Pendant que les teintes de la parure rougeoyante et violette du ciel dont la déesse du soleil levant vint ouvrir ses portes de son char afin que l'astre puisse dominait cette étendue, Misaki se mouvait, à travers, ce délicieux mélange qui possédait une douçâtre essence que les lugubres ombres végétales lui procurait, en utilisant cette conscience qu'elle avait obtenu depuis qu'elle cohabitait en ces lieux, mais, subitement, cet enivrant nectar se brisa par une légère brise néfaste porteuse de mort. Ce qui lui fit redresser les poids de son échine. Elle ne savait point d'où cela provenait jusqu'à ce qu'un sombre chant funeste, pareille aux hurlements noirâtres des loups de claire de lune, résonna dans l'atmosphère, laissant, une difforme silhouette se dessinait, au loin. C'est alors que la jeune Maid attendait, patiemment, avec une main, sous son tablier, où était dissimulée sa lame, afin d'être en mesure de riposter aux moindres faits et gestes que cette maléfique créature lui gratifierait à son égard. Cependant, elle prit soin de la détailler, avec un oeil examinateur. Sa ténébreuse individue possédait une longue chevelure d'ébène ondulé, un mortelle masque opaque qui lui couvrait la douceur de son visage et des ailes de jais qui indiquaient sa malsaine nature : une stryge noire. Respectant, néanmoins, certaines normes et valeurs de politesse dont elle faisait preuve, elle décida de l'aborder, comme désirer la coutume.

« Bonjour à vous, déclara celle – ci, en l'accompagnant par son angélus timbre d'un magnifique sourire, que vaut cette merveilleuse rencontre hasardeuse d'un tel être tel que vous ? »

La stryge s'arrêta de chanter avant même de voir l'inconnue à figure humaine, sentant d'avance que sa sérénité inhabituelle allait être dérangé. Eleanor observa la jeune femme qui lui faisait ainsi des politesses, ses yeux rouges perçants notant tout les détails qui pourraient surement lui être bien utile plus tard. Ses ailes noires tel une dentelle sinistre battaient presque imperceptiblement dans l'air, et elle se décida à lui répondre de sa voix délicate qui tranchait avec la cruauté du sourire qu'elle arborait à cette instant même.

- Je suppose que nous valons cette rencontre à la chance. Ou à la malchance, seul le temps nous le dira.

La stryge noire se rapprocha d'elle d'un pas ferme et assurée de l'humaine encore sans nom pour elle. Eleanor se questionnait vis à vis de la formulation qu'avait eut la femme. Une merveilleuse rencontre hasardeuse ? Elle ne le pensait point. Eleanor baissa légèrement la tête dans un mouvement de politesse, la saluant ainsi. Puis elle attrapa aisément ses cheveux rebelles qu'elle rattacha en une tresse comme à son habitude, et se présenta simplement.

- Je suis Eleanor.

D'un oeil examinateur auquel ses étincelantes prunelles tentaient de la percer de l'intérieur, Misaki constatait que face à ses outils expressifs, sa ténébreuse interlocutrice prenait le soin de la détailler. Ce qui lui fit gratifier un obscure sourire sur ses douces lèvres. C'est à ce moment, qu'un léger courant d'air, comparable à une caresse de dentelles, lui frôla son visage, du aux douçâtres déplacements d'un sinistre battement d'ailes. Avant de lui déclarer sa supposition, concernant la chance et la malchance qui entraîneront, d'après la mystérieuse stryge, un lien temporelle, elle se rapprocha de la jeune Maid, en dévoilant, aux grands jours, de nombreuses questions, à cause de ses yeux sanguinaires. Elle montra, par la suite et sans s'en rendre compte, un tic habituel, qui aborderait le sujet physique puisqu'elle remit dans sa jolie tresse d'ébène, une mèche rebelle dont elle annonça d'un lugubre timbre son nom : Eléanor qui créa une merveilleuse consonance mythique qui contrastait, avec aisance, sa véritable nature noirâtre. D'ailleurs, Misaki, trouvant ce rythme tellement sincère, elle ne put s'empêcher de lui en faire part et ce fut à cet instant qu'elle remarqua, qu'elle n'avait point décliner son nom.

« Je vous pris d'accepter mes plus plates excuses pour ne point vous avoir gratifier mon nom et qui n'est d'autre que Misaki. Déclara celle – ci, en conservant ses harmonieuses oppositions expressives Et d'ailleurs, je me demandai, si vous accepteriez un amical combat, histoire de se connaître car il paraît que de simples mouvements ou émotions permettent la connaissance partielle autrui. Cependant, êtes – vous de mon avis ? »

HS :

Spoiler:

Eleanor fronça son seul sourcil visible à la vue du sourire de la dénommé Misaki. Les paroles de l'humaine l'intriguait, et elle ne doutait point à ses paroles courtoises qu'elle devait être une personne d'un bon pedigree. Ou qui avait au moins appris les bonnes manières. Cela la fit sourire, elle-même les connaissant. Enfin, on peut très bien connaitre sans appliquer, cela était connue. La belle stryge ne voyait plus l’intérêt de cette rencontre, jusqu'à la proposition d'un combat amical. Les commissures de ses lèvres se soulevèrent légèrement, et la jeune femme replaça sa main sur le manche de sa faux, tant dit que ses yeux rouges montrait déjà son accord pour une petite bataille amicale. Oui. Amicale.

- Bien. Je pense que faire un petit combat contre vous doit être dans mes cordes. Loin de là que je dise que cette tâche sera facile..

Et comme pour ponctuer ses bonnes paroles, la brune s'empara de son arme et la pointa vers la gorge de l'humaine, un sourire malsain se laissant entrevoir derrière son masque. Elle fit craquer ses doigts gracieux dans un geste élégant et se rapprocha un peu plus de Misaki.

- Qui commence ?

Eleanor Malina a effectué 1 lancé(s) d'un Dé de célérité :

1

Eleanor Malina commence.

Eleanor Malina:100
Dégât: 61;

VS

Misaki Ayuzawa: 115
Dégât: 50

Eleanor sourit d'un air malsain à sa propre question. Qui allait commencer ? Mais elle bien sur, qu'elle question. La stryge se recula de l'humaine, s'armant de son bâton qu'elle tint à l'envers, de façon à se battre comme avec un bo. Elle voulait se voir gagner ce petit combat, voir blesser la jeune femme, mais pas la tuer. Elle sourit de nouveau à Misaki, ses ailes noire battant près d'elle comme si elle était impatiente d'enfin débuter.

- Bon, et bien apparemment je commence.

Elle lui jeta un dernier coup d'oeil rieur avant de figer son regard rouge en quelque chose de plus neutre, jaugeant l'humaine et ses capacités. Puis elle se décida, frappant d'un coup sec et brutal vers sa côte, à tel point qu'elle aurait surement au moins un bon hématome si elle n'esquivait pas l'attaque. Puis la brune s'écarta vivement de deux ou trois mètres par précaution, attendant une réaction et la fameuse contre-attaque.

Eleanor Malina a effectué 1 lancé(s) d'un Attaque - Stryge N :

« Bon et bien apparemment, je commence. »

Suite à ses paroles, la ténébreuse stryge lui jeta un dernier coup d'oeil ironique, voir rieur, avant de figer ses étincelants prunelles rougeoyants sur quelque chose qui semblait neutre ? Puis, elle se décida de s'élancer, en la frappant, sèchement et de manière brutale, vers sa côte et s'écarta de deux ou trois mètres afin de prendre des précautions. La douce douleur vint l'envahir, peu à peu, pareille à un poison, comme si ce simple geste procurait un ardent plaisir pour sa sinistre adversaire. Ce qui est commun pour un être aussi noirâtre ainsi que corrompu que la parure nocturne. Celle – ci ne retenait point ses attaques, alors pourquoi en faire de même ? C'est alors qu'un harmonieux sourire qui aurait pu être qualifié de rictus s'affichait sur ses douces lèvres. Misaki saisit un bâton et le brandit dans sa direction, dévoilant un certain art en technique des armes blanches. Après, elle se précipita, telle une fulgurante foudre, vers son obscure ennemie pour lui décocher une charge dans le ventre.

Misaki Ayuzawa a effectué 1 lancé(s) d'un Attaque - Humain :

Eleanor Malina commence.

Eleanor Malina: 50
Dégât: 61;

VS

Misaki Ayuzawa: 54
Dégât: 50

Eleanor Malina remporte le match, elle gagne 40 points d'expérience et 35 pièces d'or tandis que Misaki Ayuzawa remporte 20 points d'expérience et 15 pièces d'or
Le rp peux continuer

Eleanor éclata de rire une fois son coup arrivant à bonne cible. Simplement. Un rire cruel, fou et enfantin. Peut-être un rire funèbre, même si l'humeur de la stryge aux couleurs noirâtres ne l'était point. Elle-même ne savait surement pas pourquoi elle riait comme une simple demeurée, se calmant petit à petit dans le silence regagnant peu à peu les lieux, englobant les deux femmes sous son non-bruit étouffant. La jeune femme ramena sa faux à elle de ses bras graciles, la replaçant correctement dans son dos, entre sa paire d'aile qui battait légèrement l'air. Ses yeux rouges observaient l'humaine d'un air presque amicale. Presque. Elle ouvrit la bouche, comme dans l'intention de lui dire quelques paroles, mais se tut et la referma. Eleanor prenait une position moins agressif, comme si pour une quelconque raison le petit combat -comment disait-elle déjà ? Ah, oui, amical- était terminé. Enfin, n'était-ce pas le cas ? Reprenant les paroles énoncé plus tôt par la dénommée Misaki, la jeune femme reparla enfin après un long instant silencieux.

- Je pense que vous aviez bien raison, tout à l'heure. Maintenant que nous nous sommes.. Elle hésita. Battue, nous avons comme qui dirais fait connaissance.

Soudain, un filet d'hémoglobine s'échappait des lèvres de la stryge noirâtre qui lui gratifiait, un air jovial, dont le contraste harmonisait, parfaitement, avec sa véritable et ténébreuse nature. Elle se les tordit, légèrement, pour donner l'impression d'un malsain rictus, avant de succomber à un glapissement, lorsque le misérable bâton atteint l'endroit stratégique comme il était prévu. Cependant, celle – ci se ressaisit, aussi vite qu'un éclair, pour être en mesure, de prêter une attaque, plus puissance que la précédente, à l'aide du côté tranchant et aiguisé de sa lame, qu'elle avait tendu vers la jeune Maid. Ce fut, dans une telle grâce, accompagné d'une merveilleuse souplesse, qu'on aurait pu la comparer à un cygne noire qui virevoltait en direction de sa proie, que ses rougeoyantes prunelles brûlaient d'une véhémence pareille à des flammes d'une pure espérance et d'une grande volonté, puisque cette dernière désirait voir apparaître sur sa cuisse, une resplendissante traînée de couleur vermeille. C'est une fois qu'elle fut parvenue, qu'un rire cristallin, d'une forte folie qui semblait se rapprocher du terme funèbre que, peu à peu, l'hostile atmosphère les absorba, de manière, à les abandonner à un pesant silence. Pendant ce temps, Misaki surveillait chacun de ses faits et gestes, semblable à un reptile, en guettant sa victime, jusqu'à l'emplacement exacte de sa fameuse faux, que sa sinistre combattante avait, récemment, utilisé contre elle et dont elle avait accompagné, d'un doux battement ailes, afin de voir si cette dernière ne la gênera guère dans ses prochains mouvements. Après, l'obscure interlocutrice, pivota sur ses talons, afin d'être capable de plonger dans ses prunelles noisettes tandis que ses muettes paroles suspendaient dans les airs car ses questions successives, se scrutaient, à travers ses yeux, tel un diaporama. Au moins, Misaki savait une chose. C'était qu'Eléanor portait, aisément, le nom de son espèce, comme si celle – ci lui était gravé, depuis sa naissance. Ignorant, alors, sa blessure qui lui était infligée, la jeune mortelle lui gratifia un rictus lorsqu'elle lui déclara :

« Je pense que vous aviez bien raison, tout à l'heure. Maintenant que nous nous sommes.. ( Elle hésita). Battue, nous avons comme qui dirais fait connaissance.
– Exactement, lui répondit Misaki, en conservant son sang froid. D'autant plus, que ceci m'a permit d'approfondir mon égard que je possédais à votre encontre, mais j'espère que ceci en va de même pour vous, sinon, notre rencontre n'aura, certainement, servit à rien. Comme ce serait dommage ! »

Suite à ses sincères propos remplient de sous – entendu, elle guetta, de nouveau, la jeune femme aux ailes de jais, qui la fit songer à ses compères : les corbeaux, afin de distinguer sa réaction.

« Cependant, j'aimerai savoir si vous l'êtes d'avantage, dans un singulier et sans arme. »

Un petit cri joyeux échappa aux lippes brulantes de la stryge arborant des couleurs noires à l'entente des paroles de l'humaine. Sa vie n'était que plus intéressante aux yeux d’autrui que parce qu'elle se trouvait bien mystérieuse. Et le mystère réside dans le silence, un silence bien gardé par Eleanor qui tapait légèrement des mains, comme l'enfant qu'elle était. Elle se fit alors un plaisir de répondre, tournant sa réponse de manière à ne surtout pas répondre à sa question. De toutes manières, qui voulait connaitre les détails d'une vie remplit de traitrise ?

- Ma vie n'a rien de bien intéressante comme vous semblez le croire, sans vouloir vous décevoir. Je aire simplement ici et là au gré de mes envies tout en commettant diverse crime que vous ne voudriez connaitre.

La jeune femme aux cheveux ébènes frotta de son index droit le rebord de son masque funèbre, son esprit vif réfléchissant à une vitesse telle que personne ne voyait vraiment à quoi elle pensait. Pensait-elle seulement ? Son port de tête se redressait tant dis qu'elle s'arrêtait sur une décision dont seul son cerveau tordu connaissait l'existence. Un sourire véritable, rare ces temps-ci, éclaira ses lèvres.

- Mais votre vie ne doit pas être totalement inintéressante, non.. Je suis sûr qu'elle mérite qu'on y prête attention.

Ses yeux mordant de la couleur du soleil couchant observait avec une pointe d'animosité le visage serein de la mortelle. Eleanor s'écarta du mur où elle se trouvait installé, ses ailes noires frissonnants à cause du vent dans un mouvement gracieusement dangereux. A cet instant, la stryge ne désirait qu'une chose. Voir du sang coulé. Du sang, de n'importe qui, par n'importe qui. Une de ses nombreuses envies cruelles à réalisé dans l'instant qui lui valait une réputation d'enfant gâtée dans sa jeunesse.

Spoiler: