Ce fut par une anxieuse nuit d'amours qui assombrissait les contrées de l'est, du Lac Fresha, que Len et Yuki arpentaient ses ardents sables fins, dont on pouvait apercevoir la surface d'azur qui jouait avec la pénombre nocturne qui annonçait unes ravissante mélodie, aussi lointaine que sa narration de contes et légendes, qu'elle pouvait connaître. Le jeune vampire tenait sa charmante main entre ses paumes afin d'harmoniser leur chaleur qu'ils dégageaient, avec celui du merveilleux climat. Pour lui, il songeait que c'était un endroit resplendissant pour un premier rendez – vous, avec sa tendre et bien – aimée déesse nocturne. D'autant plus, qu'elle était voluptueuse, à travers ce décor, car elle était glorieuse, avec le parfait jeu des reflets de l'astre lunaire qui mettait la clarté de sa peau blanchâtre en valeur. Sa longue chevelures d'ébène, quant à elle, virevoltait au léger rythme du vent tandis que ses prunelles d'un luxuriant marron, fixait le cadre aquatique, dont elle faisait face, en ce moment même. Cependant, ceci n'était rien par rapport à ce qu'il allait suivre, car il l'emmena à une petite fête, où le bonheur et la mélodie y resplendissait, indiquant qu'aucun sentiment de tristesse ne pouvait exister. Puis, accompagné d'un chaleureux sourire, il s'approcha de sa tendre campagne, en lui demandant ce qu'elle pensait, avant de lui déclarait, qu'il avait songé à ce lieu afin qu'elle puisse apprécier la beauté de la nuit ainsi que l'amusement dont ils pouvaient partager, ensemble. C'est alors que des feux de couleurs s'émanaient dans ce ciel, avec d'enchanteresses pétales de variantes plantes qui provenait des modestes bâtiments de bois, où on servait les spécialités de cette région. Ensuite, il s'abreuva de ses douces lèvres, dans une fulgurante passion. C'était à ce moment précis, qu'il désirait que le temps se fige, accompagné de douces caresses qui longeait la colonne vertébrale de la jeune vampiresse, dont il fut contraint de se détacher, pour reprendre son souffle.

« Il y a t – il une chose qui te tiendrai à coeur et que tu aimerais essayer ? » Demanda celui – ci, avec un magnifique sourire angélus.

Suite à sa charmante proposition dont il avait accentué d'une sincérité remplis d'une angélus bonté, qu'on aurait pu se demander si sa véritable nature n'était guère une illusion puisque cette opposition de lumière contrastée était étrange pour les simples mortelles qui pouvait se trouver en ses lieux, Yuki, sa tendre compagne, d'une pure beauté nocturne que la lune lui avait gratifié, plongea dans ses limpides prunelles qui reflétaient un puissant désir dont l'écho passa dans le regard de sa luxuriante Anges des Ténèbres. Celle – ci afficha un chaleureux sourire que même les flammes des Enfers ne seraient guère capable de lui retirer tandis que ses lippes d'une douceur de roses s'entrouvrirent pour lui donner sa réponse qui lui fit écarquiller d'émerveillement, comme s'il avait succombé, à une chose qu'on lui interdisait, sans cesse, mais, ce péché tentateur représentait un important bien – être. Elle désirait se baigner. Ce phénomène anormale était rare pour son espèce. Est – il possible que cette soirée lui confirme qu'il était en présence d'une noble fleur dont ses pétales étaient plus précieuses qu'il le désirait ? Sans qu'il puisse sans rendre compte, un magnifique rouge vinrent lui colorer ses joues, pareille au brasier, consommant l'adent désir. Cependant, une silencieuse et ironique question suspendait dans les airs : maintenant, lequel des deux prenait au dépourvu l'autre ? Ce qui entraîna un luxurieux sourire sur ses lippes, avant de brandir sa main, en signe d'invitation, à sa muette réponse dont il tentait à le faire refléter, avec un plaisir, à travers, ses prunelles, pour sa glorieuse déesse nocturne car il était prêt à tout pour combler ses bonheurs, ses tristesses, ses joies, ses stress.... tous ses émotions qu'ils pouvaient partager, avec elle, sans aucune contrainte d'une profonde volonté, de sincérité et de vérité. Puis, le jeune vampire jeta un oeil examinateur, par dessus son épaule, afin de dénicher un resplendissant endroit, où ils pourraient se baigner dans la fraîcheur de la nuit, sans être remarquer, par d'éventuels publiques, lorsqu'un vent lui caressa son échine.

« Si votre proposition se tient toujours, commença – t -il d'un timbre séduisant, il faudra longer un peu cette courbe et passer par ce petit rocher afin d'être capable de nous trouver sur la deuxième partie de ce lac dont la luminosité ainsi que la diversité de ses contrées peuvent se mêler dans un sublime spectacle. »

C'est alors que sa voluptueuse bien – aimée lui dévoila un éblouissant sourire dont il ne put s'empêcher de contempler cette tendre beauté qui était l'incarnation parfaite d'une ravissante clarté, semblable aux douces mélodies des scintillements des étoiles, en recouvrant la ténébreuse nuit profonde. Cependant cette luxuriante chaleur de braise s'arrêta, brusquement, laissant place à une sombre angoisse qui s'indiquait par la crispation de ses doigts lutines sur sa paume dont ses ongles lui dessinait des formes de demi – lune, qu'elle dissimulait, néanmoins, dans sa démarche fulgurante et gracieuse. Ne pouvant guère supporter ces idéaux noirâtres qu'il finissait par ressentir à l'intérieur de lui et qui pesait, peu à peu, dans cette atmosphère qui devenait irrespirable, Len s'arrêta, avant de la tirer dans ses bras, afin d'être en mesure de l'enlacer, à travers une douceur réconfortante, comparable au discret vent hivernal qui annonçait le commencement d'un chant printanier. Il lui déposa un sensible baiser qui poursuivit, avec une sublime caresse, à travers sa longue chevelure d'ébène.

« S'il te plaît, chuchota celui – ci en lui ôtant une splendide larme qui s'était échappé par mégarde de ses gouffres de mélancolie que ruisselaient ses prunelles et en lui tenant, délicatement, son menton afin qu'elle puisse faire face aux sincères paroles qu'il allait se poursuivre, Je t'aime, tel que tu es, aussi glorieuse pourrait – être l'astre lunaire, lorsqu'elle prend la place de son frère le soleil, alors promet – moi, seulement, cette faveur qui peut te sembler important et dont je serai prêt à prendre les conséquences. Je voudrais que tu savoures, cette douce soirée et les jours qui vont suivre, afin que ta douce beauté puisse resplendir dans toute sa splendeur. »

Ensuite, le jeune vampire s'approcha de sa voluptueuse Ange des Ténèbres afin de s'approuver ses douces lèvres, entrouverte, telles des pétales de roses, lorsqu'ils se trouvaient à leur destination, entourés de rochers, dont la luminosité de la lune nimbaient, harmonieusement, la surface de teinte azur. C'est à ce moment qu'elle leva ses yeux inquisiteur dans la direction de Len qui évoqua d'autres questions, aussi brumeuses que les premières, dont elle avait laissé défiler, pendant leur promenade jusqu'à cet endroit. Elle avait besoin d'être seul, un petit instant. Comprenant ce silencieux message, le jeune vampire lui déposa un autre baiser semblable au premier qu'il l'accompagna d'un séduisant sourire. Il n'aimait guère la voir dans ce sinistre état, mais, si elle désirait obtenir un moment d'intimité, il le ferait. C'est ainsi, qu'il la laissa partir, avec regret, dans les ombres lugubres de cette végétation. Du coup, il commença à ôter ses vêtements, avec des songes qui abordait sa ravissante amante. Pour lui, elle était tout ce qu'il désirait : charmante, gracieuse, souriante, qui à la joie de vivre, sincère et pleins d'autres qualités qui pouvait en citer car la liste serait longue, mais, est – ce qu'elle les voyait, ces tendres qualités qui fait d'elle une rose unique ? Pris dans ses ardentes pensées, Len se laissa succomber à la fraîcheur de l'eau qui lui caressait son corps blanchâtre, avant de rejoindre la douce silhouette enivrante qui appartenait à sa douce amante. Il ne pouvait pas se détacher de son visage, mais pouvait – elle le comprendre, qu'elle était sa dame et lui le servant ? C'est alors, qu'elle chercha sa main qui finit, aisément, entrelacer dans les siennes tout en fredonnant l'air d'une chanson qui sonnait harmonieusement et commune au oreilles de Len, dont il ne put s'empêcher de fredonner la suite comme si elle faisait partie de leur vie. A la fin de cette charmante mélodie, il lui caressa, doucement, sa joue afin de lui enlever toute sa crainte qui bordait ses prunelles ainsi que son corps, finissant par l'enlacer à travers cette fraîcheur dont il succomba à toutes ses passions tentateurs qui étaient engendrés par l'envie, qui était, quant à elle, la prison de la gourmandise, rendant, ainsi, un cercle vicieux des péchés dont il lui déposa un tendre baiser au niveau de son cou.

« Je ferai tout ce qui est mon possible, déclara celui – ci dans un chuchotement dont elle seule pouvait ouïr, pour te combler le mérite que je te dois car tu es mon soleil tandis que je peux paraître comme la nuit, tu es ma dame et je ne serai que le servant d'une douceur interdite. »

Suite à ses sincères vérités, il s'abreuva, de nouveau, de ses lèvres qui poursuivit la phrase silencieuse qui ne pourrait exprimer par l'oral mais qui défiler à travers ses prunelles limpides : « Alors, s'il te plaît, ne t'échappe pas, afin qu'on puisse vivre cette ardente passion, ensemble, car je t'aime. »

Le résultat de cette consonance sincère, remplis de bonté d'un millier d'étoiles, qui peuvent éblouir la pénombre de cette obscurité, était la douceur de doux frissons de sa voluptueuse Ange des Ténèbres, qu'il ressentit, telle une venteuse caresse sur sa peau blanchâtre. Cependant, une pointe d'horreur se dévoilait, à travers ses prunelles marron chocolat qui lui fit, curieusement, sourire car il se doutait des questions qu'elle pouvait s'infliger, avant que d'autres larmes s'écoulent sur la tendresse de ses joues dont Len lui ôta, avec son index.

"Oh, Len si tu savais! Je ne sais si tu t'en est aperçu, mais tout à l'heure, je tergiversais. Je ne savais pas si notre relation valait la peine car j'avais peur que le temps n'effrite notre ardeur. Mais juste à l'instant, je me suis rendue compte que ce n'est pas cela qui m'effrayait vraiment. En vérité, c'est ton amour si grand pour moi qui me fait peur. J'étais prête à m'enfuir, mais je viens me rendre compte, après tes paroles, que je n'envisage même pas de vivre sans toi. Car moi aussi je t'aime. A en mourir."

Puis, sa glorieuse déesse nocturne ne prit même pas le temps de reprendre son souffre haletant dont ses sanglots s'étaient appropriés tandis que sa douce reine étoilé s'était ses lèvres, qu'elle s'appropria. Len connaissait cet ardeur passionnante qu'elle venait révéler. D'autant plus, Yuki la confirmait par ce langoureux baiser dont le jeune vampire succomba, en l'accompagnant de délicats mouvements, semblable à une brise hivernale, d'un proche chant printanier dont il la laissa, avec regret, se nettoyait son resplendissant visage, grâce à la pureté du liquide transparente qui les entourés, sans même lever ses ravissantes prunelles. Le jeune vampire laissa, donc, échapper un las soupire, à la fois d'amusement et de compassion. Il lui saisit son menton, comme il aurait cueilli une charmante rose, bourgeonnant à la fraîcheur du vent, avant de lui déclarer d'un timbre séduisant dont il accompagna d'un angélus sourire :

« Pourquoi tant de larmes aussi douces et merveilleuses que cette eau ? * lui lèche son cou afin de ne point laisser échapper ses gouttes de tristesses, avant de se remettre face à elle * Surtout après cette luxuriante déclaration. Si c'est, réellement, la peur de ses sentiments, je peux tenter de les apaiser * lui lèche le bout de ses lèvres *, mais ceci sera difficile car comme tu l'as évoqué, je possède un puissant amour, à ton égard que j'aurai, vraiment, du mal à le dompter car c'est des émotions qu'on ne peut contrôler et puis, je t'aime, également, à en mourir. »

Aboutissant ses mélodieuses paroles, il l'embrassa d'un passionnant baiser, en s'abandonnant à cette source chaleureuse dont il fit resserrer son étreinte, qu'il termina par une douce caresse, à travers sa ravissante chevelure d'ébène et s'approcha de son oreille, laissant son souffle lui parcourir sa peau :

« Si je peux faire quoique se soit pour te combler ce soir, le ferait. »

C'est alors qu'un étincellement de gouttes d'eau attira son attention. Inquiet par cet anormale consonance rythmique de cette surface azur , il chuchota, à sa tendre aimée, qu'ils avaient, surement, de la visite.

Le résultat de ses paroles séduisantes, remplis d'une malice, mêlés de sens – entendu, d'une profonde sincérité, emmenait sa belle amante de la nuit à se coller contre sa peau, dans une passion, tellement, fulgurante, qu'elle l'entraîna, avec elle, dans l'immensité du fond de ses eaux claires, l'embrassant, ainsi, partout sur son visage auquel il se laissa succomber par sa tendre beauté, jusqu'à ses effleurements d'une pure caresse, se prolonger dans sa chevelure. Puis, elle immergea de l'eau telle Vénus sortant de son coquillage qui fut ramené vers l'Olympe où les Dieux l'attendait afin de lui faire connaissance. Len passa de l'eau sur son visage, lorsque Yuki lui hurla un avertissement. Il 'avait senti, mais il n'avait guère broncher puisque l'hésitante démarche de la mystérieuse individue n'était point dans une malsaine attention. Sur ce, le jeune vampire pivota se trouvant en face d'une charmante créature dont sa peau verdâtre reflétait sa douce musculature assez prononcé, dévoilant, également, des petites oreilles en pointe. Il avait songé qu'elle possédait un style sylvestre particulier, mais, il pouvait distinguer sa souffrance à travers ses prunelles. Il était vrai que cette espèce était considéré, comme des créatures, malfaisantes et barbares. Cependant, Len en avait l'habitude, de mettre les points néfastes de côtés afin de connaître la personne. Hélas, les paroles promulguées de Yuki, l'avait, effectivement, blessé car elle déclara :

« Bonjour à vous deux. Je suis vraiment désolée de vous avoir importunés alors je vais vous laisser, (une gêne s'affichait, à la lueur de la luminosité lunaire tandis qu'elle pivotait, légèrement, dévoilant une ardente colère qui lui colorait ses joues malgré son self – contrôle ainsi qu'un doigt accusateur envers le jeune vampire) Je ne sais pas qui vous êtes, mais sachez que nous ne sommes pas tous tels que vous le pensez. Nous avons un coeur, une âme. Nous aimons, nous haïssons. Nous avons peur mais aussi nous sommes courageux. Notre peau n'a peut-être pas la pureté ni la couleur de la votre, mais nous ne sommes pas pour autant des animaux. Sachez aussi que je n'ai jamais fait de mal à une personne si je pouvais l'éviter. Malheureusement, ma race a une réputation si mauvaise que la réaction de certains me poussent à commettre des actes qui sont contraires à mes principes, ma nature. Voilà, c'est tout ce que je voulais vous dire. Sur ce , bonne journée. »

Suite à ses propos, mêlés de tristesses mélancoliques qui appartenait, à la fois au présent et au passé suivit d'une fureur, sans borne, la jeune orc plongea dans l'eau claire du lac Fresha et laissa ses muscles se détendre. C'est alors qu'un noirâtre malaise hanta les prunelles de Len. Son visage se refermait comme une pierre, tremblant de tous ses membres. Il avait vécu cette haine d'être différent de sa race, indigne d'être Maître de ville pour un certain défaut qui était celui – ci, même si sa tendre générosité du pacifisme lui gratifiait un avantage. Ses paupières étaient fermées, plongées dans un obscurantisme souvenir tandis qu'il saisissait des vêtements en velours et de soie bleuté, avant de se tourner vers sa bien – aimée, le regard inquiet par sa réaction, face à ce qu'il s'apprêtait à dire, mais c'est surtout, dans la manière, qu'elle allait le prendre puisqu'il ne désirait point la blesser. Il aimait de tout son être et c'était un jour, où il voulait que l'atmosphère soit baigné de bonheur et non, dans un désastre, remplis d'une désastreuses mélancolies d'un mal – entendu.

« Tout d'abord, je tiens à me présenter. Je m'appelle Yuki Cross et voici mon compagnon, Len Strife... Je sais ce que cela fait que d'être critiqué par les moeurs des populations. Notre race également a dû essuyer de lourdes critiques. On nous dit violents, sans merci, affamés et assassins avec un coeur de pierre. Certains disent même que nous n'avons pas d'âme parce que nous ne possédons pas de reflet dans les miroirs. Alors que c'est totalement faux. Excuse moi pour mon attitude mais j'ai eu avec des orcs de fâcheux incidents parfois... C'est pourquoi j'ai eu une réaction aussi impulsive. Voilà tout. Je ne voulais pas que tu partes en croyant une fois de plus que tu as rencontré des individus qui ont des préjugés. »

Sur ce, sa noble déesse se releva afin de se rediriger vers Len, en passant ses bras minces autour de sa taille.

« Yuki, débuta t – il, dans une douce sonorité, j'aimerai qu'on l'invite pour la deuxième partie des festivités, afin de prouver notre regret par nos malsaines paroles car ce qu'elle a vécu, il en était de même pour moi, avant et je ne veux point qu'elle persévère dans cette atroce souffrance et puis, il serait dommage de quitter les lieux sans connaître la bonté des festivités vampiriques, mais, avant je désirai que tu mettes ceci ( il lui adressa un séduisant sourire angélique et lui tandis un paquet noué d'un ruban de velours bleu – nuit, accompagné d'une fleur de lys ) et je ne veux point que tu me tirailles les oreilles lorsque tu découvriras le contenu. » Ajouta t – il d'un sourire, remplis d'amusement.

En effet, le paquet qui lui était attribué, contenait une resplendissante robe bleu ciel, parsemés de petite diamants, comparable au ciel diurne par les étoiles d'une profonde nuit, des gants et des sandales, mais, il se trouvait, également, une autre boîte, où il se relevait, une parure d'argent incrusté de saphirs sous l'apparence de roses nocturne, des boucles d'oreilles pendantes qui était assortie et un serre tête ornée de roses de même teintes.

« Je t'attends de l'autre côté afin de laisser, en toute dignité, pour te changer, pendant que je vais chercher notre charmante petite orc, s'il tu le veux bien. »

Une fois qu'il eut prononcé ses douces paroles, aussi chatoyantes que la brise du délicieux vent diurne, Len lui gratifia, malgré les ombrageuses végétations qui le dissimulaient, un angélus sourire qu'il accentua d'une gracieuse révérence, pareille à la fluidité des eaux, s'écoulant dans une ravissante sonorité, le long de ses contrées, avant de s'éclipser dans les profondeurs des ténèbres puisqu'il était à la recherche de la jeune orc qu'il avait, brièvement, rencontré. Il se laissa succomber à la tendresse de la nature, enivré par un nectar dont il connaissait l'origine, mais, ce n'était guère celui qu'il souhaitait examiner. Il secoua, légèrement, la tête afin d'être capable de se concentrer sur sa destination jusqu'à ce qu'il aperçoive une resplendissante peau verdâtre et ses oreilles pointues de sa charmante interlocutrice, où se logeait dans ses bras un imposant bouquet dont les arômes, se mêlèrent, aisément, dans cette atmosphère. Puis, il s'approcha, délicatement, dans sa direction, de manière élégante et de façon que cette derrière puisse le voir ou encore sentir sa présence. Après, il s'adossa contre un arbre, tenant une plante invisible dont lui seule pouvait apercevoir.

« Je comprends, particulièrement, ta furieuse contrariété, cette brûlante réaction dont tu as fait preuve, tout à l'heure, malgré ta maîtrise de soi. Déclara le jeune vampire, avec les prunelles lointaines dont un néfaste souvenir remontait à la surface, se faisant ainsi transparaître dans la sincérité de ses paroles. Cependant, la solitude n'est guère une solution, mais je peux le comprendre puisque moi – même, autrefois et avant de connaître Yuki, je me trouvais dans la même situation que la tienne. On faisait des préjugés puisque j'étais différent par rapport à mes confrères et je n'ai point connu mes parents, n'ayant qu'en remerciement un malheureux souvenir effacé. Donc, je désire que tu puisses connaître, dans une manière diverse, des parties de joies et de bonheurs car ce serait désagréablement, triste de quitter ses lieux, dans de vulgaires propos, n'es – tu point de mon avis ? Alors, je me suis demandé, si tu désirerais te joindre à nous, pour les festivités que j'ai réservé. Comme cela, nous pourrons partager nos connaissances et nos coutumes et faire de même, une rencontre plus paisible. » * chaleureux sourire *

Ensuite, le jeune goule déposa la chose invisible qu'il possédait dans ses mains, dans le merveilleux bouquet de la jeune femme, accompagné d'une noble délicatesse, dont aucune créature ne pouvaient reproduire. C'est alors que sa véritable nature se mit à éclore, en se dessinant, peu à peu, dans la réalité, offrant ses luxuriants pétales multicolores, à la jeune femme. A l'intérieur, ruisselait son coeur qui dévoilait de milliers d'étoiles dont le pollen dégager un royale arôme, aussi envoûtant que divin.

” Cette plante, commença le jeune vampire, en conservant son glorieux sourire, se prénomme Rose toivoo kuunteli, soit ” la rose aux espoirs écoutés”. D'ailleurs, elle porte chance, lorsqu'elle est offerte, dans une bonne attention”

La conséquence que ses douces paroles qui rayonnaient pareille à l'astre journalier, dont toute la noirceur mélancolique s'était évaporée, telle une impassible neige éphémère, Len ne put s'empêcher de lui rendre cet incroyable émerveillement qui tintaient ses prunelles sylvestres, avant de s'incliner dans une noble grâce.

« Vous m'accordez trop d'honneur à mon égard. Pourtant, je ne mérite point ses simples éloges et puis, le bonheur des uns me suffit divinement. » déclara celui – ci, accompagné d'un lumineux sourire, dont une certaine gêne, était surligné lorsqu'il passa sa main dans sa illustre chevelure.

Puis, suivant la même allure que son ami, le jeune vampire l'entraîna dans une partie de la forêt dont personne ne songeait y pénétrer, lui permettant de lui faire découvrir les luxuriants endroits que la Terre et les nymphes avaient apporté en ce monde. Les diverses populations d'arbres chatoyants, des plantes nocturnes, dans leurs formidables splendeurs, leur dévoilaient leurs coeurs solaires aux milliers de lueurs, avant de parvenir, devant le lac afin de rechercher sa voluptueuse Ange des Ténèbres, qui était probablement, entrain de se changer. Ensuite, il s'adossa contre un arbre, pour l'attendre tandis qu'il regorgeait d'une patience car il désirait leur montrer, à l'orpheline et à sa douce amante, le lieu qui leur avait secrètement préparer, mais, en attendant sa resplendissante conjointe vint se joindre à eux, Len prévint la jeune orc qu'ils allaient demeurer, ici, durant quelques instants et qu'une fois, qu'ils seront au complet, il les emmènerait.

« Puis – je maudire ma curiosité ? Cependant, étrange que pourrait sembler ma question, j'aimerai connaître votre couleur préférée ?" demanda le jeune vampire avec une tendre sympathie, pendant qu'il saisissait, à travers une variabilité de mouvement, le tout dans une concordance d'une ravissante grâce, un bouquet de lys, d'un merveilleux dégradé de violet, avant de commencer à les tresser afin de la transformer en une incroyable couronne dont il rajouta une touche de personnalité lorsqu'il souffla dessus puisque les plantes brillaient de milles teintes, entourées de filets lumineux.

Sa charmante courtoisie la pris au dépourvu puisque la jeune orc bégaya, en lui annonçant que c'était la couleur bleu – nuit et elle en profita, à son tour, pour le questionner. D'ailleurs, sa demande ne fit que déclencher un simple sourire sur les lèvres du jeune vampire. C'est ainsi qu'il lui répondit, dans une toute sincérité que la teinte de préférence peut relativiser une partie de l'identité d'un individu, c'est la raison pour laquelle, il l'avait, intentionnellement, posé. C'est à cette instant qu'une douleur le prédomina, tel un poignard se logeant dans le coeur , suivit de sentiments haineux d'une fulgurante colère, dont il ne pouvait comprendre l'origine, mais, sa gorge se noua, ainsi que son estomac, dévoilant dans l'ombre d'un rocher, sa voluptueuse ange des Ténèbres, qui lui rappela, étrangement, une scène « Qu'on ne badine pas avec l'Amour ». Instantanément, il comprit le quiproquo, qui se confirma, avec le timbre glaçant de sa douce amante :

« Comptez-vous passer la nuit à discuter inutilement ? »

Suite à sa ardente irritation, Len se redressa faisant signe à l'orc de ne point intervenir, à ce qu'il s'apprêtait à faire, en tenant fermement l'ouvrage qu'il avait ouvré, pendant son attente. Au moins, il pouvait constater que sa beauté possédait une pointe éclaircissement, avec l'accord du paysage. Il marchait, vers elle, dans une démarche sereine et noble, tout en se bandant les yeux, avant de se mettre à genoux, devant elle. Sans que cette dernière puisse produire un quelconque geste, il lui saisit, délicatement ses mains, dont il mit sa faux et sa dague de l'autre, qui dévoila, avec une grande expérience. Hélas, de manière meurtrière, la lame en direction de son sternum et la faux, de façon qu'on puisse le décapiter, accompagné d'une léger écorchure sur l'étendue de sa gorge et le cou tendu en signe de vulnérabilité.

« Si tu songes à des pensées négatives, alors que ce n'est guère le cas, sache que je t'aime à en mourir. Si tu ne le penses point ou que tu ne désires point le comprendre, alors mord – moi ! afin que la pure vérité puisse te combler tes prunelles. Si tu ne le crois toujours point, alors laisse – moi t'avouer une chose que même Dom Juan et autres personnages qui te gratifie cette illusion, ne serai point en mesure de te déclarer à ce que je vais t'annoncer, maintenant …. Tue – moi ! ( il lui saisit ses poignets avec une grande fermeté tandis que des ruisseaux vermeilles s'ajoutaient sur sa peau blanchâtre) Si tu ne veux point ouïr la vérité. Sache que je ne pourrai supporter le poids de perdre une telle chose car je sais, maintenant, de quoi en ai le proverbe :'Si tu fais le bonheur des autres, sache que sans le désirer, tu provoqueras le malheur des autres' »

C'était sur l'amertume de ses paroles, submergées par les larmes, que le jeune vampire laissa, involontairement, transparaître sa peur, par de légers tremblements, qu'elle devait sentir sur ses poignets.

Si ce n'est guère de l'Amour, alors prier moi de me déclarer, réellement, ce que c'est !

Len se sentit misérable, vulnérable, remplis de faiblesses car l'ardente émotion qu'il possédait à l'égard de sa glorieuse nocturne, où il se trouvait, en ce moment même, à genoux, le tenait dans son piège, par l'enchaînement d’horreur qu'entraîna le destin, telle une vulgaire brindille, face au vent hivernal. Quand, instantanément, une de ses sensations lui indiquaient que sa voluptueuse interlocutrice s'était figée, pareil à une parfaite mélancolique statue de marbre antique. Serait - ce de l'étonnement ou une simple hésitation ? Qu'est - ce qu'il pouvait ressembler à un piètre sot, en un tel instant ! D'ailleurs, cette dernière pensée lui dessina un pathétique sourire qui ressemblait à un mauvais rictus de culpabilité. Pourtant, l'hallucination de sa stupéfaction, lorsqu'il avait couvert ses prunelles, lui vinrent en mémoire, comme une hantise obscène dont le résultat de ce songe incroyable lui provoqua une effroyable souffrance en son sein, tel un poignard vengeresse s'y logeant dans un amusement d'un impitoyable plaisir afin de le consommer. C'est alors qu'il parvint à ouïr la radieuse sonorité des armes s’effondrant à sa proximité, en l'accompagnant, néanmoins, de succulents ruisseaux d'hémoglobines jusqu'à ce qu'un arôme encore plus enivrant que le sang, les êtres de son entourage ou encore des pures végétations diverses, lui emplirent les narine, à travers un léger torrent de soulagements puisqu'il savait qu'Elle se situait à ses côtés dont son chaleureux souffle vinrent lui parcourir sa peau blanchâtre, dans d'innombrables frissons douçâtres, parvenant à son échine et en lui teintant, discrètement, ses joues d'un resplendissant rouge vermeille qui s’intensifia par la surprise, lorsque Yuki s'empara, fougueusement, de ses lèvres auxquelles il succomba sans aucune résistance, avant d'être en mesure de lui défaire, à l'intérieur d'un savoir faire, son ruban, pour déposer par la suite, sa tête sur son épaule dont il ne put s'empêcher de l'étreindre, dans une fulgurante passion. C'est ainsi que le jeune vampire se laissa abandonner dans la sincérité de ses propos, concernant sa quémande de le mordre pour qu'elle puisse dévoiler sa vérité innocente alors que sa parole lui avait suffit. Ensuite, elle s'empressa de lui donner des explications qui abordaient sa violente jalousie.

Jacob, songea - t - il pour lui - même, tu ne savais, aucunement, ce que tu possédais quant elle se trouvait à tes côtés. Alors qu'Elle ne demandait que de partager son Amour, mêlé de curieuses tendresses et qu'elle soit comprise et au lieu de cela, tu lui gratifiais que d’insoutenables souffrances dont je fais le serment d'être capable de le briser.

Cependant, il fut ramenait à la réalité par sa luxuriante amante qui lui déclarait que s'il persévérait à lui offrir des présents qu'elle n'était guère en mesure de lui redonner, noble ou pas, elle lui tiraillerait ses oreilles. Ce qui lui déclencha un merveilleux sourire qu'il poursuivit d'un mélodieux son qui se révéla être un rire dont même des larmes de bonheur se joignirent à cet intense émotion. D'ailleurs, depuis combien d'années, il n'avait point ri de la sorte ?!

" Je suis navré de te contredire, lui souffla celui - ci, avec une délicieuse caresse sur la joue de sa gourmandise interdite, mais tu vaux plus que les trésors que cet univers peut y regorger."

Suite à ces tendres mots, Len saisit son ravissant visage entre ses mains, avant de l'embrasser, langoureusement, jusqu'à ce qu'une étrange gêne l'envahit, en lui remémorant qu'ils n'était point seul. Alors, il se redressa, en soulignant ce sentiment par un mouvement dont il prit l'habitude qui était rejoint par une couleur pourpre.

" Néanmoins, il serait fort regrettable de ne point tenir ma parole. Alors, miladies, annonça le jeune vampire, en attrapant, à travers un geste théâtrale, les rideaux de feuillages que formaient les saules pleureurs. Dîner, musique, festivité sont à votre disposition."

C'est alors qu'il leur fit une gracieuse révérence d'une noble loyauté, avant de le suivre d'un mouvement d'invitation selon la coutume vampirique et d'un autre qui portait la même signification, mais, selon la coutume des orcs afin de laisser place aux royales décors à la gente féminine. En effet, la diversité des plantes et des autres végétations mettaient en valeur la cascade qui se situait non loin des musiciens qui débutaient leur sonorité traditionnelle et celtique, lorsqu'ils les avaient entraperçu, tandis que des lueurs dansantes parcouraient l'endroit d'une manière élégante et féérique, où une longue table y dominait par de mets délicats qu'un palais pourrait succomber à l'intérieur d'une aisance de gourmandise, où des pétales de roses gratifiait l'hallucination d'une atmosphère grandiose.

" Après vous Miladies ..."