Vous, là, derrière votre ordinateur!

Pseudo: Styx

Âge: 16

Classe, Métier: Première littéraire

Passe-temps: Lecture, Jeux vidéos, Ping-pong

Couleur préférée: Gris

Un commentaire sur le forum?: Je pense que ça va être sympa!

Allez, dépêche toi, fais ton personnage!

Identité: Sinnel Zëphyr

Âge: 20

Sexe: Homme

Race: Elfe

Ce qu'il aime: Les gens, les animaux, sa Grand-Mère

Ce qu'il n'aime pas: Les gens avares, mais surtout, surtout... les pommes!

Code du règlement: /

Et à quoi tu ressembles, au fait?

Ce qui différencie physiquement Sinnel de la population elfique commune est tout d’abord la pigmentation de ses yeux, d’un bleu océan aux reflets gris acier, contrastant fortement avec ceux de son peuple, d’un vert forêt. Nombre de personnes de son peuple, en l’observant, le croyaient hybride, , la plupart suggéraient croisé de la race et elfique, la cause. Mesurant près d’un mètre soixante quinze pour un poids d’à peine soixante dix kilos, Sinnel est proportionné pour l’activité physique. La pratique de l’escrime depuis son enfance ayant dessiné sur son corps une musculature sèche et efficace, sur ses bras quelques amples courbes de muscles.
Sinnel a, dès qu’il croise quelqu’un, et cela à n’importe quelle heure, un sourire amical sur le visage. Un sourire franc, sincère et contagieux, car chaque personne croisant son regard, son sourire, ne peuvent s’empêcher de le reproduire.
Le jeune elfe est un adepte de tous les moyens de transports ruraux, que ce soit le cheval ou un quelconque autre animal. Il a même, à certaines reprises, chevauché un loup. Un sens de l’équilibre tout à fait respectable lui permet de réaliser bien des acrobaties, lorsque l’envie l’en prends, simplement pour se faire plaisir, et cela ne convient que rarement à son peuple, qui le trouve vaniteux. Cependant, Sinnel n’a pas conscience de tous ces sentiments contradictoires et son seul but lors de ces sessions d’acrobaties n’est que le pur et simple amusement.
Une garde robe totalement variée, il aime porter dans les grandes occasions une tunique marron aux manches courtes, agrémentée de symboles elfiques en reliure dorée, qu’il s’est offerte à sa première promotion.
Le jeune elfe n’a aucuns signes particuliers. Aucune tâche de naissance, aucun tatouage, aucune cicatrice, si ce n’est une très légère sur le dos de la main gauche, morsure d’un lynx effarouché qu’il avait approché de trop près. Il apprit ce jour là que l’empathie animalière était un art. Le jeune homme avait tout d’abord été fasciné par la blessure, première cicatrice de sa vie, puis avait décidé d’apprendre la psychologie des animaux sauvages, chose pour laquelle il est depuis très fier. D’autant plus qu’il s’en sortait tout à fait honorablement.
D’une démarche souple au contraire de son maintien droit, il a pris l’habitude de ne jamais faire de bruit lorsqu’il se déplace, réflexe étrange mais désormais en place. Un pas silencieux dans le noir lui vaut simplement d’éviter de se faire repérer lorsqu’il se ballade la nuit, pour observer les étoiles, chose très fréquente chez lui.

Une mentalité particulière?

Le principale trait de caractère de Sinnel est sans conteste sa gentillesse, sa générosité hors du commun et sa charité exceptionnelle, qui font de lui quelqu’un qui n’hésiterait pas un seul instant à se donner en sacrifice pour les autres dès lors d’une quelconque occasion, qu’importe laquelle. Il ne faut pas voir là un désir de soigner les apparences mais une réelle envie d’aider les autres, car le jeune elfe est fermement convaincu par le bon esprit des gens et croit dur comme fer à la possibilité de rendre le monde meilleur.
Loin d’être introverti, ce jeune garçon ne possède pas même une once de timidité en lui et parle, sans gène aucune, à chaque personne lui adressant la parole, qu’il soit petit, grand, vieux, jeune, étranger ou non. D’un naturel vif et enjoué, le jeune elfe a plutôt tendance à agir sans réfléchir, sur le coup de l’émotion. C’est pourquoi il n’a aucun problème pour la discussion, parlant avant de commencer à réfléchir. Sa conversation n’en est pas pour autant dénuée d’intérêt, elle en est juste trop … prompte.
Il ne possède pas une intelligence hors du commun et son atout principal n’est pas la qualité de sa réflexion mais sa rapidité, bien supérieur à la moyenne. S’il n’est pas « intelligent » au sens propre du terme, il n’en est pas moins très malin…
Totalement insouciant, cet individu éprouve vers chaque être une amitié, tout à fait incongru dans la plupart des cas, et qui lui offre l’avantage qu’est sa sociabilité, ce manque totale de timidité et de honte. Certains le considèrent comme emphatique, d’autres le comparent à Spelunca, mais il n’y prête que peu d’intérêt. Sinnel vit à sa manière, sa propre manière, et déni à quiconque le droit de le juger, car selon lui, chaque être est libre de mener sa vie comme il l’entend. Il préfère ignorer purement et simplement chaque commentaire sur ses façons de faire.
La confiance que ce jeune homme offre aux gens lui est, pour la plupart des cas, rendu. Il dégage une aura d’assurance qui force le respect et l’amitié de ceux qui le côtoient et il ne lui est arrivé de réel problème qu’une seule fois, lorsqu’il avait voulu relever un pauvre homme qui venait de trébucher sous ses yeux dans la cité de Baldorheim. Ce dernier, en se relevant, l’avait attaqué avec une vieille dague émoussée et l’avait envoyé à l’hôpital, une lame plantée dans l’épaule gauche, après lui avoir subtilisé sa bourse. Cet incident, pour autant choquant qu’il fut, ne fit que multiplier l’envie du garçon d’aider les gens en difficultés, accusant la pauvreté financière à propos du comportement honteux de son agresseur. Il avait donc continué ses œuvres de charité et personne n’avait songé à l’en dissuader. Il était trop engagé dans cette voie.
La facette de sa personnalité qu’il dévoile le plus est son côté boute-en-train, toujours un sourire aux lèvres, toujours les yeux grands ouverts, mais bien peu le connaissent lorsqu’il est sérieux. Et pour cause, cette attitude ne lui vient que rarement, et uniquement lorsqu’il s’occupe de quelque chose d’important, ou qui lui tient réellement à cœur.
Sinnel possède une volonté impressionnante, que certains qualifieraient de défaut outrageant, d’autres de qualité extraordinaire. Le jeune elfe n’abandonne pas, n’abandonne jamais avant d’avoir atteint son but, qu’importe les circonstances, qu’importe si le sacrifice en valle le peine. La victoire, l’oublie de l’idée d’abandonner est devenue au fil de sa vie une philosophie à part entière et il s’efforce de la respecter constamment.
Le dernier point important à aborder sur sa personnalité. La personne qu’il considère le plus comme une amie est sans conteste sa voisine, canne à la main, pourtant bien plus âgée que lui. Une octogénaire encore bien vive, malgré les déformations de son corps. Si la vieille femme avait jadis été grande et belle, son dos avait subit une telle courbure qu’elle arrivait à peine à la poitrine du jeune homme qui passait la voir chez elle pratiquement tous les jours. Sinnel la considérait autant comme son amie que comme sa grand-mère, et c’est par ce titre qu’il l’appelait. L’enfant (il redevenait un enfant lorsqu’il venait chez elle) adorait écouter les histoires de la sage et vieille femme, assis à la table de cette dernière, un thé entre les mains. Elle avait perdu son mari quelques années plus tôt et ne possédait comme famille plus que le jeune garçon qui lui rendait visite, elle le considérait ainsi véritablement comme son petit fils
Seul fait étrange, le jeune elfe a toujours eu une peur phobie des pommes.

Raconte moi ton histoire, jeune individu...

Sinnel est un elfe de la famille Zëphyr, la famille qui a toujours servi la garde royale, l’élite elfique, le plus puissant des escadrons elfiques.
Sinnel n’est pas un elfe fait pour l’armée. Il l’a toujours su, depuis sa tendre enfance où on l’obligeait à pratiquer l’escrime pour commencer l’entraînement en vu de la garde. Il est bien trop gentil, bien trop indiscipliné pour pouvoir rester dans une unité irréprochable de comportement. Il avait essayé, il n’avait eu que des problèmes. Et de toute façon, il n’aimait pas ça.
Au bout d’environ treize ans de sa vie, la période où il aurait du passer l’examen d’entrée à la garde Zëphyr, il avait refusé. Il avait purement et simplement refusé, même si les traditions étaient contre lui. Jamais pareil cas ne s’était produit dans l’histoire de la famille. Un enfant refusant de faire partie de la garde suprême, de recevoir l’honneur immense de défendre le plus important homme de la nation elfique, un simple enfant refusant de protéger son prince, le sacrilège était énorme. Il avait été expatrié.
Il aurait du être assassiné. Il aurait bien entendu du être éliminé pour avoir outragé la confiance que le roi, le prince et même sa famille avait en lui, mais il avait survécu. Il avait survécu en tuant l’assassin envoyé. Il avait commis là son premier meurtre.
Le jeune elfe avait fuit, était parti loin des forêts, avait erré pendant quelques semaines avant de trouver sur son chemin la grande cité de Baldorheim, où il s’était installé et avait vécu grâce à une vieille femme avec laquelle il était devenu ami en la sauvant des griffes d’un malheureux tire-bourse éméché. Ça avait été là son deuxième meurtre. La vieille femme l’avait hébergé dans une petite maison voisine de la sienne jusqu’à ce qu’il puisse subvenir à ses besoins par lui-même. Il resta néanmoins voisin de la vieille dame même lorsqu’il put travailler, plus par reconnaissance que par besoin. Elle était, au final, sa seule amie et il voulait la remercier. Il lui payait donc un loyer fortement acceptable.
Il vécut comme ceci, pendant environ six ans, lorsque, rentrant un soir de son travail de serveur à la taverne, il vit sa maison incendiée. Avec un cadavre, à l’intérieur.
On n’identifia jamais le corps, et Sinnel put garder l’once d’espoir qui lui disait que sa vieille amie était encore vivante. Le crime resta impuni, faute de coupable, ce qui était une pratique courante, à BaldorHeim, la ville sombre.
Sinnel fouilla les décombres, ne retrouva qu’un vieux coffret en métal sous une poutre calcinée et y prit le peu d’or qu’il contenait. Il allait partir, il allait devenir un aventurier, il n’allait plus avoir de maisons, plus de domicile, plus d’attache à un quelconque lieu. Il serait autonome.
Après tout, pourquoi pas ?

Fiche validée.
+ 35 pièces d'or & + 40 d'expérience.
Très bonne fiche