Pseudo: Styx

Âge: 16

Classe, Métier: 1ère L

Passe-temps: Jeux Vidéos, Ordinateur, Lecture

Couleur préférée: Gris

Un commentaire sur le forum?: On sait déja ce que je pense.

Allez, dépêche toi, fais ton personnage!

Identité: Gertroude

Âge: 28 ans

Sexe: Homme

Race: Géant

Ce qu'il aime: Taper des gens

Ce qu'il n'aime pas: Sourire

Code du règlement: /

Et à quoi tu ressembles, au fait?

Gertroude (Prononcé Guertrouh-deuh !)est grand. Même un pour un géant, il est grand. Il est en fait suffisamment grand pour assommer les girafes d’un coup de tête et c’est cela qui lui vaut sa renommé parmi le discret peuple des géants. Ça et aussi le fait qu’il est musclé comme pas deux, que ses yeux lancent des éclairs à quiconque se moque de son nom et que sa coupe de cheveux est … approximative. D’une peau mate, contrairement à la peau habituellement laiteuse des géants, Gertroude mesure près de trois mètre et pèse environ deux cents kilos. Véritable machine de guerre, au final.
Il ne sourit pas. Personne ne le voit jamais sourire. Même lorsqu’il écrabouille des choses, de loin son activité préférée, il refuse de dévoiler ses chicots pourtant si bien entretenus. Et, à la plupart des personnes, ça fait peur. Parce que déjà qu’il a pas une tête commode…
Si Gertroude porte des pantalons, ce n’est pas le cas des tuniques, qu’il trouve dérisoire. Il a grandit sur le si rude Mont Tagne sans jamais avoir le haut du corps vêtu, et cela même lorsque la glace figeait les temps. On vit à la dure, chez les géants.
Il n’a aucuns tatouages mais ses cicatrices sont nombreuses. Lorsqu’il combattait les ours, les grizzlys, les girafes, ou même les castors enragés, il revenait fièrement devant ses parents avec ses nouvelles cicatrices. Ses parents, géants mais pas violents, se demandaient toujours d’où lui venait cette envie de toujours tout massacrer. Et ils n’ont jamais trouvés.
Gertroude n’est pas discret. Oh, non, et au contraire, même. Il aime se faire remarquer, puisque le fait d’attaquer quelqu’un ou même quelque chose par derrière lui est totalement abjecte. Chaque pas qu’il fait s’entend à trois kilomètres à la ronde, et il s’en contente. De toute façon, les géants ont rarement été taillés pour les assassinats discrets. Bien plus souvent pour les bourrinages comme ils les aimaient.


La mentalité de Gertroude est assez simple, tout en étant relativement compliquée. Il aime frapper. Il aime cogner. Il aime bien faire de la couture, aussi, à ses moments, mais ça, c’est hors sujet. Il aime bien cogner, donc, mais uniquement lorsqu’il trouve les bonnes raisons pour le faire. Lorsqu’il partira à la chasse, sa raison sera de ramener de la viande, par exemple. Il n’utilise son énorme force que lorsqu’il estime qu’il le doive vraiment.
Il est taciturne, toujours stoïque. Un peu neutre, aussi, parfois. Le géant ne parle que très peu, voir même jamais, mais se fait toutefois bien comprendre par l’intermédiaire du langage du corps, qu’il utilise le plus fréquemment en frappant la paume de sa main avec son énorme massue. Il n’est violent certes que quand il le doit, mais il n’hésite pas à menacer les gens. Et fait étrange, qui n’a probablement aucun rapport avec la taille ultra gigantesque de sa massue préférée, les gens qu’il menace deviennent en général doux comme des agneaux.
On ne peut pas dire qu’il soit intelligent. Non, pas intelligent, mais rapide d’esprit. Il décide vite, et cela compense plutôt bien son intelligence digne d’un navet. Ou alors d’une carotte. Peut-être d’un chou, dans ses bons jours. Enfin, toujours est-il qu’il n’est pas ce qu’on pourrait appeler une lumière, mais il a sa propre philosophie et il s’en contente parfaitement.
Lorsqu’il s’attache aux gens (Eh oui, il a aussi des émotions, parfois), c’est par un lien indéfectible, et il défendra ses amis jusqu’à sa mort. Même peut-être au-delà, s’il y arrive. C’est un géant plein de ressource, et il ne faut jamais dire jamais, avec lui.
Gertroude possède une volonté impressionnante, que certains qualifieraient de défaut outrageant, d’autres de qualité extraordinaire. Le jeune elfe n’abandonne pas, n’abandonne jamais avant d’avoir atteint son but, qu’importe les circonstances, qu’importe si le sacrifice en valle le peine. La victoire, l’oublie de l’idée d’abandonner est devenue au fil de sa vie une philosophie à part entière et il s’efforce de la respecter constamment.
Il a eu, il y a bien longtemps, des amis, mais ils sont tous morts, assassinés. On a jamais su par qui, on a jamais su pourquoi, mais le fait était qu’ils étaient tous morts. Toute sa guilde.
Gertroude est donc d’un calme impartial, et il n’use de la violence gratuitement que lors de rares occasions bien définies. Quiconque compare son nom à celui d’une fille est mort.




Gertroude est né dans sur le Mont Tagne, il y a de cela un peu moins de trente ans. Parents géants, environ deux mètres cinquante chacun, il les dépassa largement dès son plus jeune âge. Une maison isolé, aux environs des cinq cents mètres d’altitude, servit d’habitat à sa famille et à lui jusqu’à ce qu’il acquiert sa vingtaine d’année et décide de découvrir le monde extérieur. Très vite épris de la liberté qu’induit la jeunesse, il se retrouva loin de ses parents, qui moururent quelques semaines après son départ, dans l’incendie de leur bâtisse.
Le géant erra, d’aventure en aventure, d’auberge en auberge pendant plusieurs années, jusqu’à rencontrer une femme, une humaine, dont il tomba amoureux au premier instant. Elle était d’une magnificence à faire battre son cœur aux apparences de pierre. Et elle était forte. Tellement forte que même lui, géant de son état et berserker sanglant à ses heures, ne lui arrivait pas à la cheville. Il était amoureux d’elle et il n’a jamais su si c’était réciproque.
Gertroude entra dans sa guilde, Black Zera, une assemblée de gens, combattants en tout genre, où elle était la chef. Il y demeura plusieurs années, se faisant des amis, combattant avec eux, voyageant avec eux.
Jusqu’à ce que la totalité de la guilde soit exterminée, sans motif valable. Gertroude a tout perdu cette nuit là, lorsqu’il se fit assommer et laisser pour mort au milieu des cadavres de ses anciens amis. De par son physique plutôt menaçant, bon nombre de gens l’ont désigné tacitement coupable et chassé du petit village où était basé la guilde, près de BaldorHeim.
Après le massacre, il erra. Ayant perdu un amour inavoué, il erra, il erra, il erra. Il erre encore, à voyager, à accomplir les quêtes de marchand peu scrupuleux dans le seul but de gagner suffisamment d’argent pour nourrir son gigantesque corps.
Dans ses yeux se lisent maintenant la rage d’un amour perdu. Une rage qui cache une tristesse sans fond.

Une très bonne fiche, bien écrite. Moins bien que la première mais pas mal quand même.

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