Pnj
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Sujet: Les Chroniques d'Erythmus le nain Jeu 23 Juin - 13:23 | |
| Les Chroniques d'Erythmus le nain Bonjour à vous, je me nomme Electun je suis un Elfe des forêts, j'ai quitté mon peuple il y a bien longtemps pour découvrir le monde afin d'en recenser les secrets, une quête vaste et morne mais qui m'a cependant apporté de nombreuses connaissances. De l'architecture des géants à celle des nains, de la magie des elfes à la technologie des orcs, j'ai vu des centaines de mystères tous plus étonnants les uns que les autres mais la chose la plus curieuse, je l'ai rencontré dans les montagnes de Baldor. Dans ce pays au relief anarchique, dans ces contrées enneigées où le froid persistant vous gèle les os lors de sa traversée. Et ce mystère se nommait Erythmus. Cet homme, ou plutôt ce nain vivait parmi le clan des rocdurs, une grande lignée naine, mais il ne nourrissait pas d’intérêts particuliers à tout ce qui touchait aux pierres précieuses, il n'était pas non plus un grand architecte, juste un nain solitaire, mis à l'écart par les sien qui le jugeaient trop "différent". Je l'ai rencontré lorsque je pus négocier un droit de passage par la mine des rocdurs, ne voulant pas se déranger pour un Elfe, il envoyèrent Erythmus m'accompagner et me guider. Nous discutâmes longuement de tout de rien si bien que je restais bien plus que nécessaire dans la mine, il me partagea sa curiosité en ce qui concernait la magie des Elfe et me supplia finalement de le laisser m'accompagner et lui enseigner mon savoir traditionnel. Je refusait de peur qu'il ne s'attire les foudres de son clan, mais il me fit la confidence du rejet où il se trouvait prisonnier. Devant tant d'honnêteté et d'innocence, je ne pus refuser qu'il ne m'accompagna mais je ne pus lui promettre de lui enseigner mon savoir. Mais en quelques années de voyages, je découvrais en mon ami nain un potentiel hallucinant, son ouverture d'esprit et sa curiosité n'avait pas de limite et il s'émerveillait de chaque découvertes la plus infime soit-elle. Il tentait de comprendre tout, d'expliquer et d'étudier. Si bien qu'il finit par trouver sa véritable passion chez les orcs où débutaient alors les prémices de la technologie. Je découvrais bientôt l'impressionnante imagination d'Erythmus qui se mit à créer des plans de machines toutes plus irréalisables les unes que les autres mais pourtant tellement bien pensées, chaque détail y était minutieusement recensé, de la mesure à la densité du matériel, du poids à la mobilité, tout y figurait. J'eus donc un jour, tenté une chose que je ne m'explique pas, je me suis muni de l'un de ses plans, un vieux, de ses début, auquel il ne prêtait plus d'attention particulière et je l'ai amené à un technophile Orc. Celui-ci fut ébahi devant autant de précision et s'enquit rapidement de savoir d'où ce plan provenait et s'il le vendait. La somme qu'il me proposa par la suite me stupéfia, car jamais dans mes rêves les plus fou je n'aurais pensé entendre ce chiffre un jour. Revenant donc avec le plan vers mon compagnon, je le vis à m'attendre près de la tente, impatient et légèrement amusé. Me demandant pourquoi j'avais fais cela, je lui expliquais alors tout sans omettre aucun détail et il en resta comme deux rond de flan. L'idée de vendre quelques plans aux orcs nous permis de nous acheter un terrain, sur les montagnes de Baldor, non loin de la mine de son clan. Je me décidais à rester vivre avec lui afin de veiller sur lui comme je l'avais promis à son départ et il continua à réaliser des machines étonnantes. Mais la plupart ne marchait pas, il manquait comme il le disait une force régénératrice d’énergie moléculaire afin de faire fonctionner le globe orbitale et la fonctionnalité atomièle de la machine. Ne comprenant mot, je ne compris pas, puis un jour, il tenta de m'expliquer les bases de la technophilie et je doit dire que j'ai trouvé cette théorie intéressante et que je pensait pouvoir y apporter quelques idées novatrices. Grâce à la magie des Elfes, nous mirent alors en mouvement de fabuleuses machines, des araignées mécaniques, des armures autonomes et plein d'autres merveilles qui sortaient de l'esprit impressionnant de mon ami nain. Nous étudiâmes ensemble de nouvelles créations, armes à feu, machinerie, transport, nous tentâmes de faire de multiples choses dans de multiples domaines afin d'aider notre prochain. Principal concurrent des orcs, nous les surpassâmes rapidement en qualité et des voyageurs venaient de loin pour acheter nos créations et en commander en grand nombre. Souvent des armes, mais aussi des systèmes automatiques de gestion des mines, des assistants de combats, des objets particuliers. Et puis un jour, un individu curieux vint nous demander un filtre d'amour, nous prenant pour de grand sorciers et génies, et la commande nous fit rire comme jamais, puis après réflexion, une idée germa en nous, loin d'être futile, cet individu nous avait apporté une autre dimension à notre art, et nous l’appelâmes biologie, chercher à maitriser les substances de notre corps afin de réveiller en nous certaines aptitudes et autres facultés particulières... Depuis, nous continuons d'exercer notre art dans la discrétion afin d’améliorer le quotidien des habitants de Duralas sans pour autant être gêné dans notre exercice. [Cet ouvrage rapporte à Hakuri 22 pièces d'or] |
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