Anhysbys alaw Surprise [ Pw : Leya ]

Ce fut par une resplendissante journée que Misaki faisait ses allées et retours, qu'elle accompagna une pure volonté énergisante qui gratifiait autours d'elle la joie et la sérénité dans la taverne, où elle travaillait. C'était un emplacement avantageux pour ce dernier car elle possédait des ressources, comme les douces mélodies sylvainnes et la fraîcheur que les végétaux pouvaient partager par leur ombre, lorsque le soleil était à son zénith. Soudain, une merveilleuse sonorité vint retentir dans la salle, pareille à l'impassible neige de cristal, quant elle atteint, légèrement, les vitres des demeures, sans vie, emportant avec elle, les rêves aléatoires et irréalistes, des personnes endormies, prévenant, ainsi, la chaleureuse rencontre, d'un ou d'une charmante cliente. Hélas, l'abondante foule quémandait leur attention, prenant, ainsi tous les Maids présentent, dans les parages, dont, la jeune mortelle, fut contraint de s'excuser, auprès de sa table, afin d'être en mesure de prendre en charge, le nouveau venu. Elle s'approcha du seuil de la porte et s'inclina devant la mystérieuse individue, en signe de salut elfique, qu'on lui avait enseigné, au cours de son séjour. Puis, elle serra son plateau contre elle, avec le sourire le plus chaleureux qu'il soit, avant de déclarer, d'un timbre chatoyant :

« Je vous souhaite la bienvenue à la taverne : Guilty Pleasure, où on pourra ouïr toutes vos propositions à vos besoins, au cours de cette charmante journée. Cependant, désiriez – vous une table, en particulier ? »

Suite à ses paroles, la jeune mortelle la détailla, dans une grande discrétion, pour d'attendre patiemment, sa réponse. On pouvait avouer que l'apparence naturelle pouvait nous jouer des tours, mais, point qu'on peut côtoyer des elfes, à longueur de journée. En effet, puisque celle – ci se révéla être une noble beauté auquelle sa tenue blanchâtre lui gratifiait l'apparence d'un ange, par ses traits angélus de toute bonté tandis d'une luxuriante couronne lui perlait son front, comme la tenue de ses perles qui reflétait sa sombre chevelure tandis que ses prunelles d'un vert de jade accentuaient sa véritable nature, malgré ses oreilles en pointe, qui caractérisait, typiquement, son espèce.

Leya était loin de chez elle depuis quelques jours maintenant et avait pris soin de changer de vêtements après un rafraîchissement bien mérité au creux d'une rivière accueillante. Rien n'était tel que de plonger dans le sein de cette ligne d'eau calme, au milieu des poissons et toute autre forme de vie maritime puis de refaire surface pour mieux apprécier le chant des oiseaux alentour.
Elle avait été émue de voir que son père, non loin d'ignorer son projet comme elle le pensait au départ, avait plié soigneusement dans son sac de voyage l'une des robe de sa feu mère ainsi que ce tour de tête cristallin que l'elfe, plus petite, passait son temps à admirer. Incroyablement, cette robe était aussi fluide qu'une douce brise d'été. Elle était ample et très agréable à porter et n'entravait pas du tout ses mouvements.

La jeune elfe était maintenant partie depuis longtemps et commençait à soupirer. Elle devait au plus vite trouver une ville, de l'encre et du papier. Bien sur, elle avait déjà de quoi écrire, mais une lettre est un bout de soi que l'on fait dignement partager. De plus, confier à Liam, son chat, la tâche d'apporter une lettre pleine d'encre à base de jus de mure était une affaire ardue. Le chaton n'aurait fait qu'une bouchée de cet étrange colis et son père n'aurait jamais eu de ses nouvelles. Elle sourit et sentit la petite boule de poil se frotter contre le bas de sa robe. Elle posa alors le chaton sur son épaule et avança, aussi élégamment possible, le souvenir de la grâce de sa mère en tête.

Elle marcha toute la matinée et son voyage commença à prendre un tournant en début d'après-midi.
Un grande porte en bois s'érigeait face à elle. On pouvait alors voir le chemin sortant de la foret sur lequel des personnes s'entre-croisaient, certaines sortant de la ville, d'autres y entrant, certaines les mains vides, d'autres pleines, certaines d'une allure peu recommandable et d'autres habillées soigneusement, certaines de son espèces et d'autres inconnues. Ce fourmillement de gens lui donna l'envie d'entrer, elle qui avait jusque là inconsciemment évité les chemins principaux qui traversaient la foret. Elle s'approcha sans méfiance, son chat toujours sur le dos et s'intégra à la foule entrant dans les parages.

Leya n'était jamais entrée dans une ville, ayant toujours vécue loin de la civilisation dans sa grande demeure au cœur de la foret. C'était grand et ça grouillait de monde. Elle ne savait plus où poser ses yeux tellement le nombre de choses pouvant attirer son regard était imposant. Dans le ciel, une ribambelle de maison adossées aux arbres se fondaient dans leurs feuillages ; sur la terre, les conversations allaient bon train et les gens exposaient ça et là des marchandises dans le but de les vendre. Aucun recoin de cette ville ne semblait calme si ce n'est le sommet de ces grands arbres qui, quand on le distinguait, se balançait au grès du vent.

La jeune elfe sourit mais se sentit happée dans ce tourbillon de gens. Elle prit son chat dans ses bras, de peur de le faire tomber et entra dans la bâtisse la plus proche. A peine allait-elle s'excuser d'être rentrée ainsi qu'une jeune femme habillée bizarrement l'accueillit.

« Je vous souhaite la bienvenue à la taverne : Guilty Pleasure, où on pourra ouïr toutes vos propositions à vos besoins, au cours de cette charmante journée. Cependant, désiriez – vous une table en particulier ? »

Leya sourit tranquillement. Elle se souvenait ce qu'était une taverne. Un endroit où l'on mangeait tous en ensemble et ou l'on pouvait parfois dormir. Cependant l'habit de l'humaine devant elle (l'elfe pouvait déterminer sa race, ayant déjà eu l'occasion de croiser un humain un jour) semblait étrange. Était-ce un habit coutumier de la région ? La jeune elfe secoua doucement la tête et sourit à la jeune femme, s'inclinant légèrement pour lui rendre son bonjour avec un train de retard.

" Je voudrais bien un table en effet, il me semble qu'il y en a une de libre près de le fenêtre ? J'aimerais bien m'y asseoir en votre compagnie si possible, j'ai grand besoin d'explication sur beaucoup de choses."

Elle adressa ensuite un sourire franc à la jeune femme qui paraissait quelque peu fatiguée.

« Je crois qu'une pomme et un verre de lait nous feraient le plus grand bien »

Suite à son accueil chaleureux, Misaki aperçut le sourire radieux de la jeune elfe qui semblait,curieusement, pensive, mais, ce n'était guère pour autant que la jeune Maid allait la brusquer puisqu'elle songeait que sa noble cliente devait prendre une minute de réflexion. La teinte vert émeraude de ses prunelles paraissaient lointaines. Puis, sortant de ce voyage imaginaire, la jeune créature sylvainne secoua, doucement, la tête, avant de lui gratifier un autre sourire, afin d'être en mesure de s'incliner, comme désirait la coutume elfique, pour lui rendre son salut, malgré son train de retard.

" Je voudrais bien un table en effet, déclara celle – ci, avec timbre mélodieux, il me semble qu'il y en a une de libre près de le fenêtre ? J'aimerais bien m'y asseoir en votre compagnie si possible, j'ai grand besoin d'explication sur beaucoup de choses."

Ensuite , elle adressa un charmant sourire d'une parfaite franchise qui se révéla être, quelque peu fatiguée.

« Je crois qu'une pomme et un verre de lait nous feraient le plus grand bien
– Comme vous voudriez. Répondit la jeune mortelle. Laissez – moi, dans ce cas, vous y conduire. »

Longeant et zig-ziguant, dans une grâce que n'importe quelle humaine ne serait en mesure de reproduire, Misaki la guida, avec aisance, à travers les tables bondaient de clientèles qui dégustaient leurs luxurieux et spiritueux repas, dans une bonne humeur. La jeune Maid lui désigna la table qu'elle avait demandé, avant de s'excuser, en s'inclinant, légèrement, afin de chercher sa commande dont elle produit ses mouvements, de manières, tellement, répétitives, qu'on aurait cru qu'elle dansait. Avant que cette dernière parvienne, enfin, devant un contoir, où elle posa ses notes qui abordait la commande de la noble et ravissante elfe, elle succomba, à l'émerveillement éternel de la beauté sylvestre, qu'elle n'obtiendrait point, à cause de sa misérable vie. Même les vampires étaient plus séduisant ! C'est à croire que l'espèce humaine n'avait point de qualités, comparées à d'autres espèces qui pouvaient se trouver dans ses mystérieuses contrées. C'est alors, qu'une de ses camarade l'interpella, en lui tirant, doucement, le haut de sa tenue, afin de lui prévenir que sa commande était prête. Sortant de ses futiles questions, elle s'excusa de son moment de disparition et plaça les aliments sur son plateau, avant de se diriger vers la jeune elfe qui regardaient l'immensité du décors qui l'entourait. Il était vrai que même elle qui cohabitait, depuis quelques temps en ses lieux, était absorbée, dans cette diversités de cette végétation sylvestre qui lui paraissait, chaque jour, comme enchanteresse par ses rythmes de consonances et de sonorités glorieuses que les espèces animales restauraient dans cette hallucination féérique. Misaki s'approchait, délicatement, vers sa cliente, en lui déposant le plateau qu'elle accompagna d'un charmant sourire suivit d'un bon appétit, avant de s'installer, en face d'elle.

« Que puis – je vous renseigner afin d'assouvir votre intelligence, déjà, sage ? » demanda la jeune Maid, en se tenant droite, comme l'avait enseigné sa précédente tutrice vampirique dont les moeurs elfiques, quelque peu différent, avaient des points communs, concernant le respecter des rangs supérieurs.

Hs :

Spoiler:

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