L'orc venait de quitter les terres de son clan depuis quelques heures et pour la première fois. La profonde forêt dans laquelle se trouvait le domaine de son clan était monstrueusement énorme. Peu d'orcs des Dr'ake-Mördher étaient allé aussi loin que lui dans les terres sauvages dites elfiques, et peu encore en étaient revenu. Et personne ne savait s'ils étaient morts, s'ils avaient été capturés, ou s'ils avaient décidé de vivre une nouvelle vie loin des leurs. Königsmord désapprouvait cette solution, comment un fier orc des Dr'ake-Mördher pouvait-il traîner avec des étrangers inférieurs à leur puissance et leur grandeur ? C'était inadmissible !
Les traits de l'orc se raidirent et il arbora une expression de grande fureur. Peut-être était-ce là de la haine. Quoiqu'il en soit, Königsmord respira un bon coup et n'y pensa plus, il devait se concentrer sur son objectif.
L'orc observa le paysage autour de lui, cette partie de la forêt ressemblait presque à celle dans laquelle son peuple s'était installé. Les arbres, la lumière, les différents sons, les rochers, la terre. Tout ressemblait, mais la seule différence qu'il pouvait trouver c'est que ces matières n'avaient jamais été en contact avec un orc des Dr'ake-Mördher.
L'orc, ronchon, continua d'avancer dans le calme total...

Moradund faisait une sieste à l'ombre d'un grand chêne, lorsqu'il perçu des vibrations dans le sol.
Des pas lourds. Et qui s'approchait avec une allure régulière.
Il ne connaissait que peu cette forêt, mais il savait qu'elle n'était pas vide.
Alors qu'il se relevait en dégainant sa hache une silhouette sortit des buissons.
-Un orc! cracha Moradund, bien que celle qu'il avait rencontré il y a longtemps s'était révélé fort sympathique
le nain n'oubliait pas tout les crimes que cette race avait commis à l'encontre de son peuple.
Néanmoins, le souvenir de Nalaïa l'obligea à ne pas attaquer tout de suite. Il l'interpella donc:
-Que viens tu faire en ces lieux? Fais tu partie de ceux qui ont attaqué, dévasté et pillé Karak-kadriN?
Si oui tu goûtera à la vengeance que mérite mon peuple!

Alors que tout semblait calme, un tout petit être émergea devant lui lorsqu'il pénétra les petits buissons qui barraient sa voie. Königsmord eut au début du mal à le distinguer, puis en se focalisant sur lui il réussit petit à petit à remarquer quelques détails comme sa pilosité faciale qui semblait assez importante. De loin faire la moitié de sa taille, mais comme l'orc n'arrivait pas bien à voir tous ses traits, il n'était pas sûr de ce qu'il avançait. Quoiqu'il en soit, cet être n'était pas des siens et ne pouvait apporter que corruption sur les terres de ses ancêtres si l'idée d'y aller lui prenait l'envie. Naturellement le Gewhählt des Dr'ake-Mördher se méfia de cet individu, mais ne prit pas la peine de passer sa mains sur le manche de sa lourde épée qui lui tapissait le dos.
Il finit par remarquer la petite arme présente dans ces minuscules mains. Cette arme n'était pas n'importe quel instrument, il s'agissait d'une hache et d'après ce que l'orc arrivait à distinguer il s'agissait d'une arme à double tranchant et elle semblait être de qualité respectable pour avoir été fabriquée par des mains autres que celles d'orcs.
Ce petit être était bien plus méfiant que lui, ceci se ressentait dans sa posture, et sa voix. En effet, il venait de parler. Königsmord n'avait pas tout saisi, mais cette personne semblait vouloir savoir ce que l'orc faisait ici et s'il avait attaqué ou dévasté quelque chose d'incompréhensible. Machinalement, le Dr'ake-Mördher essaya de se remémorer un instant dans sa vie où il avait attaqué et dévasté quelque ressemblant à ce locuteur, mais rien ne lui venait en tête. Il n'était donc pas responsable de la mort de son ami, proche ou pas.
Soudain une autre créature arriva dans leur champ de vision et semblait parler au petit être qui devait s'appeler Mëhsirn-Aih, ou quelque chose dans le genre. Cette personne là était complètement différente de la première. En fait elle ressemblait beaucoup à Königsmord, mais était bien plus petite et moins robuste. Cet orc n'était pas un Dr'ake-Mördher et n'avait aucun lien avec eux. Peut-être même qu'il n'en avait jamais entendu parler.
Königsmord n'avait jamais su s'il devait traiter les autres orcs comme des races supra-inférieures ou comme des peuples moins inférieures que tous les autres individus de Dùralas n'étant pas de sang pur comme lui. Le géant orc décida de ne pas faire de remarques déplacées ou de chercher à montrer son antipathie envers ces êtres inférieurs. Son but n'était pas de se battre avec tous les êtres qu'il rencontre, mais de connaître ce monde qui l'entoure.
Il essaya alors de répondre à la question du minuscule être :

- Petit être ! (il l'interpela d'abord pour lui montrer que c'est bien à lui qu'il s'adressait, mais c'était aussi là indirectement une marque de supériorité par rapport à lui, sans que l'orc ne s'en rende compte) Tu es le premier petit homme que je vois. Je ne connais pas tes amis et ne les ai jamais rencontré !

Il n'avait pas besoin d'en dire plus, il se débrouillerait de toute façon ! Quant à l'autre orc, Königsmord décida de ne rien lui dire.

L'autre orc le regarda avec une impression de dégôut. Il semblai le juger, comme s'il voulait à tout moment lui sauter dessus et lui casser quelque chose. Aratus le détailla avec attention. C'était un orc, il en était sûr. Il devait pourtant mesurer presque trois mètres. Il avait des cheveux qui sortaient de la tête en épi. Il était armé d'un gigantesque espadon et d'une armure qui semblait très solide. Sa bouche était assymétrique. Un de ses yeux semblait crevé.
- Petit être !(l'orc avait dans la voix une expression étrange, très étrange) Tu es le premier petit homme que je vois. Je ne connais pas tes amis et ne les ai jamais rencontré! C'étaient les mots qu'avait prononcé l'orc colossal. Un bruit très fort retentit derrière Aratus. Celui-ci se retourna aussitôt. Un énorme sanglier au poil lisse se dressait devant eux. Il frottait le sol de ses sabots, prêt à charger.
-Attention! Le jeune orc, dans un mouvement rapide laissa tomber sa faux et tira son épée. Il la pointa droit vers le poitrail de la bête gigantesque.

Königsmord détacha son regard du petit être pour fixer l'autre orc qui avait remarqué la présence d'un monstre, ou plutôt d'un petit sanglier. Il dégaina son épée prêt à le frapper s'il osait se ruer sur eux. L'orc des Dr'ake-Mördher venait à se demander si les autres êtres de sa race n'étaient pas devenus des faiblards sans intérêt. Königsmord, ne voulant pas passer son temps sur cet imprévu, attrapa sa longue épée et avança doucement vers l'animal à peine plus gros qu'un rocher. Il tenait son arme à une seule main et, arrivé devant la bête, effectua un clivage qui pénétra la bête si violemment qu'il failli la couper en deux parties. Le sanglier laissa échapper un grognement mortuaire remplit de sang. Une flaque imposante se forma très rapidement au niveau de la blessure et les entrailles commencèrent à se faire de plus en plus voyantes. L'orc retira la lame de son espadon de la même facilité qu'il eut à réduire au silence le chétif cochon.
Königsmord prit soin de sa lame en la nettoyant à l'aide d'un lambeau qui traînait dans une de ses sacoches. Il rangea son arme et se tourna vers les deux personnes qu'il venait de rencontrer.

- Si vous voulez, ça vous fera à manger. Moi, je ne mange pas de ça, du moins pas encore !

Le Gewhählt des Dr'ake-Mördher s'installa sur un rocher disposé à quelques pas de lui, et fixa attentivement les deux voyageurs.


[HRP : J'ai choisi de tuer la bête parce que je pense à un autre monstre pour le combat, et puis j'ai trouvé que le combat arrivait un peu tôt, mais ne t'inquiète pas ce n'est pas un problème ^^]

Après l'apparition de la bête, l'orc gigantesque s'était mû avec une vitesse époustouflante pour un orc de cette carrure. Il ne connaissait qu'une personne atteignant cette taille là. Son père. Des souvenirs douloureux remontèrent en lui. Des images confuses se brouillèrent dans sa tête. Lui, minuscule, tenant la main de son père. Ils marchaient tous deux dans le désert. Sa main se perdait dans celle de son père. Quand il revint à l'instant présent, l'orc, *Il faut que je lui demande son nom*, avait décapité le sanglier énorme. Puis, nettoyant la lame de son espadon de superbe facture orc, il dit:
- Si vous voulez, ça vous fera à manger. Moi, je ne mange pas de ça, du moins pas encore! Il s'était ensuite placé sur un rocher dominant la situation. Il observa ensuite le nain et Aratus. Aratus se tourna vers le nain. Il mesurait un mètre cinquante. Toute sa pilosité faciale était châtain. Il portait plusieurs marques noires surement dues au travail de la forge. Un léger ventre commençait à se voir sous ses vêtements. Sur ce, Aratus avança vers le sanglier et entreprit de le dépecer. Car, s'il avait appris une chose durant dix-huit ans dans le désert, c'est qu'on n'a jamais trop de vivres. Il dit tout en découpant allègrement les tripes du gros cochon:
-Maintenant que nous avons des victuailles, nous pourrions nous présenter. Je suis Aratus, orc libre, rejeté de son clan à cause d'un meurtre suite à un état de profonde maladie mentale.

[HRP : Tant pis pour Ronin, on continue tous les deux ^^]

L'orc que Königsmord venait de rencontrer n'avait pas l'air dans son assiette, ce n'était pas du fait de quelques sentiments comme la peur, c'était autre chose. Un souvenir peut-être. Quoiqu'il en soit, il s'agenouilla près du cadavre de la bête pour la dépecer afin de prendre des provisions. Le Gewählt des Dr'ake-Mördher songea aux siennes, il avait calculé que dans une vingtaine de jours il les aurait toutes consommé. Il aurait deux solutions : soit rentrer, soit s'adapter à celles de ce monde extérieur. L'orc ne voulait pas rentrer les mains vides chez lui, alors il opterait pour la deuxième solution.
L'être de taille moyenne - en clair l'orc plus petit que Königsmord - se présenta après avoir fait le plein de viande :

- Maintenant que nous avons des victuailles, nous pourrions nous présenter. Je suis Aratus, orc libre, rejeté de son clan à cause d'un meurtre suite à un état de profonde maladie mentale.

A ces mots, Königsmord se leva et se plaça devant l'orc, le plongeant dans l'ombre.

- Tu es un orc sans clan, renié des tiens et le pire c'est que tu as commis un meurtre. Et pour couronner le tout, tu te dis victime d'une maladie qui te vient de toi !

Königsmord sentait la fureur monter en lui et même s'il essayait de la contenir, il savait qu'elle ne s'arrêterait pas.

- Je ne connais peut-être pas les tiens, mais je pense que ton exil est lié en partie à cette faute que tu rejettes sur ton esprit. Tu es un orc ! Certes tu n'es pas d'un groupe aussi noble que le mien, mais tu restes un orc ! Tu dois contrôler ton esprit et le contenir en ton être. Tu dois prendre le contrôle de ton corps, et ceci commence en admettant que la mort que tu as causé vient de toi et non pas d'une quelconque maladie ! Tu penses l'avoir tué sans le vouloir ? Mais c'est faux ! Au fond de toi, ton être réclamait sa mort. Ceci peut être de la vengeance, de la haine ou tout simplement de l'envie, mais tu l'as voulu, au fond de toi tu le sais mais tu le rejettes ! Tu dois te prendre en main, écoute ton âme, tu dois la lier à ton esprit pour comprendre ce que tu veux vraiment, ce que tu es vraiment !

L'orc effectua une longue pause tout en fixant le jeune idiot en face de lui.

- Bon, racontes-moi ton histoire ou comment tu as tué ton premier être.

- Tu es un orc sans clan, renié des tiens et le pire c'est que tu as commis un meurtre. Et pour couronner le tout, tu te dis victime d'une maladie qui te vient de toi !
Le rouge était monté au front de l'orc géant. Un rouge de colère.
-Je ne connais peut-être pas les tiens, mais je pense que ton exil est lié en partie à cette faute que tu rejettes sur ton esprit. Tu es un orc ! Certes tu n'es pas d'un groupe aussi noble que le mien, mais tu restes un orc ! Tu dois contrôler ton esprit et le contenir en ton être. Tu dois prendre le contrôle de ton corps, et ceci commence en admettant que la mort que tu as causé vient de toi et non pas d'une quelconque maladie ! Tu penses l'avoir tué sans le vouloir ? Mais c'est faux ! Au fond de toi, ton être réclamait sa mort. Ceci peut être de la vengeance, de la haine ou tout simplement de l'envie, mais tu l'as voulu, au fond de toi tu le sais mais tu le rejettes ! Tu dois te prendre en main, écoute ton âme, tu dois la lier à ton esprit pour comprendre ce que tu veux vraiment, ce que tu es vraiment !
L'orc effectua une longue pause tout en le fixant. Devant ce regard noir, Aratus aurait préféré rentrer dans ses bottes, transformé en souris de taille moyenne.
- Bon, racontes-moi ton histoire ou comment tu as tué ton premier être.
-Mes trois premiers êtres. Le rouge monta au front du jeune orc. Mon père était le chef de notre tribu. Les Ujakhis. Nous régnions sur une bonne partie du désert d'Harena. J'étais devenu le meilleur combattant de ma tribu. Un jour ma première crise arriva. Ce fut la destruction de mes rêves. Durant ces crises, je ne me contrôlais pas. C'est comme si un deuxième "moi" prend le contrôle de mon être. J'étais durant une de celles-çi quand je vis trois jeunes gens torturer un chat. Je ne me contrôlais absolument plus. Je les ai tués l'un après l'autre. Je fus banni de mon clan. Voici mon histoire. Je n'ai omis aucun détail. Le jeune orc se sentit mieux. Cela lui faisait du bien de vider son sac. C'était la première fois qu'il en faisait l'expérience. Merci de votre grande sagesse. Vous m'avez fait beaucoup de bien.

L'orc plus petit raconta non pas son, mais ses premiers meurtres :

- Mes trois premiers êtres. Mon père était le chef de notre tribu. Les Ujakhis. Nous régnions sur une bonne partie du désert d'Harena. J'étais devenu le meilleur combattant de ma tribu. Un jour ma première crise arriva. Ce fut la destruction de mes rêves. Durant ces crises, je ne me contrôlais pas. C'est comme si un deuxième "moi" prend le contrôle de mon être. J'étais durant une de celles-çi quand je vis trois jeunes gens torturer un chat. Je ne me contrôlais absolument plus. Je les ai tués l'un après l'autre. Je fus banni de mon clan.

L'expression sur son visage s'apaisa et il remercie Königsmord pour sa sagesse.
"Ma... sagesse ? Je suis..."

- Eh ! N'essayes pas de contourner le problème en balançant des phrases de ce style ! Tu as parlé d'un deuxième toi, mais il fait parti de toi ! Il s'agit bien de toi et toi seul ! Tu as juste découvert un sentiment étranger. Tu as de la compassion pour des animaux et tu as donc éprouvé une forte haine. Et ça, tu vas devoir le contrôler toi-même !

Königsmord se retourna pour revenir sur son rocher. Il réfléchit pendant un moment, il avait l'impression que calme l'entourait durant cette période. Il observa le petit être, il ne disait mot. Avait-il une quelconque raison en tête ? Ne faisait-il vraiment que les observer ? Le Gewählt des Dr'ake-Mördher se méfiait de lui, car les êtres de petites taille peuvent utiliser ce critère comme fort avantage sur des adversaires géants. L'orc se souvint qu'il l'avait accusé d'un massacre dans une ville, haïssait-il alors les orcs ? Plus il y réfléchissait et plus il se méfiait.

Tandis que Moradund se détendait en entendant qu'il n'était pas responsable de la mort des siens il garda toute fois sa hache en pain car il restait en posture incertaine tactiquement parlant et les vibrations du sol l'inquiétait.
Soudain un sanglier surtit d'un buisson mais alors que l'orc de taille moyenne lançait un avertissement, le géant bouta a une vitesse anormalement grande pour un corps si massif et trancha proprement la bête en deux.
Alors que Moradund tentait de revenir de son hébètement devans une scène aussi inhabituelle, le géant leur offrit de s'approvisionner sur le cadavre frais car il ne mangeait "pas de ça, ou du moins pas encore".
Moradund s'assie en tailleur en surveillant les faits et gestes des deux orcs. Tandis qu'il reflichassait a la situation et par la même au comportement le plus approprié, l'orc de taille moyenne commença a dépecer le sanglier en se présentant.
Il assista en silence à l'échange entre les deux créatures, finissant par décider qu'à défaut de sympathiser avec eux, il pouvait au moins se présenter. Lorsque l'orc géant se mît en colère contre le nommé aratus il décida qu'il allait cacher sa double personnalité à lui. Lorsque le géant le dévisagea Moradund s'ébroua pour cacher qu'il avait involontairement serré le manche de sa hache et attendit tranquillement que les deux orcs ait fini leur altercation qu'il jugeait plutôt musclé...

[HRP: désole mais les études et le bac c'est très chronovore^^]

Le visage de l'orc gigantesque s'adoucit un instant pour ensuite prendre une expression interloquée puis menaçante.
- Eh ! N'essayes pas de contourner le problème en balançant des phrases de ce style ! Tu as parlé d'un deuxième toi, mais il fait parti de toi ! Il s'agit bien de toi et toi seul ! Tu as juste découvert un sentiment étranger. Tu as de la compassion pour des animaux et tu as donc éprouvé une forte haine. Et ça, tu vas devoir le contrôler toi-même!
Aratus se tassa comme si l'orc l'avait frappé avec un gourdin très lourd. Il essaya de comprendre ce que disait l'autre orc.
Il commença à pâlir. Il prit la résolution d'arriver à se contrôler. Il lui fallait cependant apprendre à le faire. Et cela, ce n'était pas gagné. Sur un point, il commença à être d'accord. Ce devait être lui qui perdait le contrôle de ses réactions. Pas un autre qui prenait le contrôle de lui. Ce fut ce point de compréhension qui lui manquait pour parvenir à commencer à se combattre lui même. Enfin, du moins, ses réactions. Il dit à l'orc:
-Merci beaucoup de vos conseils, ô orc.

[H.R.P]: Est-ce que Köningsmord pourrait introduire un petit monstre?

L'orc prénommé Aratus venait de remercier Königsmord une nouvelle fois. Ces mots qui devrait normalement avoir le goût de respect commençait à donner à l'orc une indigestion. Il n'était certes pas habitué à de telles choses un peu futiles, mais ceci le dérangeait beaucoup. Il ne répondit pas, il laissa son visage indifférencié. Personne n'avait l'air de vouloir dire autre chose, un profond silence s'installa pendant deux bonnes minutes. C'était apaisant, mais l'orc avait besoin de se défouler, le petit ragot de tout à l'heure ne l'avait en aucune façon rassasié, si on peut dire ça comme ça ; les sangliers, les vrais, de chez lui avait une taille dix fois supérieure et détruisait des forêts presque entièrement en plein combat. Königsmord se remémora son premier combat contre une de ces bêtes, c'était mémorable. L'orc afficha un petit sourire puis le fit disparaître derechef et se leva pour faire quelques pas. Il fixa l'orc Aratus, il se doutait qu'il voulait savoir son nom, mais un Dr'ake-Mördher ne donne pas son nom comme ceci, il faut un rituel de sang. Il tourna ses yeux en direction du nain. Que voulait-il ? Königsmord ne savait pas et n'avait pas besoin de le savoir, ça ne l'intéressait pas du tout.

- Je ne vais pas passer ma journée à parler avec vous, j'ai d'autres choses bien plus importantes à faire.

L'orc avança sans s'arrêter, sans se retourner, sans arborer une seule expression, sans dégager le moindre bruit de sa bouche. Il partait. Il disparu dans les broussailles laissant les deux voyageurs entre eux.

Le Gewählt des Dr'ake-Mördher était content de s'être débarrassé de ces deux êtres faibles et sans importance. Il pouvait enfin reprendre le cours de sa mission, ce n'était pas trop tôt.
Alors qu'il pensait en avoir fini avec les rencontres, il entendit une voix forte lui dire de s'arrêter. Königsmord désobéit et continua de plus belle. Non seulement ces intempéries l'énervait, mais en plus on osait lui donner l'ordre de s'arrêter. Soudain apparurent devant lui quatre humains portants un équipement très rudimentaires : des armes grossières et des armures en peau. Leurs armes étaient en main, et l'orc comprit qu'ils ne lui voulaient pas du bien, au bonheur du géant. Lorsqu'ils aperçurent sa taille et sa musculature très développée, ils reculèrent d'un pas. Ils ne pensaient pas tomber sur quelqu'un tel que lui dirait-on.
Une autre personne, plus imposante, arriva par derrière. Königsmord ne bougea pas. L'individu prit la parole et au son de sa voix, l'orc s'aperçut qu'il était humain et qu'il était celui qui lui avait demandé de s'arrêter.

- Je suis désolé de vous interrompre, mais nous cherchons des voyageurs. Bien sûr pas comme vous, bien moins honorables. L'un d'entre eux nous a prit quelque chose de valeur et...
- Continuez à marcher derrière moi et sur une centaine de mètres, vous tomberez sur deux voyageurs : un nain et un orc bien plus petit que moi.
- Ah ? Eh bien je... Nous vous remercions et nous verrons s'ils s'agit d'eux. Bonne journée !

Sur ses dernières paroles, l'humain semblait hésiter. Le petit groupe partit alors dans la direction donnée par l'orc. Qui étaient-ils donc ? Königsmord se demandait s'ils ne voulaient pas les tuer. Il ne connaissait rien au monde extérieur, alors il n'en était pas certain. Après tout ceci importait peu. Königsmord voulait finir sa mission au plus vite.

Une expression étrange s'était dessinée sur le visage de l'orc gigantesque. Comme s'il ne se passait absolument rien. Il n'arborait aucune expression.
- Je ne vais pas passer ma journée à parler avec vous, j'ai d'autres choses bien plus importantes à faire.
Il tourna ensuite les talons à une vitesse surorcquesque. Il s'enfonça dans les fourrés à grands pas souples. Un bruit de conversation parvint aux oreilles de Aratus. Quatre humains sortirent des taillis. Ils étaient armés très sommairement. L'un d'eux tenait une arbalète qui risquait de se casser à chaque carreau tiré. Le second portait un long sabre de très mauvaise facture. Le troisième tenait un gourdin très fissuré. Le dernier, quant à lui, avait une faucille qui pour couper du blé devait être utile. Mais pour se battre...
-Que voulez-vous?
-Quand tu t'adresses à nous, tu dis messire, mécréant!
-Quand vous vous adressez à moi, vous me demandez l'autorisation de parler ou vous vous taisez. Que me voulez-vous?
-On nous a volé quelque chose de grande valeur.
-Quoi donc, que pouvez-vous avoir de précieux?
-Des pommes. *Ils m'ont trouvé.*
-Venez les prendre, vos pommes. Il tira son épée.



Note de Mùrin : On attend une réponse de Ronin avant de lancer le combat.

Alors que le géant tournait les talons, Moradund décida de se présenter à Aratus. Il fut interrompu par un bruit de conversation proches suivi de l'arrivée d'un groupe d'humains bien mal armés.
Aratus les apostropha:
-Que voulez-vous?
-Quand tu t'adresses à nous, tu dis messire, mécréant!
-Quand vous vous adressez à moi, vous me demandez l'autorisation de parler ou vous vous taisez. Que me voulez-vous?
-On nous a volé quelque chose de grande valeur.
-Quoi donc, que pouvez-vous avoir de précieux?
-Des pommes.
-Venez les prendre, vos pommes.
Moradund allait s'installer pour assister au combat lorsqu'un des hommes le bouscula:
-Fais de l'air gamin! Les adultes veulent causer entrés grandes personnes! dit-il en ricanant.
Le nain pris fort mal une telle insulte, il attrapa sa hache a double tranchant et commença à entonner d'une voix vibrante de colère un chant de guerre:
-Karaz-ungoR,
Karaz-ninoR,
Khazukan Kazakit-ha...

Début du Combat Aratus et Moradund VS Ennemis

Les joueurs débutent les hostilités.

Aratus : 115
Dégâts : 204

Moradund : 145
Dégâts : 180


Ennemis :

Brigand A : 200
Dégâts : 40

Brigand B : 220
Dégâts : 30

Brigand C : 240
Dégâts : 25

Brigand D : 260
Dégâts : 10


PS : Indiquez-bien qui vous voulez taper entre [ ] !!

Le combat allait commencer lorsqu'un des hommes bouscula le nain en lui disant de se pousser. Le nain riposta en entamant un chant guerrier de son peuple, quelque chose du style: Karag-unoz,Karak machin. Aratus n'avait jamais été très doué en langues étrangères. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vas. Aratus tira son épée, à bout de nerf... tous ceux qui n'avaient pas encore dégainé le firent. Ils semblaient sous le commandement de l'homme au sabre. Le plus dangereux devait être celui armé d'une arbalète. Il pourrait en effet les massacrer pendant qu'ils se battaient avec les autres. Il décida donc de passer à l'attaque. Il eut une idée pour bloquer les réactions de son adversaire. Il tira de son sac une pomme et la lança de toutes ses forces dans la figure de l’arbalétrier. 
-Elles sont trop mûres, tes pommes. Sur ton visage, elles trouvent leur meilleure utilisation.
Il commença à courir vers l'humain, feinta vers son visage avant de se fendre en avant, droit vers le ventre de l'homme. Le coup allait être fatal. *Meurs, l'humain.*

[Attaque sur le A]

H.S. J'adore la nouvelle interface d'écriture!!

Le membre 'Aratus' a effectué l'action suivante : Actions

'Attaque - Orc' :