moins avec elle. Mais tout homme (ou femme d’ailleurs) qui la toucherait (vous avez compris) sera impitoyablement châtié. Voire occis.
Style de combat : Ambidextre, elle privilégie le combat au corps à corps. Elle se distingue par sa grâce au combat, puisque assez agile ; cependant, elle est incapable de se battre avec une seule arme, ne trouvant pas un bon équilibre. Dans ce cas, elle sera fortement désavantagée, mais préfèrera se battre avec ses poings.
Son arme de prédilection est l’épée, mais elle peut aussi avoir recours au combat à mains nues. Son avantage résidant dans sa dextérité et son agilité, elle ne peut manier des armes trop lourdes telles que les haches, les massues, les arbalètes, et les faux (sauf si de bonne manufacture donc légères).
Histoire : « Pluie diluvienne,
Pluie estivale,
Pluie torrentielle,
Coule, descends, dévale
Les cours des rivières,
Le long des fenêtres,
Fais rouler les pierres,
Fais chanter les hêtres !
Confère l’ardeur
Lave les péchés
Dissipe la peur
Et fais nous aimer…»La fillette chantonnait avec ardeur et allégresse sous la pluie. Elle grignotait de temps à autre les petits biscuits, tout en se confectionnant un collier avec un long coquillage blanc en forme de spirale.
Soudain, un bruit de verre cassé la fit se retourner. Elle contempla avec horreur la scène qui se déroulait sous ses yeux enfantins. Sa mère luttait dans l’étreinte forcée d’un homme, essayant vainement de se dégager. L’ivrogne la calma d’un sifflet puissant, qui la fit se déverser la tête en arrière, évanouie. Pétrifiée, la fillette regarda l’homme abuser de la femme inconsciente. Comment, à huit ans, pouvait-elle venir en aide à sa mère ?
L’acte achevé, il la laissa gisante sur le sol glacé et trempé de pluie. Il siffla des paroles indistinctes avant de s’éloigner… et ses yeux enfiévrés croisèrent ceux de l’enfant qui le regardait avec horreur. Un sourire désabusé naquit sur les lèvres du violeur, qui marcha à pas lents vers elle… La fillette ne pouvait pas se mouvoir. Aussi, il arriva à sa hauteur et souffla son haleine putride à sa figure pâle.
«
Tu es seule, ma jolie ? Allez, viens avec moi… » lui susurra-t-il.
Puis il posa une main ferme sur son épaule.
Ce contact dissipa les brumes qui s’étaient emparées de l’esprit de la fillette. Des larmes coulèrent sur ses joues… et elle réagit instinctivement.
L’homme hoqueta.
«
Sale gosse… qu’est-ce que… ?!»
Elle lui avait donné un coup en travers du cou.
Et elle tenait toujours le coquillage pointu dans la main.
L’homme s’effondra à ses pieds, lâchant un dernier râle.
Mais elle n’en avait cure. Elle se précipita aux côtés de sa mère, et tenta de la réveiller.
«
Mam’… Mam’ ! »
C’est à ce moment qu’elle vit le sang qui maculait la tempe de sa mère. Elle était morte.
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Elle n’avait pas de famille autre que sa mère. Elle erra longtemps, dans les villes de viles débauches, se cachant dans les ruelles sombres, volant sa maigre pitance. Elle n’osait pas s’aventurer hors des villes, premièrement par peur de ceux, et ce, qui y rôdaient, puis parce que cela étaient des milieux méconnus… Elle prit un nom d’emprunt, pour oublier les lambeaux de souvenirs de son ancienne vie. Désormais, elle s’appellerait
« Ame », qui signifie la ‘‘pluie’’.
Sept ans s’écoulèrent depuis. A quinze ans, elle avait acquis plus d’aisance tant bien que dans sa survie, que dans les relations établies : elle était assez connue, parfois appréciée, des bandes de voleurs. Il lui arrivait de les aider dans leurs entreprises : en offrant asile à un membre recherché, en détournant l’attention des victimes… sans toutefois voler à proprement dit.
En échange de ses services, les voleurs lui versaient un petit pourcentage, et cela additionné à son activité de domestique, elle percevait assez d’argent pour vivre.
Puis elle rencontra Sigurd, un elfe dont elle tomba amoureuse. Ils s’étaient rencontrés dans une rue, au crépuscule…
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Un ivrogne la siffla alors qu’elle rentrait. Il lui lança des œillades, aguicheur, puis eu la témérité de se porter à sa hauteur. Un froncement des sourcils indiqua clairement l’humeur de la jeune fille, mais, embué dans sa soûlerie, il ne s’en rendit pas compte. Il lui caressa le bras…
A ce moment, Sigurd passait dans la rue, et quand il vit le couple mal assorti, son naturel elfique de chevalier servant prit le dessus : il alla aider la jeune fille en détresse. Enfin, il voulut.
Car la jeune fille, pas si fragile et démunie que cela, avait saisi la main de l’ivrogne et avait pointé un couteau sous la jugulaire. Son regard habituellement d’un azur avenant s’était obscurci.
«
Continue à éprouver mon odorat à chacune de tes expirations pestilentes d’ivrogne et ton sang va teinter les pavés ! » siffla-t-elle.
Abasourdi, Sigurd vit l’ébréché s’en retourner dans la taverne en titubant, visiblement effrayé par la jeune fille. Celle-ci lava son bras souillé, rangea rapidement son coutelas puis se figea. Elle s’était aperçue de la présence de l’elfe.
«
Que me voulez-vous ? lui demanda-t-elle, méfiante.
-
Je… Je voulais juste vous aider… à l’instant, répondit-il.
-
Je peux me débrouiller seule, merci. »
Elle reprit sa marche. Sans comprendre ce qui dictait ses gestes, Sigurd la rattrapa, allait lui prendre le bras mais suspendit sa main lorsqu’elle pivota et le regarda telle un cerbère à qui on empièterait sur son territoire.
«
Ne me touchez pas, prévint-elle, glaciale.
-
Excusez-moi… Je voulais juste ne pas nous quitter avec un malentendu, se justifia-t-il.
-
Cela m’importe bien peu. -
Bien qu’en ceci je puisse me tromper, une jeune femme ne devrait circuler seule alors que la Lune règne sur la nuit. »
Elle le dévisagea, la méfiance ayant laissé place à la curiosité face à ce jeune homme intriguant au parlé si éloquent. Elle poursuivit d’une voix adoucie :
«
Je sais me défendre. -
Je m’en suis rendu compte, s’esclaffa-t-il doucement en se remémorant l’intercalation avec l’ivrogne. Ce rire effaça les derniers doutes de la jeune fille qui lui rendit un petit sourire.
-
Puis-je vous escorter ? lui demanda-t-il avec une galanterie démesurée.
-
Pourquoi pas. »
Mais leur idylle ne dura guère longtemps. Les activités de la jeune fille leur causèrent quelques soucis, même s’ils purent s’en réchapper à chaque fois. Ce qui causa leur séparation fut le passé de Sigurd qui le rattrapa. Ainsi, elle découvrit qu’il était un elfe recherché pour avoir dérobé quelque objet de grande valeur ; elle ignorait de quoi il s’agissait.
Tant bien même qu’elle dût faire un choix : accompagner Sigurd dans sa cavale ou le laisser partir et l’oublier. Amoureuse transie, elle opta pour le premier. Cependant, son amant ne l’entendait guère ainsi, et un jour, soudainement, il disparut de sa vie, ne lui laissant qu’une boucle d’oreille en forme de croissant, en souvenir du croissant de lune qui porta témoignage de leur première rencontre.
Aujourd’hui, elle a dix-neuf ans. Jeune herbe sauvage épanouie dans les ruelles mal famées, elle prit la résolution de quitter sa vie confinée entre quatre murailles. Peut-être durant ses errances, pourra-t-elle croiser de nouveau le chemin de Sigurd… Mais ce n’est qu’un objectif second.
Elle veut aller vivre ses propres péripéties, se forger un nom dans l’histoire peut-être, laisser un souvenir de son existence en ce bas-monde… De n’importe quel moyen.
Objectifs : >s’intégrer dans une guilde.
>perfectionner son style de combat au corps à corps : maniement d’épées, mains nues.