Yuki dormait profondément. D’un sommeil sans rêve. Elle flottait dans le monde de l’Inconscience, incapable de regagner le sol de la Réalité. Elle ne pensait à rien. Seul son esprit fonctionnait. Yuki entendait quelque chose de ténue. Une voix douce qui murmurait:

-Yuki, Yuki….

Elle semblait familière. Lentement et curieuse, elle regagna le Monde des éveillés. Elle souleva les paupières et distingua……. Un visage qui lui était tout à fait étranger. Yuki cligna des yeux…. Etait-ce le fruit de son imagination? Elle scruta le visage penché au dessus d’elle. Le visage buriné, il avait les yeux noisette et pétillants. Une mèche rebelle s’étalait devant les yeux. N’étant pas de la première jeunesse, le docteur semblait toutefois bien conservé pour son âge, de plus il était séduisant. Elle l’observa mieux. Elle remarqua alors les pointes qu’elle avait prises pour de cheveux, c’était en y regardant mieux des oreilles pointues! Prenant enfin conscience qu’elle était à la merci d’un elfe, elle se recula vivement. Le médecin se redressa et leva la main en signe de paix.

-Calmez-vous ! Je ne vous veux aucun mal !

Yuki se rappela ce qui s’était passé. Elle avait marché avec le garçon blond en dehors des cavernes. Elle avait vu la Lune pleine et s’était sentie mal. Puis plus rien. Le noir total. Elle avait dû perdre connaissance. Yuki leva des yeux inquisiteurs sur l’Homme de sciences. Il ne semblait pas agressif. Yuki se releva et regarda les alentours. Elle était cernée par une multitude d’arbres reconnaissables entre tous. C’était ceux d’Endorial. Elle comprit mieux la présence de l’elfe car cette ville grouillait d’elfes étant donné que la Forêt Sylfaën ne se trouvait non loin. [/font][/color]

-Que fais-je ici ? demanda-t-elle d’un ton éperdu. Où est le jeune garçon qui m’a escorté? Pourquoi ne m’a-t-il point emmenée dans un simple hôpital au lieu de venir vous quérir ici?

Le toubib la regarda avec compassion, ce qu’elle détesta aussitôt: elle avait en horreur ceux qui avaient pitié d’elle.

-Il s’est absenté. Il vous a veillé des jours durant, mais comme vous ne vous réveilliez pas, il est parti tôt se matin prétextant qu’il avait à faire. Il vous a emmené ici car vous étiez en mauvais état et qu’il ne voulait courir le risque d’aller dans un hôpital humain (qui ont déjà une dent contre vous) où ceux-ci profiteraient de votre faiblesse temporaire pour s’attaquer à vous. Je vous ai soignée et je pense que vous vous en sortirez d’ici 3 semaines.

Yuki resta un moment ahurie, incapable d’assimiler ce qu’elle venait d’entendre :

-QUOI ? Mais c’est impossible !

Le médecin lui jeta curieux regard:

-Pourquoi ? Etes-vous préssée?

Yuki réfléchit, pourquoi ne pouvait-elle justement pas rester? Elle ne voyait pas ce qui l’avait poussée à objecter. Plus elle fouillait, plus elle en décernait la véritable raison: en réalité, elle pensait que le garçon (dont elle ne savait toujours pas le nom), ne resterait sûrement pas auprès d’elle si elle devait rester aussi longtemps dans cette ville sans possibilité de repartir de si tôt.. Il n’avait accompli que son devoir en l’amenant ici. Si ça se trouve, il était déjà parti et l’avait quitté définitivement. Peut-être ne le reverrait-elle plus. Yuki se sentit envahie d’un immense chagrin. Sans le savoir, même si elle ne le connaissait que depuis quelques jours, elle s’était indéniablement attachée à lui. Elle reporta son attention sur le médecin et tenta de masquer sa tristesse:[

-Non, je n’ai rien de pressant.

Le médecin se frotta les mains.

-Paaaaaaaarfait ! Vous êtes la première vampiresse que j’ausculte.

Ainsi c’était cela, ce médecin ne s’intéressait qu’à elle parce qu’elle était un objet rare. Elle se rappela que toute sa vie, jamais elle n’avait suscité de l’admiration de quiconque pour ce qu’elle était au fond d’elle-même. Elle détourna son regard de l’elfe et se mura dans un silence pour goûter seule le goût de la Solitude.

Malgré la violence des précipitées qui menaçait la forêt d'Endorial, Len se promenait dans la rue, logeant dans ses mains, un parchemin jauni où était inscrit à l'encre noire, des notes, concernant les produits de soins que l'elfe lui avait quémander pour soigner sa voluptueuse déesse nocturne et des sacs contenant ses substances. Il analysait, mot après mot, afin d'être sûr qu'il n'ait point oublier l'essentielle puisqu'il s'en voudrait pour le restant de sa vie. Puis, il s'engouffrait, sous la pénombre des arbres sylvainnes, jusqu'à ce qu'une modeste boutique, attira son attention. Le jeune vampire s'en approcha tandis que ses prunelles, d'un bleu aussi limpide que l'eau, étaient attirées par une magnifique robe mauve en satin dont le bas était brodés de fils d'argent. Celle – ci était accompagnée d'un cache – cou et d'un bracelet en dentelles, de même teinte. Pendant ce temps, il restait là, planté comme un piquet, ayant comme seule hallucination, la fine et gracieuse silhouette de la jeune vampiresse portant la tenue en question. C'est alors qu'il fut prit d'une réflexion, ôtant pour sa silencieuse réponse.

On ne le vit que, quelques minutes plus tard, sous l'abondante pluie, accompagné d'un paquet, orné d'un voluptueux ruban. Il poursuivit, ainsi, sa progression à travers les inquiétantes ombres lugubres dont ses formes s'accentuaient avec ce ciel diurne. Mais, Len n'en avait cure. En effet, puisque le jeune vampire avait la tête baissée, comme s'il était plongé dans d'innombrables songes dont la réponse restait complexe. C'est alors que les idées se bousculèrent, sans cesse, ne remarquant point qu'il était parvenu à sa destination. En effet, il se trouvait devant une humble demeure, sculptée dans du chêne et dont les nectars de chèvre – feuilles et de lichens s'entremêlaient aux chants sylvestres des elfes. Trempé jusqu'au os, il pénétra à l'intérieur, ayant pour champs de vision sa belle endormie et le médecin dont il l'avait confié.

« J'espère que ce charmant docteur ne vous ait point importuner par sa présence, déclara Len avec un charment sourire, avant de pivoter vers celui – ci ainsi qu'en lui brandissant tous ses sacs. Mais, conservant, néanmoins, le paquet. Voici, les médicaments et les autres ustensiles dont vous m'aviez quémander afin d'assurer sa guérison. J'espère de ne m'être point tromper puisque je ne suis guère doué conservant les outils médiales elfiques.»

Suite à ses paroles, le jeune vampire lui lança un regard qu'il pouvait signifier qu'une seule chose :

Est – il possible de nous laisser seul, à moins que ses blessures soient trop importantes pour être soigner dans les médias?

Comprenant ce message silencieux, l'intéressé s'éclipsa vers la pièce d'à côté. Une fois qu'il eut disparu complétement, Len s'avança vers la jeune vampiresse, s'installant à son chevet, comme il l'avait fait des jours auparavant, avant de lui tendre le paquet abîmé par la pluie qui inondait ses contrées.

« Je dois avouer, débuta celui – ci avec un timbre remplis de sincérité, que je me suis inquiété au sujet de votre état, croyant que j'allai vous perdre ….. »

Comprenant ce qu'il venait de lui déclarer, il baissa sa tête, afin que son interlocutrice ne puisse guère constater la rougeur de ses joues. Il lâcha un doux soupir, avant de poursuivre :

« J'espère que ce présent vous plaira et veuillez le considérer comme un cadeau de bon retour parmi nous. »

Puis, il lui gratifiait un de ses merveilleux sourires agélus.

A ce moment là, une jeune garçon bien familier fit irruption dans son champ de vision. Chargé, il portait une multitude de sacs remplis de paquets.

« J'espère que ce charmant docteur ne vous ait point importuner par sa présence, déclara Len avec un charment sourire, avant de pivoter vers celui – ci ainsi qu'en lui brandissant tous ses sacs. Mais, conservant, néanmoins, le paquet. Voici, les médicaments et les autres ustensiles dont vous m'aviez quémander afin d'assurer sa guérison. J'espère de ne m'être point tromper puisque je ne suis guère doué conservant les outils médiales elfiques.

Puis Len demanda au médecin s'il pouvait les laisser seuls. Discret, il obéit et se retira. Puis il avança vers elle et s'installa à son chevet. Il lui tendit un paquet, probablement des médicaments. Yuki le posa à côté d'elle.

« Je dois avouer, débuta celui – ci avec un timbre remplis de sincérité, que je me suis inquiété au sujet de votre état, croyant que j'allai vous perdre ….. »


Puis il baissa la tête. Yuki le regarda fixement songeuse puis sourit. Elle pouvait aisément deviner qu'il était gêné de ce qu'il venait de dire. Elle posa sa main sur la sienne.

-Vous n'auriez pas dû vous en faire. Le docteur m'a annoncé que je serais guérie d'ici trois semaines. Bien qu'il soit hors de question que je reste ici 3 semaines. 2 tout au plus. Je dois avouer que moi aussi j'ai eu peur.

Elle eut un rire rauque. Il ajouta:

« J'espère que ce présent vous plaira et veuillez le considérer comme un cadeau de bon retour parmi nous. »


Yuki saisit la boîte magnifiquement décorée. Elle devait provenir d'un magasin. Délicatement et lentement, elle ouvrit le présent pour en savourer toute la surprise. Yuki écarquilla les yeux lorsque son regard se posa sur la magnifique robe mauve faite de satin et de fils d'argent, accompagnée d'un cache-cou et d'un bracelet en dentelle. Tout était assorti. Yuki leva les yeux sur le garçon, les yeux brillants et pleins de larmes.

-Tu n'aurais pas dû. Cela a du coûter cher. Je te le rembourserai comme je te paierai le fait que tu m'ait aidée.

Jamais personne ne lui avait offert de cadeaux mis à part Jacob. Et leurs goûts à eux deux étaient si semblables. Jake aussi trouvait que le mauve la mettait en valeur. Elle se releva sur le dossier du lit. Et contempla la robe. Il fallait qu'elle l'essaie. Lentement, elle extrait ses jambes des couvertures. Elle mit les pieds à terre et avant que Len ne puisse dire quoi que ce soit, elle se mit debout.

Et tout se mit à tourner autour d'elle, sa vision se brouilla et elle s'affaissa.

Les mains tremblantes, la voluptueuse vampiresse saisit le paquet, tout en lui annonçant, qu'elle serait guérie, d'ici trois semaines, malgré son désire de séjourner, moins que le délais prévu dont lui avait prescrit le médecin. C'est alors que Len lui gratifiait une expression compatissante en lui prenant, délicatement, sa main, qu'elle avait déposé sur la sienne, quelques secondes auparavant, avant de plonger, de nouveau, dans ses splendides prunelles marrons, afin d'être capable de déceler sa réaction, lorsque celle – ci, découvrirait le présent qui lui avait offert. Une fois l'acte produite, ses yeux s'écarquillèrent, laissant ses joyeuses larmes s'écoulaient le long de sa douce peau blanchâtre dont elle avait accompagné d'une mélodieuse parole qui fit sourire le jeune vampire.

« Tu n'aurais pas dû. Cela a du te coûter cher. Je te le rembourserai comme je te paierai le fait que tu m'ais aidée. »

C'est alors que Len brandit sa main vers elle et lui caressa, avec une grande tendresse, sa larmoyante joue, avant le lui répondre d'un timbre rassurant :

« Ce n'est point la peine de vous faire tant de soucis pour si peut de chose puisque le fait de vous voir aussi radieuse que l'astre lunaire et en pleine guérison, me suffisse humblement. »

Suite à ses paroles, Yuki se redressa sur le dossier de son lit, contemplant sa robe, remplis d'envie. Lentement, elle extrait ses jambes de ses couvertures et mit ses pieds à terre, avant que Len ne puisse dire quoi que ce soit, elle était déjà debout. Cependant, point pour longtemps, puisque sa ravissante déesse nocturne vacilla, s'apprêtant à s'effondrer sur le sol. Heureusement que le jeune vampire se trouvait, à sa proximité, lorsque les effets commençaient à s'apercevoir. Il la pris dans ses bras et la déposa sur son lit, quand l'elfe fit irruption dans la salle. Ce dernier se précipita à son chevet et prit soin de jouer son rôle en commençant à l'ausculter. Mais, à ce moment précis, Len décela de l'inquiétude, à travers ses traits et ceci se confirma lorsqu'il pivota dans sa direction, lui quémandant un vampire qui aurait l'amabilité de lui offrir son sang, sinon elle allait mourir. Sans aucune hésitation, le jeune homme enleva son haut d'emprunt et dévoila un poignard de sa poche. C'est alors que cet imbécile d'elfe lui saisit son poignet l'arrêtant dans son élan.

« Monseigneur, commença le médecin elfique, je ne sais point si vous aviez compris, mais je vous ai quémandé un vampire et non, pour vous blesser, un mortel.»

Sur ses paroles, Len le fixait, avec un regard remplis de véhémence, afin qu'il puisse comprendre son erreur.

« Je suis un vampire. Déclara Len, d'un timbre dont il avait accentué par un sentiment d'amertume. Et si vous m'empêchiez de la sauver par votre fatale erreur, je crois que je vais me faire un malin plaisir de déguster un elfe haché, au menu. »

Et pour que sa menace devienne véridique, il lui dévoila ses crocs, suivit d'un bruit de satisfaction. Après, il s'approcha de la jeune vampiresse endormie, il s'égratigna le poignet, la redressa en la plaçant sur son torse, le plaça son poignet sur ses douces lèvres et s'approcha de son oreille, pour qu'elle, seule, puisse ouïr ses paroles.

« S'il te plaît, bois ce sang, avant qu'il ne soit trop tard. Je t'en supplie car je ne veux point te perdre parce que je …..... »

La suite de ses douces paroles qui consonaient, comme une mélodie de sincérité et de complainte, se perdirent dans l'atmosphère et fut mise en sourdine par le baiser qu'il lui déposa sur la joue dont il avait accompagné d'une larme.

Len se pencha vers elle pour essuyer la larme qui perlait le long de sa joue. Son attitude si attentionnée, émut Yuki.

« Ce n'est point la peine de vous faire tant de soucis pour si peut de chose puisque le fait de vous voir aussi radieuse que l'astre lunaire et en pleine guérison, me suffisse humblement. »


Gênée par son compliment, Yuki rougit et baissa violemment la tête. Elle resta stupéfaite. Elle n'aurait jamais cru que étant vampire, elle puisse rougir. Cela confirma les soupçons qu'elle avait depuis un bon moment: Il lui restait tant de choses à apprendre. Ses yeux descendirent le long de sa poitrine et elle poussa un soupir en voyant les bandages. " En tout cas, ce n'est pas maintenant que je vais pouvoir partir de chez ce foutu elfe" pensa la vampiresse. En effet, elle ne tenait pas les elfes en haute estime et cela la répugnait de dépendre de l'un d'entre, eux. Elle détestait que ses adversaires la voient en état de faiblesse. Emerveillée par le présent et se levant trop promptement, Yuki chancela et tomba...... dans les bras du séduisant vampire. Qui la déposa sur le lit avec délicatesse. En sentant ses genoux flancher, Yuki avait fermé les yeux par pur réflexe. Quand elle les ouvrit, elle rencontra le regard perçant du vampire, merveilleusement coloré. Il lui semblait encore une fois qu'elle aurait pu s'y noyer.... si l'elfe n'était pas apparu. Il se précipita vers elle, une lueur d'inquiétude dans ses yeux verts en amande. Il se pencha sur elle et entreprit de l'ausculter. Cela mit Yuki mal à l'aise que quelqu'un la touchât. Tandis qu'il la palpait et la questionnait, elle répondit en se trémoussant dans tous les sens. On voyait bien que l'elfe allait annoncer quelque chose de grave Un peu effrayée, elle chercha le vampire. Elle fut rassénérée lorsqu'elle put constater qu'il ne s'était pas enfui à toutes jambes devant cette vampiresse qui n'attirait que malheurs. L'elfe révéla enfin ce qu'il fallait: Deu sang vampire sinon, son espérance de vie risquait largement d'être écourtée. En voyant Len sortir un couteau, Yuki sut ce qu'il allait faire. Le déluge menaçait un nouveau: Elle était très émue. " Il ferait ça pour moi?" Elle savait comment les vampires répugnaient à donner leur sang qui possédait des facultés médicinales très efficaces. Ne pouvant parler sinon sa voix allait chevroter, la jeune fille (de 150 ans) aggrippa son autre poignet. Elle ne voulait pas qu'il lui donne son sang. Elle ne pouvait lui imposer cela. C'est là que l'elfe fit une remarque que Yuki n'entendait pas à cause du bruit qui bourdonnait dans ses oreilles. Puis Len découvrit ses crocs et Yuki devina qu'il menaçait l'elfe bien qu'elle ne sache pourquoi. Il s'ouvrit une plaie dans le poignet, entaillant une veine. Le sang se mit à couler abondamment. Puis elle ne vit plus rien car sa vision se troubla et se teinta de noir. A son oreille, une voix lui murmura:

« S'il te plaît, bois ce sang, avant qu'il ne soit trop tard. Je t'en supplie car je ne veux point te perdre parce que je …..... »


Yuki ne savait pas si cela était le fruit de son imagination. Sûrement. Il était totalement absurde qu'un presque inconnu lui fasse pareille déclaration. Se sentant mourir, Elle ne se fit pas prier et commença à aspirer une grande quantité d'hémoglobine. En même temps elle sentit la fraîcheur d'un baiser caresser sa joue. Et là, elle sut qui en était à l'origine...

Instantanément, une main tremblante lui agrippa faiblement son poignet, ce qui arrêta Len dans son acte. Du coup, il leva doucement ses limpides prunelles plongeant ainsi, dans le regard de sa douce et voluptueuse ange des ténèbres qui lui indiquait sa réticence. Ce qui le fit sourire car il savait pourquoi elle réagissait de la sorte. En effet, la plupart des vampires était pourchassés pour leur sang qui pouvait guérir certaines et dangereuses blessures et c'est par ailleurs, la raison pour laquelle que certains d'entre eux, trouve ce geste répugnant, même pour sauver leurs congénères. Cependant, il n'était point comme eux et il allait le prouvait en se coupant une veine. C'est alors qu'il aperçut un merveilleux sentiment aux travers des prunelles de la jeune vampiresse. Il fit égoutter quelques gouttes d'hémoglobines mais cette dernière restait à l'écart, ne désirant point le prendre. C'est alors qu'il l'avait supplié avec une grande sincérité et s'il avait poursuivit ses propos, il aurait même déclarer une chose qu'il était sûr qu'elle ne pourrait accepter. La voyant pâlir et ses yeux de teintes rubis mêlé dans les flammes, le jeune vampire posa son poignet sur ses douces lèvres, la prenant également, dans ses bras, afin de l'empêcher de vaciller, attendant patiemment qu'elle s'en appropria par ses propres moyens. Ce fut alors qu'elle lui agrippa son membre et planta ses crocs aiguisés dans sa tendre chair qui lui procurait une ravissante souffrance douçâtre mêlée de pleins d'autres émotions qu'il ne pourrait d'écrire car elles devinrent, de plus en plus, complexes. Découvrant cette scène trop intime, le médecin elfique annonça qu'il quittait la pièce dans une révérence qui indiquait le rang élevé du jeune homme: celui de souverain, entraînant, par la même occasion, une irritation envers ce dernier qui se faisait comprendre à travers le rictus qui scrutait ses lèvres. Len espérait fortement que Yuki ne l'ait point remarqué puisqu'il n'avait jamais aimé se servir de son rang à par pour des raisons convenables mais, sinon, il se met sur la même place d'équilibre que les autres. Une fois que sa splendide déesse nocturne eut terminé de s'abreuver de ce liquide rougeâtre, il s'approcha lentement dans sa direction et lui caressa sa longue chevelure. Puis, il lui gratifia un magnifique sourire angélus, avant de lui proposer d'un timbre enchanteur :

« Je me demandai si ceci vous intéresseriez de m'accompagner à l'extérieur pour prendre un peu d'air pure. Je suis sûre que ceci vous apportera un bien – être qui accéléra sûrement le processus et vous éloignera, également, un petit moment de ces elfes.»

Soudain, une douleur prédominante envahissait sa poitrine et ceci s'accentua, lorsque, l'enchanteresse brise qui n'était d'autre que le souffle de sa chère et tendre Yuki lui frôlait sa peau, accompagnée d'une gène qui lui fit monter le rouge de ses joues. Succombant à cet insupportable ainsi que de cet incessante désir qui lui dictait son cœur, le jeune vampire prit, délicatement, son somptueux visage, entre ses deux mains et l'embrassa dans une tendresse fondée sur une passion confuse. Après, il se détacha d'elle, avec regret, accentuant son regard attendri où les sentiments se défilaient, les unes après les autres, comme un livre ouvert et lui déclara, proche de ses oreilles :

« Parfois, la présence d'actions est plus forte que celle de l'omnisciente parole. »

Le médecin elfique s'éclipsa en raison de cette scène trop intime à son goût. Il partit après une révérence devant Len. Les sens de Yuki s'éveillèrent d'un seul coup. Il était fort rare qu'un elfe s'incline devant un vampire (souvent leur ennemi mortel). Soit l'elfe lui était redevable, soit il lui témoignait un grand respect. Yuki ne manqua pas cet échange pour le moins inhabituel et le plaça quelque part au fond de sa mémoire. Yuki remarqua qu'elle était toujours suspendue au bras de son preux chevalier. Il était délicieux et s'il n'en était tenu qu'à elle, Elle ne se serait jamais arrêtée. Mais elle avait toujours fait preuve de bon sens, et dans un certain sens, elle lui devait déjà beaucoup. Aussi, elle retira ses canines, et essuya la goutte de sang qui coulait à la commissure de ses lèvres. Elle murmura:

-Merci...

Il passa délicatement les doigts dans sa chevelure ébène et raide. Yuki fronça les sourcils, cela ne dépassait-il pas les conventions? En temps normal, Yuki lui aurait assené une gifle phénoménale mais cette fois-ci, elle ne lui en tint pas rigueur, trop concentrée sur ce sourire charmeur et envoûtant.

« Je me demandai si ceci vous intéresseriez de m'accompagner à l'extérieur pour prendre un peu d'air pure. Je suis sûre que ceci vous apportera un bien – être qui accéléra sûrement le processus et vous éloignera, également, un petit moment de ces elfes

Yuki hocha la tête, elle aurait fait n'importe quoi pour voir se dessiner un sourire sur ce visage angélique. Elle se dit qu'il n'avait pas tort. Comment avait-il deviné que la présence des elfes à proximité la mettait mal-à-l'aise? Yuki éprouva une grande peur, jamais personne n'arrivait à anticiper ces réactions. Si le jour où elle devrait l'affronter survenait, bien qu'elle en doutât fortement, il pourrait lire en elle comme un livre ouvert. Et cela l'effrayait plus que tout.

Len sembla se raidir d'un seul coup et Yuki devint inquiète. Que se passait-il? Mais aucun danger ne menaçait pourtant. Des rougeurs lui vinrent aux joues. Se sentait-il donc mal? Sans avoir le temps de s'interroger plus, Yuki vit avec surprise des lèvres s'abattre sur les siennes. Elles étaient à la fois fougueuses, mais délicates, passionées mais tendre. Trop surprise, Yuki ne réagit pas. Elle s'abandonna même à ce baiser. C'est de cela qu'elle avait besoin: Un peu de chaleur et de tendresse dans sa vie. Puis Len s'écarta comme à regrets et lui murmura à l'oreille:

« Parfois, la présence d'actions est plus forte que celle de l'omnisciente parole. »

Yuki rougit. Mais ne fut pas gênée qu'il excuse son acte impulsif. Elle lui souria même et ses yeux retrouvèrent leur pétillant:

-Bien sûr...

Lentement, sans le quitter des yeux, bien qu'elle sut qu'il était bien malpoli de dévisager les gens ainsi, et de surcroît un homme ( Seigneur, que dirait-donc sa mère si celle-ci fut encore en vie?!), Yuki passa les jambes par-dessus le rebord du lit.

-Je me sens mieux désormais, grâce à vous... Pourriez-vous s'il vous plaît m'aider à me remettre sur mes deux jambes? Il m'en coûte beaucoup d'être dépendante des autres. Aussi le plus tôt je réussirais à marcher, mieux ce sera.

Elle se pencha et leva la tête vers le jeune homme guettant son soutient. Elle croisa à nouveau son regard animé d'une flamme qui brûlait d'un ardent désir:

-Si je puis me permettre, vous avez des yeux... remarquables.

Se rendant compte que la coutume voulait que ce soit l'homme qui fit des compliments à la femme, Yuki devint rouge.

Suite à sa alléchante proposition qui suspendait comme une tentation dans l'atmosphère, Len distingua une pointe de malaise dont il eut l'impression de l'avoir provoqué, sans le désirer. En effet, sa tendre et douce ange des ténèbres possédait une brillance d'étincelle qui traversait ses yeux dont elle poursuivit, avec un léger hochement de tête, qu'on aurait dit une resplendissante poupée de cire. Pris d'un ardent désir, le jeune vampire saisit ce doux visage de bonté et s'abreuva de ses lèvres auxquelles il plaçait des émotions complexes, liées à la douceur et à la passion qui étaient prédominantes. Puis, il se détacha de cette dernière, avec regret, afin de constater sa réaction, face à son acte, qu'on pourrait qualifié..... d'impulsif !? Il s'attendait à ce qu'elle lui assénait une gifle ou une chose se rapprochant de la sorte afin de lui montrer à qu'elle point elle était indignée par son futile geste stupide, mais, à sa grande surprise, elle ne fit rien. Au contraire, sa voluptueuse vampiresse se laissa submerger. D'ailleurs, c'était la première fois qu'il réagissait, ainsi, face à une personne appartenant à la gente féminine, mais, d'un autre côté, qui ne pourrait point s'abandonner à une beauté nocturne comparable à une déesse ? Surtout qu'elle était merveilleuse, encore, lorsque le rouge lui montait à ses joues, acceptant ses plates excuses. Lentement et sans le quitter du regard, Yuki passa ses divines jambes, par dessus le bord de son lit et lui quémanda, d'une timbre aussi tendre qu'un chant mélodieux, qu'on ne pourrait guère refuser, s'il était capable de l'épauler jusqu'à la sortie suivit d'un compliment, concernant ses prunelles d'un bleu limpide. Ce fut avec un angélus sourire qu'il s'approcha de sa idolâtre créature noctambule afin de la soutenir et d'une voix amusée, remplis d'un curieux sentiment sensuel, il lui déclara, proche de son oreille :

« Si ceci ne vous dérange point, je ne mérite guère tant d'éloges et par ailleurs, ne serait – ce pas le damoiseau qui complimente, avec mérite, sa radieuse jeune femme qu'il désire conquérir son cœur ? Si vous désiriez mon avis, ce serait dommage d'empêcher une telle déclaration dont vous ne pouviez point vous échappiez car vous êtes la beauté des anges incarnés et dont le renfermement de ses douces paroles à votre égard serait fort regrettables de ne point les ouïr .»

Suite à ces sincères propos, Len la guida vers la sortie. Lorsque le médecin elfique surgit de la pièce s'apprêtant à annoncer une interdiction. C'est alors que le jeune vampire le coupa de son menaçant regard, à vous glacer le sang, plongeant ainsi son interlocuteur, dans une puissante crainte, mêlée d'un respect puisqu'il connaissait ses deux personnalités : celui de souverain et celui de « shinigami ». Comprenant sa fatale erreur dont son expéditeur pouvait le prendre pour un défi, la sylvainne créature s'inclina, avant de s'éclipser dans la pénombre de sa humble demeure. Satisfait de la réaction de ce dernier, Len poursuivit son chemin vers extérieur. Ce ne fut que lorsqu'il produit cette acte qu'il saisit sa voluptueuse ange des ténèbres, dans ses bras, comme l'aurait fait un digne époux afin de présenter la nouvelle demeure à sa compagne, avant de se précipiter, à travers la population dense et boisée des grands pins, de manière à ce que Yuki profite de ce resplendissant diaporama qui défilait devant elle, comme un rideau de conte de fée. Puis, Len descendit de son perchoir, parvenant, dans une clairière, parsemée de lueurs multicolores qui dansaient autours de diverses plantes qui ne germait que lorsque l'astre lunaire dominait les contrées, gratifiant, ainsi, un fabuleux spectacle, où même des pétales de roses virevoltaient dans une touche de romantisme. C'est au coeur de cette fantastique beauté qu'il la déposa délicatement sur le sol. Quand, un léger vent, vint lui caressait sa peau, redressant les poils de son échine. Ce qui lui fit ôter la veste d'empreint que les elfes lui avaient procurait et la plaça sur les frêles épaules de sa nocturne déesse angélus, afin que cette dernière n'attrapes pas froid. Après, il lui dévoila de sa poche une ravissante rose aussi rouge que le sang dont il l'attacha dans sa chevelure, caressant, à son passage, ses douces mèches, comme aurait procédé un peigne fin dont il termina sa lignée avec un tendre baiser. Soudain, un doux chant musical retendit, déclenchant un merveilleux sourire sur les lèvres du jeune homme. Il se retourna et plongea dans les splendides prunelles de la jeune vampiresse, avant de lui brandir sa main en signe d'invitation auquelle il ajouta, d'un timbre fort séduisant qu'enchanteur :

« Désiriez – vous être ma cavalière pour cette resplendissante soirée ? »

« Si ceci ne vous dérange point, je ne mérite guère tant d'éloges et par ailleurs, ne serait – ce pas le damoiseau qui complimente, avec mérite, sa radieuse jeune femme qu'il désire conquérir son cœur ? Si vous désiriez mon avis, ce serait dommage d'empêcher une telle déclaration dont vous ne pouviez point vous échappiez car vous êtes la beauté des anges incarnés et dont le renfermement de ses douces paroles à votre égard serait fort regrettables de ne point les ouïr.»

Yuki rougit. Elle était gênée qu'il mette le doigt sur ce qui la rendait si embarrassée, et par ses compliments exagérés. Ce qui ne l'empêcha pas de les savourer pour autant. Rare était ceux qui lui faisaient pareilles déclarations - car elle en était presque sûre que c'était une déclaration passionnée, elle était juste trop implicite pour que ne fusse autre- et donc cela lui fit du bien d'entendre autant d'éloges. Mais était-ce vraiment sincère? Car une vieille amie lui avait dit un jour que le monde grouillait de séduisants jeunes hommes et beau-parleurs. Et ces derniers envoûtaient de jeunes filles pour leur briser le cœur ensuite, bien que l'on ne puisse vraiment qualifier Yuki de "jeune". Mais Yuki ne se laisserait pas embobiner et au moindre propos louche, elle le quitterait si cela était nécessaire. Puis le jeune garçon accepta avec grâce de l'épauler vers la sortie. Là, Yuki aperçut l'elfe guérisseur. Elle ne comprit rien de ce qui se passa: Il sembla sur le point de protester mais se ravisa au dernier moment. Une infime lueur de peur traversa son regard comme s'il venait de voir quelque chose qui l'avait effrayé, crainte, que Yuki ne manqua pas. Curieuse, elle jeta un regard au-dessus de son épaule pour voir ce qui avait pu le terrifier ainsi mais elle n'aperçut que Len. "Bizarre" pensa-t-elle. Sortant de la maisonnette, Len, sans prévenir, la prit dans ses bras, et la porta avec délicatesse comme si elle menaçait à tout moment de s'effriter tant elle semblait fragile. Yuki ne fit rien et ne protesta pas. Elle se laissa porter et ferma les yeux, une fine brise caressant au passage son visage. Lentement, il lui sembla que Len ralentissait son allure. Gardant les yeux fermés, Yuki huma l'air. Délicieusement parfumé, l'air comportait une multitude de fragrance notamment celle très présente des roses. Elle ouvrit les yeux. Elle se trouvait dans une magnifique clairière. Il y avait tout autour d'elle des fleurs qui ne s'épanouissaient que la nuit. Mêmes fermées, leur éclat était magnifique. Le garçon la posa sur le sol. Inquiète, Yuki se rendit compte avec soulagement qu'elle pouvait tenir assez convenablement debout. Le vent se leva, faisant bruissonner les plantes aromatiques. Yuki frissonna car elle ne possédait pour tout vêtement qu'une robe à bustier. Len sembla s'en rendre compte et galamment, il posa sa veste sur ses frêles épaules. Puis comme un numéro de charme, il fit surgir une rose rouge écarlate rappelant tant la couleur du sang... Il la posa dans sa chevelure brune, la fixant au dessus de son oreille. " Bon dieu!" se dit la vampiresse, "c'est trop romantique pour être vrai!" En effet, elle n'avait jamais entendu parler d'un homme qui fut à ce point romantique. Mais cet acte qui semblait un peu excessive - Il la connaissait à peine et lui faisait déjà des avances! Et elle qui ne réagissait pas et même l'encourageait!- et cela déclencha sa méfiance... qui fut balayé par un baiser. "Seigneur! Comment un jeune garçon pouvait-il lui tourner la tête à tel point qu'elle baisse la garde?!". Quand il se dégagea, il lui sourit, et yuki resta suspendue à ses lèvres -c'était vraiment le cas de le dire- ne pouvant se détacher de ce sourire si exquis. Elle dut relever les yeux car il la regardait intensément. Il lui présenta le bras:

« Désiriez – vous être ma cavalière pour cette resplendissante soirée ? »

Yuki hocha la tête:

-Bien sûr.

Une douce et voluptueuse musique l'entourait et à cet instant précis, Yuki fut envahie de ressentiment, elle qui avait toujours critiqué les romans qui décrivaient exactement la situation actuelle. Un tempo régulier et entraînant retentissait dans sa tête tel un métronome. Elle sourit. Cette mélodie lui rappelait sa douce enfance.

-Ecoutez donc cette mélodie? Ne l'entendez-vous pas? Elle me rappelle ma tendre enfance....

Elle eut un sourire mélancolique en se rendant compte à quelle point cette dernière lui semblait loin. Ressentant un besoin pressant, elle leva les yeux sur son cavalier et lui dit, avec dans sa voix une note de supplication:

-Serait-ce trop vous demander de m'accompagner dans une valse? Je vous préviens tout de suite, vous devrez mener la danse car malgré ma danse, je suis une bien piètre danseuse...

En se rappelant comment elle avait autrefois écrasé maintes fois le pied de son prétendant que celui-ci avait renoncé à lui faire la cour, elle éclata de son rire cristallin. Petit à petit, elle avait regagné son assurance. Elle fixa ses yeux limpides intensément: Il ne lui avait toujours pas répondu.

Suite au fait que sa voluptueuse ange des ténèbres est acceptée son invitation, Len lui saisit, délicatement, sa main et l'entraîna au milieu de la clairière qui était, mêlé, de pétales de roses virevoltant, dans l'admirable et impénétrable nuit, succombant aux rythmes nostalgiques que la sylvaine végétation leur procurait, faisant, ainsi, apparaître un luxueux sourire sur ses douces lèvres. C'est alors qu'elle lui demanda s'il pouvait ouïr cette mélodie qui la plongeait dans l'enfance dont elle avait accompagné d'un mélancolique sourire et ajouta dans une note séduisante de supplication une demande pour une danse en particulier : la valse, malgré son soulignage concernant son bien piètre capacité de danseuse. Ce qui déclencha un généreux sentiment de joie qui reflétait à travers l'intensité limpide des prunelles du jeune vampire. Sans lui répondre puisque ses yeux en disait long, il entrelaça une de ses douce main tandis que son autre membre se plaça, délicatement, sur son dos, au niveau, de la taille afin d'être en mesure de la guider à travers le rythme de la musique. Puis, il se pencha, doucement, vers elle, en lui déclarant, avec un timbre aussi sublime que la pénombre nocturne :

« Essayer de placer une confiance à mon égard et la danse ainsi que la musique fusionneront à l'intérieur de toi, comme un élixir d'une bonté assouvrissante et te guidera, ainsi, dans une gracieuse aisance, à travers mes pas. »

Il laissa son souffle la caresser tel une brise de tendresse avant de débuter dans la valse, avec une telle facilité et une telle grâce qu'il la guida, sans difficulté, dans sa fameuse mesure à 3 / 4. Lorsqu'ils pivotaient sur la droite, il la conduisit dans un mouvement de déroulé et lorsqu'ils pivotèrent sur leur gauche, il déclencha le mouvement d'enroulé, comme voulait la coutume. Ce qui rendit la vampiresse aussi éclatante et aussi glorieuse que l'astre lunaire, abandonnant dans ses pas, les ondulations de sa robe et sa chevelure d'ébène flottant et joignant, ainsi, les pétales de roses dans un royal spectacle dont la vue du jeune vampire fut capturé. Attendant et prenant chaque instant comme un désir à ne point oublier, il joua sur la fin, en la faisant pencher, lentement, face à lui afin de lui déposer un passionnant baiser.

« Je suis vraiment navré mais je ne peux guère m'empêcher de succomber à votre munificent et noble beauté nocturne dont je ne pourrais point oublier ses instants passer avec vous puisque je ne peux guère les prendre comme une resplendissante hallucination mais pour une réalité. »

« Essayer de placer une confiance à mon égard et la danse ainsi que la musique fusionneront à l'intérieur de toi, comme un élixir d'une bonté assouvrissante et te guidera, ainsi, dans une gracieuse aisance, à travers mes pas. »


Len l'entraîna au gré du rythme d'une mélodie qui n'existait que dans leur imagination commune. Len, une main sur la taille de sa cavalière, l'autre dans l'entrelac de leurs mains, menait la danse. Yuki nageait en plein euphorie. Il y avait tout. La musique, les fleurs, les mélanges subtils des fragrances, et un bal dont ils étaient le roi et la reine. Mais comme toute monarchie, la couronne finit par tomber et le plus beau rêve peut se transformer en le cauchemar que représente la réalité. Yuki se crispa à l'idée que ce beau rêve prenne fin. Malgré sa raison qui lui soufflait que cela se terminerait tôt ou tard, elle se raccrocha à cette illusion. Car ne vaut-il pas mieux de profiter du moment présent? La valse ralentit. Yuki regarda Len. Les traits fins, les yeux limpides et son sourire enchanteur concordaient parfaitement avec le décor. Le temps ralentit tel que le décrivait les histoires à l'eau de rose que Yuki méprisait tant - et qui s'avéraient vraies- puis Len la cambra en arrière et Yuki ferma les yeux pour savourer ce moment -qui allait se révéler crucial- avant de lui poser les lèvres sur les siennes. Le baiser fut passionné et interminable. Yuki donna tout l'amour qu'elle avait réservé en elle dans l'espoir que Jacob lui revienne un jour, à ce vampire qu'elle ne connaissait qu'à peine. Lorsqu'enfin ils durent se séparer car le souffle leur manquait, Yuki papillonna des yeux comme pour ce persuader elle-même de ce qui venait de se passer. Len sourit et lui dit:

« Je suis vraiment navré mais je ne peux guère m'empêcher de succomber à votre magnificente et noble beauté nocturne dont je ne pourrais point oublier ses instants passer avec vous puisque je ne peux guère les prendre comme une resplendissante hallucination mais pour une réalité. »


Yuki rougit. La poésie, elle ne connaissait plus cela puisqu'elle avait décliné et découragé tous ses prétendants possible. Elle avait oublié à quel point cela pouvait être doux et agréable. Elle baissa les yeux et ne dis rien. Elle méditait. Elle réfléchissait à ce qui venait de se dérouler et quelle ampleur cela pouvait prendre, si toutefois cette petite scène était autre chose qu'un simple flirt. Tout cela pouvait marquer un tournant de sa vie. Mais était-elle prête à mettre fin à sa vie de solitaire? Et plus important encore, est-ce que Len serait prêt à s'impliquer dans une relation sérieuse malgré ces belles paroles? Le subconscient de Yuki le souhaitait de tout coeur; Yuki ne réalisait pas alors à quel point elle s'était attachée à cet homme. Il avait été sa bouée de sauvetage. Et même après l'avoir sauvée, maintenant, il se trouvait toujours à ses côtés. Cela n'était-il pas un signe. Jacob lui avait dit un jour "Le destin n'est pas écrit, c'est à toi de le façonner". Prenant son courage à deux mains, elle l'embrassa avec fougue. Et cet échange fut encore plus extraordinaire que le premier. Car cette fois-ci, Yuki le savait. Elle savait désormais ce qu'elle voulait. Lorsqu'elle se recula, elle lui dit:

-Ne vous excusez pas, je suis tout autant que vous subjuguée par votre beauté ténébreuse et resplendissante à la fois. Si je suis telle que vous me décrivez, pourquoi mettrions-nous fin à ce rêve? Restez à mes côtés. Soyez mon compagnon et moi votre compagne. Je ne souhaite que cela. Que vous ne me quittiez pas.


Yuki avait parfaitement conscience de ce qu'elle venait d'annoncer. Elle pouvait tout gagner: recommencer une vie en couple, pouvoir savourer la vie. Elle avait tout à perdre. Il était le seul à qui elle se raccrochait dans sa vie et si elle le perdait, il n'y aurait plus rien pour la retenir dans ce monde. Elle le fixa droit dans les yeux car le moindre signe témoignera de la sincérité de sa réponse.

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Désolé pour le retard. J'étais très occupée et j'ai voyagé pendant les vac', mais me voilà à nouveau!

Suite à ses paroles, remplit de sincérité, qu'il eut déclaré, quelques secondes auparavant, Len aperçut le rouge lui montait aux joues tandis que sa voluptueuse Ange des Ténèbres, baissa ses douces paupières en ne pipant mot, car elle semblait méditer sur un fâcheux sujet qui avait l'air de la tirailler, pareille à un gouffre. Ne désirant point la voir de la sorte, il tenta de lui ôter cette expression sinistre, en lui caressant, tendrement, sa joue, semblable à un vent qui amène un réconfort. C'est alors qu'une certaine détermination, aussi ardent qu'un brasier, emplissant ses luxuriantes prunelles, qu'elle l'embrassa, avec fougue, avant de se décaler, légèrement sur sa gauche :

« Ne vous excusez pas, je suis tout autant que vous subjuguée par votre beauté ténébreuse et resplendissante à la fois. Si je suis telle que vous me décrivez, pourquoi mettrions-nous fin à ce rêve? Restez à mes côtés. Soyez mon compagnon et moi votre compagne. Je ne souhaite que cela. Que vous ne me quittiez pas. »

Ses propos possédaient une merveilleuse consonance mélodieuse qui étaient accentués par une telle sincérité et une telle bonté, qu'il ne put s'empêcher d'y succomber à cet élixir, en s'approchant d'elle, avec un angélus sourire. Après, il lui saisit ses douces mains, avec une tendre et délicieuse délicatesse, avant de leur déposer un enchanteresse baiser.

« Je peux m'avérer, peut – être, vieux jeu pour certaines coutumes et valeurs, mais, pour moi, elles sont fondamentales. C'est la raison pour laquelle, je préfère la reformuler, même si vous aviez annoncer, avec sincérité votre charmante réponse. Il se racla, légèrement la gorge et annonça, d'une voix séduisante : Désiriez – vous, ( il l'entraîna, délicatement, vers lui, afin de pénétrer, ces désirables prunelles ) être ma campagne ?..... Et je répondrai, volontairement, à toutes vos silencieuses questions qui brûlent sur vos douces lèvres dont vous possédiez à mon égard »

Ensuite, ce fut, avec une puissante passion, que le jeune vampire l'enlaça et savoura ses rayonnantes lèvres lunaires, en attendant, patiemment, la réaction de sa glorieuse déesse nocturne, mais ce sentiment fut tellement forte, qu'ils finirent, tous deux, dans les hautes herbes fraîches qui avaient amortis leur chute tandis que le jeune vampire, plongé dans les prunelles de sa bien – aimée, lui dévoila, pareille à un diaporama, qu'il serait prêt à tout pour elle, avant de lui souffler un adorable « je t'aime » à ses oreilles, tout en suivant, sa progression vers ses lèvres, pour l'embrasser.

Il esquissa un délicieux sourire angélus et Yuki se sentit fondre. Seigneur elle poait se morfondre des heures rien qu'à contempler ce sourire! Yuki sut alors que c'était gagné. Soulagée, tous ses muscles se détendirent. Et pour ajouter au charme, Len lui prit ses mains avec une telle délicatesse que l'on les aurait crû de porcelaine, et lui fit un baise-main, comme un noble l'aurait fait pour séduire sa belle:

-« Je peux m'avérer, peut – être, vieux jeu pour certaines coutumes et valeurs, mais, pour moi, elles sont fondamentales. C'est la raison pour laquelle, je préfère la reformuler, même si vous aviez annoncer, avec sincérité votre charmante réponse. Il se racla, légèrement la gorge et annonça, d'une voix séduisante : Désiriez – vous, ( il l'entraîna, délicatement, vers lui, afin de pénétrer, ces désirables prunelles ) être ma campagne ?..... Et je répondrai, volontairement, à toutes vos silencieuses questions qui brûlent sur vos douces lèvres dont vous possédiez à mon égard »


Il était sincère car aucun signe ne l'avait trahi, et dieu sait à quel point Yuki était un as à ce jeu. Yuki était ravie. Elle était à nouveau dans SES bras qui dégageaient une douce chaleur en dépit des tristes créatures froides qu'ils étaient. Elle sourit et dévoila une dentition parfaite qu'aurait envié n'importe quel tigre. Elle trouvait adorable et s'était attendrie face à ce que ce vampire se préoccupât des conventions de l'époque victorienne - époque qu'elle admire particulièrement. Elle répondit à la pression de ses mains et réalisa que ce moment allait être mémorable. Alors elle dit à voix basse:

-Oui, je le veux.
Elle eut un sourire espiègle.

-TOUTES mes questions?

S'il apprenait à plus la connaître, il apprendra qu'il devra surveiller chacun de ses mots. Elle n'attendit pas la réponse et sauta littéralement sur lui pour l'embrasser avec passion jusqu'à ce qu'ils aient tous les deux le souffle coupé. Du moins elle voulut que cla dure jusque là mais une douleur lancinante la dégagea de l'étreinte de son récent compagnon. Puis elle se recula pour regarder sa poitrine. Quelque chose n'allait pas rond. Pourtant le sang de Len avait aidé la plaie à cicatriser. Elle tituba mais ne dit rien à Len. Inutile de l'inquiéter, c'était sûrement un effet secondaire des médicaments qu'elle avait pris. Elle leva les yeux vers lui et surpris son regard indéchiffrable. Elle regarda le somptueux paysage et regretta de devoir partir si vite:

-Je...j'ai faim. Pourrions-nous rentrer? Car je crains d'attraper froid si nous nous attardons dehors à cette heure....
Evidemment ceci n'était qu'un prétexte mais elle pria de tout coeur que Len n'y verrait que du feu. Après tout, n'était-elle pas douée pour dissimuler ses entiments?

Suite à sa déclaration qui était d'une profonde sincérité, Len enlaça sa luxuriante Yuki et succomba à son doux arôme de roses ainsi qu'à sa réconfortante chaleur qui semblait être anormal pour une espèce nocturne, comme ils étaient. Puis, dans un ardent désir, il la fixa, en lui déposant un enchanteresse baiser sur son front, avant que sa délicieuse déesse nocturne lui dévoile un charmant sourire dont il ne put s'empêcher de le lui rendre. Comment résister à son ravissant visage attendrie ? C'est alors qu'elle se rapprocha, légèrement, afin qu'il puisse ouïr à sa question, d'une voix, tellement, basse, qu'il se laissa aller contre elle, le souffle lui frôlant son cou, dans une tendre caresse.

« Oui, je le veux. »

Après, elle lui gratifia un merveilleux sourire espiègle, comme si elle mettait une de ses propos en cause. En effet, car sa Belle lui demanda s'il allait répondre, effectivement, à toutes ses requêtes. Bien sûr, qu'il le ferait, du moins, il essayerait car il existe des sujets complexes, qu'on ne peut exprimer et des sujets forts fâcheux. Il s'apprêta à lui confirmer sa demande, lorsqu'elle lui sauta au cou afin de l'embrasser, dans une passion dont il s'abandonna jusqu'à ce qu'ils aient, tout deux, le souffle coupé, mais, Len sentit que quelques choses n'allait point puisque sa glorieuse Ange des Ténèbres se dégagea, délicatement, de son étreinte, afin d'examiner sa poitrine qu'il avait aidé à cicatriser, quelques heures auparavant. C'est alors qu'elle tituba tandis que Len eut le réflexe de la rattraper, pendant que celle – ci était plongée dans ses prunelles qui paraissait pour elle indéchiffrable alors qu'elles exprimaient une certaine inquiétude dont elle semblait ignoré car elle regarda le somptueux paysage, avant de déclarer :

« Je...j'ai faim. Pourrions-nous rentrer ? Car je crains d'attraper froid si nous nous attardons dehors à cette heure.... »

Malgré le ton faussé qu'elle prononça dans ses dernières paroles, le jeune vampire acquiesça, faisant comme si de rien n'était parce qu'elle le désirait, mais en vain car il lui jeta, malgré sa muette contradiction, de discret coup d'oeil, qui renfermaient une certaine inquiétude. Il la saisit, de nouveau, dans ses bras et l'embarqua, dans un conte irréel, sous forme de diaporama. Quand, soudain, une douleur prédominante s'accentua à l'intérieur de sa poitrine. Pourtant, ce Mal ne l'apparentait guère, pareille à un lien invisible. Soupçonnant, néanmoins, où il provenait, il descendit de son perchoir sylvain, plus tôt qu'il ne devrait et l'installa sur un tronc d'arbre pour plonger dans ses prunelles marrons. Il lâcha un las soupir, en lui gratifiant un doux sourire suivit d'une tendre caresse, lorsqu'il parvenait à son niveau.

« Je suis vraiment navré, commença Len dans un timbre qui était emplit d'une grande anxiété, je ne peux te laisser comme ça. Il faut, impérativement, que tu t'abreuves d'hémoglobines et au diable les bonnes manières, s'il le faut ! »

Ensuite, il se pencha vers elle, en lui tendant son cou, mais avant, il lui souffla à sa douce oreille, semblable au vent, qu'elle pouvait le mordre, sans aucune hésitation et où elle se désirait.

Son tendre vampire acquiesça mais Yuki vit qu’il n’était pas dupe. Sur le chemin du retour, il ne cessait de lui jeter de petits coups d’œil pleins d’inquiétude et cela attendrit la jeune femme. Il était mignon de s’occuper autant d’elle. Elle n’était tout de même pas faîte de sucre, elle était une vampiresse ! Mais vampire ou non, la douleur lancinante la ramenait à la dure réalité. Elle avait besoin d’aide car pour ne raison qu’elle ignorait, son métabolisme avait l’air de se révolter. Et pour son plus grand plaisir, à un des plus merveilleux moments de sa vie… Yuki fronça les sourcils. Ce qu’il lui arrivait n’était pas normal. Un vampire était de consistance solide et rien ne pouvait l’atteindre à part des problèmes de cœur. Mais elle n’en avait point. Alors que diable se passait-il ? Yuki jeta un coup d’œil à Len. Il lui jetait toujours des regards en coin pour voir si elle allait bien. Elle le regarda. Ses cheveux blonds illuminaient la pénombre de la nuit et il resplendissait. On aurait dit un Ange qui faisait apparition dans le triste et sanglant monde de Duralas. Elle était si fière de pouvoir se dire que cet ange était désormais sien ! Mais son visage se tordant de douleur la refroidit tout de suite. Inquiète, elle s’arrêta. Elle n’eut pas le temps de lui poser une question que le jeune homme la prit dans ses bras et l’emporta au sommet d’un arbre. Yuki crut que Len voulait jouer. Elle sourit. Mais Len avait toujours le visage soucieux et il ne semblait pas d’humeur à jouer. Il la déposa sur une branche formant une fourche parfaite et confortable. Il eut un doux sourire et lui caressa la joue. Yuki frémit. Elle se doutait qu’il allait dire quelque chose de grave. Et ce fut le cas. Yuki en resta estomaquée de ses paroles :

« Je suis vraiment navré, je ne peux te laisser comme ça. Il faut, impérativement, que tu t'abreuves d'hémoglobines et au diable les bonnes manières, s'il le faut ! »

Yuki fut surprise qu’il ait deviné à quel point elle se sentait mal. Mais il n’y aurait aucun humain dans les parages ! Le pire restait à venir. Len dégagea son col et lui exposa son cou. Yuki commençait à devenir terrifiée. « Attends, il souhaite que je lui prenne encore du sang ?? » Yuki était interloquée. Elle comprenait la première fois : elle était dans un état critique et, dans l’urgence, il avait accepté de donner son sang… mais maintenant ? Il suffisait juste de rentrer au plus vite et l’elfe la remettrait sur pied ! Pour un vampire, donner son sang à un autre est la plus grande marque de confiance qu’il soit. Yuki n’en revenait pas. Elle sentait les larmes lui monter aux yeux tellement elle était émue… Mais elle se reprit en main. Len avait raison, de cette manière, la solution serait plus vite réglée. Elle regarda la gorge tentante, qui, malgré l’absence de veines qui battaient comme chez les humains, était tout aussi tentante. Lentement, elle s’approcha de lui et comme il lui proposait de le mordre où elle le voulait, elle choisit la gorge. Le plus délicatement possible elle enfonça ses canines à travers la tendre peau. Et elle s’abreuva. Quand elle eut fini, elle eut un hoquet. Une douleur la tiraillait. Désormais elle s’en souvenait. L’autre façon d’affecter un vampire était par le sang. Et elle avait échangé le sien avec Len chez l’être sylvestre. Remplie d’effroi, elle se recula un peu plus. Et c’est d’une voix tremblante qu’elle demanda :

-T..to…ton…sang ! Il me fait un drôle d’effet ! Qui es-tu véritablement ? D’où viens-tu ?

Yuki se rappela alors le problème qui se posait : Elle ne connaissait rien de lui, de sa vie, ou de sa famille.

Le regard remplis d'une atroce inquiétude, Len attendait, patiemment, qu'elle choisit une solution,mais, à un temps limité, puisqu'il ressentait sa prédominante douleur, comme c'était la sienne. Cependant, sa voluptueuse Ange des Ténèbres paraissait surprise, car l'éclat de ses ravissantes prunelles, d'un magnifique marron profond, telles un gouffre, qu'on s'y perdrait, accentuaient ses traits angélus. Puis, elle passa à un autre sentiment, ressemblant à de l'interlocution dont son émotion était saisie de questions successives, permettant de dévoiler le sujet qui n'était point aisé à deviner. Le jeune vampire savait la signification de l'acte qu'il produisit, à l'égard de sa bien – aimée. Il ne fut guère étonné de sa réaction et ne put s'empêcher de lui caresser, tendrement, la joue, pareil à un voile de satin tandis que sa glorieuse déesse nocturne fixait sa gorge, tout en se rapprochant de lui, lentement, afin d'être capable d'enfoncer ses canines à travers sa peau blanchâtre. Len glissa ses mains, derrière sa tête pour qu'elle puisse comprendre qu'elle pouvait lui prendre autant d'hémoglobine qu'elle désirait pendant que celui – ci succombait à la douceur de ce Mal comme une charmante mélodie dont on désire qu'elle ne puisse guère s'arrêter. Quand elle eut terminé de s'en abreuver, elle eut un hoquet qui fit sourire le jeune vampire qui passait, délicatement, son index sur le bord de son menton pour récupérer le filet vermeil qui s'échappait de ses lèvres parce que ceci serait dommage, qu'elle soit gaspillée de la sorte. Ce fut un moment enchanteresse jusqu'à ce que sa luxuriante beauté nocturne, fut remplie d'effroi et recula, de manière, à tracer une marge de sécurité invisible. Qu'avait – il fait ? A peine qu'il eut songé à cette muette question, Yuki lui demanda, d'une voix tremblante :

« T..to…ton…sang ! Il me fait un drôle d’effet ! Qui es-tu véritablement ? D’où viens-tu ? »

Suite à cette panique, Len baissa sa tête, comme plongé dans une habituelle solitude dont l'astre lunaire avait conscience, avant qu'il puisse la redresser, de nouveau, afin de lui dévoiler une expression neutre qui avait absorbé, toute sa générosité, pour laisser place, à une autre émotion bien plus complexe. Après, il respira, un long moment.

« Comme je vous l'avais promis, débuta celui – ci le regard lointain, je me plierai à toutes vos volontés, mais, avant, j'aimerai que vous sachiez que je n'ai point empoisonné votre sang, si c'est pour cela que vous aviez réagi de la sorte. »

Joignant ses sincères paroles à ses gestes, il s'installa, près d'elle, de façon, à ce qu'il puisse plonger dans son enchanteresse regard ainsi que son resplendissant sourire qui avait, littéralement, disparu des ses douces lèvres et qui le rendait, pour sa part, monotone.

« Pour débuter, je suis un ex – général d'une partie militaire, renommé pour posséder une excellente observation aiguisée pour une simple créature de mon espèce. Je luttais pour conserver le pacifisme qui s'était construit avec les vampires, les lycanthropes ainsi que les humains. La seconde chose, c'est que j'appartiens à une noble lignée, autrement dit un Maître de Ville, pour notre espèce et pour les autres, je posséderai le titre de « princier ». Pourtant, j'ai tout fait pour ne point dévoiler cette seconde partie parce que je ne suis guère le genre d'individu à me vanter de mon rang, mais, je peux constater que certaines manières peuvent me trahir le remettant ainsi, à la surface. »

Len la redressa de nouveau, et se détourna et prit une grande inspiration. Yuki se surprit à s’attendre au pire. Qu’allait-il donc lui dire ? Yuki était curieuse d’entendre l’explication de Len.

« Comme je vous l'avais promis, débuta celui – ci le regard lointain, je me plierai à toutes vos volontés, mais, avant, j'aimerai que vous sachiez que je n'ai point empoisonné votre sang, si c'est pour cela que vous aviez réagi de la sorte. »

Yuki fut soulagée. Mais d’un autre côté, quelque chose en elle lui avait dit que jamais Len l’aurait mise en danger consciemment. Len s’installa à côté d’elle. Elle se rendit compte que maintenant, sa proximité ne la troublait plus. Elle sourit et dévoila ses fossettes. Elle n’avait aucune idée de s’il disait vrai ou non mais sa seule parole lui suffisait. Elle crut qu’il allait en finir là mais il enchaîna :

« Pour débuter, je suis un ex – général d'une partie militaire, renommé pour posséder une excellente observation aiguisée pour une simple créature de mon espèce. Je luttais pour conserver le pacifisme qui s'était construit avec les vampires, les lycanthropes ainsi que les humains. La seconde chose, c'est que j'appartiens à une noble lignée, autrement dit un Maître de Ville, pour notre espèce et pour les autres, je posséderai le titre de « princier ». Pourtant, j'ai tout fait pour ne point dévoiler cette seconde partie parce que je ne suis guère le genre d'individu à me vanter de mon rang, mais, je peux constater que certaines manières peuvent me trahir le remettant ainsi, à la surface. »
Yuki resta muette. Elle savait ce qu’était un Maître de Ville et cela était tout à fait impressionnant. Non seulement elle l’avait pour elle seule mais maintenant, elle découvrait qu’il n’était pas ce qu’elle avait cru ! En mieux bien sûr. La Yuki « d’avant » aurait sauté sur l’occasion d’avoir un compagnon aussi prestigieux. Mais la nouvelle Yuki n’en avait que cure. Qu’il soit princier ou écuyer, cela lui était complètement égal. Tout ce dont elle avait peur était qu’elle était désormais une cible idéale pour l’atteindre. Maintenant certaines choses s’expliquaient comme l’attitude de l’elfe face à lui. Yuki lui caressa la joue car il semblait guetter sa réaction.

-Que tu sois un simple paysan ou un ex-général, cela m’est égal. Je suis heureuse que tu m’aies révélé ta véritable identité. Rien n’est plus important pour moi que la sincérité et la confiance dans une relation. Quand à ton sang, je suppose que c’est à cause de ta noble lignée. Ne t’inquiète pas, je crois qu’il me faut juste un temps d’adaptation. Mais nous avons l’éternité devant nous !

Yuki passa les bras autour de son cou et l’embrassa pour lui démontrer l’ampleur de son amour.
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On devrait finir ce rp et en commencer un autre autre-part. Ca te dit?

Suite à cette révélation et face à la réaction de sa tendre et charmante compagne, Len put constater que cette dernière en resta sans voix, comme si elle songeait à des propos où elle succombait, dans un océan de réponses dont elle avait fondé et dont, elle possédait la clé du pouvoir, pareille à une resplendissante reine sur son trône. Ceci se distinguer, à travers ses douces prunelles marrons qui étaient comparable à un hypnotisant gouffre qui tentait de nous attirer vers sa séduisante propriétaire, semblable à un délicieux enchantement, mais le plus luxurieux reflétait dans ce décor dont il était le seul à pouvoir la contempler, sans que des peintres orgueilleux puissent briser cette féérique hallucination et qui posséderait une pure jalousie car il serait tous plongés, dans une effroyable folie, parce qu'ils seront incapable de le reproduire, avec l'harmonieux contraste que sa bien – aimée créait autours d'elle, comme un effluve de pétales roses. Le jeune vampire pouvait rester des heures, ainsi, sans broncher, à l'admirer de la sorte. Il lui attribuera, même, le titre de « Reine des Anges des Ténèbres » dont il serait près à tout céder pour elle, tel un fidèle serviteur du Diable. Cependant, tout se brisa, légèrement, lorsque ses traits angélus avait saisi l'expression d'une fâcheuse inquiétude dont il décida de s'en débarrasser, à l'aide son index qui lui caressait, délicatement, ses abreuvantes lèvres dont la fraîcheur faisait sembler à une légère brise. Il savait que ce sentiment était du à son Amour propre, qu'il possédait à son égard puisqu'il se sentait égoïste, pareille au serpent qui essayait de condamner Eve à suivre ses malsain conseil. Il avait l'impression d'être ce péché tentateur, cette pomme parce qu'il désirait qu'elle soit sienne. Ce fut à cet instant que Yuki lui caressa la joue en attendant patiemment sa réaction, face aux paroles qui s'apprêtaient à suivre.

« Que tu sois un simple paysan ou un ex-général, cela m’est égal. Je suis heureuse que tu m’aies révélé ta véritable identité. Rien n’est plus important pour moi que la sincérité et la confiance dans une relation. Quand à ton sang, je suppose que c’est à cause de ta noble lignée. Ne t’inquiète pas, je crois qu’il me faut juste un temps d’adaptation. Mais nous avons l’éternité devant nous ! »

Puis, sans attendre quoique se soit, elle passa les bras autour de son cou et l’embrassa pour lui démontrer l’ampleur de son amour. C'est à ce moment qu'une ardent flemme ruisselait à travers ses prunelles, dévoilant tous ses émotions avant qu'elle eut prononcé ses propos et une fois qu'elle s'abreuva de ses lèvre tandis qu'il resserrait son éteinte afin que cet instant ne dure, comme elle l'avait annoncé, précédemment, une éternité, jusqu'à ce qu'au néanmoins, leur souffle se coupe. Après, Len lui déposa un baiser sur son front, descendant vers son oreille pour que son souffle lui frôle sa peau et lui annonça, avant de lui déposer d'innombrables baiser, au niveau de son cou :

« Je te suivrai, partout, où tu le désiras et j'irai, même, s'il le faut jusqu'au Enfer. »


HS :

Spoiler: