Je m'étais aventurer en plein désert sans prendre assez d'eau, erreur fatale de débutant, quel honte, j'étais perdu, et je commençais à desespèrer, la peur me gagnais, je sentait la mort resserer son étreinte sur moi, je n'avais plus la force de marcher, je but ma dernière ration d'eau, et me coucha sur le sol.

- Merde, je ne veut pas mourir tout de suite, j'ai une vengeance à accomplir, mes frère compte sur moi.

Je repris la marche, celle ci fut compliqué, la chaleur m'écrasait et mon armure n'arrangeait pas les choses, quel joie quand je vis un puits.

*DE L'EAU, ENFIN*

Je pris la corde et remonta le sceau qui par malheur fut remplie de sable, je cria de rage intérieurement, pourquoi mettre un puits en plein désert si c'est pour qu'il soit vide, malheur, le pire c'est que plus j'avançais, plus j'avais l'impression que je tournais en rond, et c'était le cas, puisque je me retrouva devant le même puits assécher, je n'avais plus la force, je me coucha contre le puits, ma vue se brouillant par la même occasion.

- Quel mort de merde, et dire qu'on c'est sacrifié pour moi, Créateur, aider moi.

Je soupira, la main sur mon ventre arrondi. Bientôt quatre mois... Et j'étais dans ce désert depuis deux jours. Je ne m'en plaignait pas, la chaleur est très bonne pour les Naga. Le seul problème est qu'elle me donne envie de faire une bonne sieste... Une énorme sieste... Mais il ne fallait pas, c'est la chaleur qui fait cette effet sur les Nagas... Cette paresse... Cette fatigue... Je bailla, les yeux mi-clos. Peut-être vais-je en faire une finalement. De sieste. Il me fallait juste un endroit où m'adosser... Je vis un puits au loin et me dirigea vers lui avec lenteur... Fichu chaleur... Elle me rendait paresseuse... Quand j'arriva près du puits, j'entendis des gémissements, je le contourna et vis un homme sur le déshydraté. Je soupira, prenant ma gourde pour le faire boire et lui mettre de l'eau sur le visage.

"Surtout ne bougeait pas... Détendez-vous..."

Je sentait mon âme partir, rejoindre mes frères tombé au combat, rejoindre le Créateur, Je gémissais de douleur, c'était la fin de courte existence, la fin d'une vengeance inachevée, d'une voix étouffé je dit:

- Misère, que la peste s'abat sur toi Garol

Mes yeux se fermèrent, mon souffle devenait de moins en moins régulier, quand tout d'un coup, je sentit de l'eau sur mon visage puis près de mes lèvres, j'en déduisait que l'on me donnais à boire, je bus sans retenu et tenta de bouger.

- M-merci, v-vous êtes....la bénédiction....du Créateur

J'ouvris avec difficulté mes yeux, le soleil aveuglant m'empêchait de voir la personne, la seul chose flagrante, c'est que c'était une femme, mon souffle repris sa vitesse normal.

Je le regarda reprendre ses esprits un moment. Bien, très bien, maintenant qu'il est mieux et hors de danger je n'ai plus à m'approcher de cet homme et je vais pourvoir faire cette fameuse sieste. Surtout que je sentais le bébé s'agiter, sa queue frôlant les parois de mon estomac. Je gémis à ce soudain contact, ma main allant à mon ventre. Je m'adossa contre le mur, soupirant à cette sensation étrange et fort peu agréable.

Je regarda mon ventre en soupirant, transpirant un peu à cause de la sensation. Ma main caressa mon ventre un moment pendant que je fermé les yeux un moment, sifflant un peu aux mouvements de l'enfant en moi, mouvements qui devenaient insistant et éprouvant.

"Mais qu'est-ce qu'il y a... Tu me fais... Pas mal mais ça me fatigue beaucoup, même trop dans ce désert... Alors arrête..."

Je soupira de soulagement quand le bébé cessa ses mouvements... C'est incroyablement éprouvant et fatiguant, surtout dans ce désert où la chaleur devient rapidement infernal. Et qui dit chaleur infernal dit envie de sieste monumental pour un Naga... Comme maintenant...

Bren reprit rapidement ses esprits et put mieux voir la jeune femme assis près de lui, elle était enceinte, une naga en plus, il n'avait plus vue ça depuis des lustres, il se souvenait qu'il c'était pris un méchant coup de la mère, d'où son petit recul mais malgré cela, il continua de la regarder, plus le ventre qu'autre chose, il soupira, lachant dans un soupire.

"Une famille......"

le chevalier se leva rapidement, se craquant les épaules, même si il ne connaissait pas la personne, une femme enceinte dans un désert est une situation dangereuse, le chevalier décida de monter la garde, armée de sa fidèle épée à deux main, la faisant virevolter d'une main à l'autre, souriant presque du calme régnant dans ce lieu, préférant des fois ce calme à un combat sanglant.