Il avait froid. Très froid. Il avait oublié le sort de feux doux et n'avait pas spécialement de très bon vêtements adaptés pour la montagne. Il passait, quand il vit une bête :
-Jukiloghubnu...Jukiloghubnu
Le monstre obéi à l'ordre en ancien langage et vint à a ses pieds. Il prit son bâton et lui éclata le crâne. Il mangea sa viande et se fit une autre couche de fourrure sur lui avec sa peau, faite pour le Mont tagne. Il continuais sa route quand il trouva une grotte, en hauteur. Il voleta et grimpa les derniers mètre restant. Essoufflé, il arriva tout en haut et vit un monstre, rugissant. Il le poussa et tomba de haut de 3 mètre, encore heureux que en dessous était de la neige. Il se releva, douloureux, maudissant son instinct de vouloir venir ici. Il se massa le dos, douloureux et se releva. Que les stryges gris les maudissent! Tous! Il continua sa route quand il vit une grotte beaucoup moins confortable et plus petite mais cela était mieux que rien. Il pensa à toute les insultes du monde pour traiter ce monstre et s'endormit sous la chaleur de sa pseudo-couverture. Il avait encore des cauchemar douloureux.

Il se réveilla, et vit un personne devant elle, et un monstre inconnue de son registre d'environ dix créatures. Il écarquilla les yeux quand il vit que la personne devant elle était un stryge blanc, un femme et qu'elle avait pour compagnon cette.... cette... cette chose horrible jaune et rouge avec des plumes! Il se leva en un bond et sortit son bâton, quand il se dit qu'une personne voyant une autre personnes se lever et la menacer avec un bâton doit-être drôlement étrange. Il le remit droit, toisa sa race ennemi de naissance, et lui dit de son ton très connue dédaigneux :

-Que fait une lopette de stryges blancs aux Mont Tagne, et surtout comment un race, si inférieur comme le votre soit-elle, peut-elle être ami avec cette monstruosité tu m'explique? Allez va sauver la veuve et l'orphelin et ne croise plus mon chemin, fillette. Soit contente que je suis de bonne humeur, hier j'ai frappé à mort un gamin qui avait dit que j'étais "bizarre".

Il la regarda de haut en bas, et ricana sur ses cheveux blancs, moche et ringard pour une jeune fille. Le problème pour lui n'était pas, aux contraires de ses frères de race, que ce sont des stryges blancs, c’est juste qu'ils croient que leurs devoirs et d'aider les gens, que le monde te beau avec des arc-en-ciel et des poney de partout, mais dès qu'il se trouvait confronté à une réelle menace, il fuyait plus vite qu'un cheval au galop. Il pensa à ses cours de magie, où la classe fut obligée de mettre à l'écart Sagnar et une stryges blanches, chacun du côté opposé de la pièce, pour éviter que cela se termine en tuerie.

-Comment t'appelles-tu? Et pourquoi agis-tu ainsi ?

Pour lui il voyait l'affront que la fille lui faisait, en l'ignorant totalement, le pire des châtiments chez les nains. Il soupira, se claqua la front en voyant qu'elle est aussi inoccente et naïve que lui bébé. Il lui dit t'un ton plein de reproches :

- Mais regarde! Tu me réponds gentiment comme si de rien n'était, tu as peur de dire la vérité, qui t'entour, tu veux la modeler à ta façon, ce qui pour moi est pire que notre comportement malsain je l'avoue. Oui j'aime faire mal, voir pleurer des femmes en voyant leurs gosses se faire tabasser et alors? Moi j'inflige le malheur au gens mais dans un sens quand tu as connus le pire tout te parait bien! Vous vous voulez mettre tout le monde dans la oiseveté, et quand deux brigands arriveront il pourront tuer toute la milice avec votre esprit! Regardez-le en face, cette terrible chose qu'est la réalité. Un jour tu verras et tu nous comprendra, jeune inconsciente. Je suis Sagnar, surnommé le Fou si cela t’intéresse autant que les licornes et les bêtes hybride.

Il était là, devant elle, et il osait lui parler ainsi. L'insulter à nouveau. Elle ne tenait plus alors elle lui dit ce qu'elle avait sur le cœur :
-Écouté-moi Sagnar le Fou. Si je te demande cela, ce n'est en rien pour te critiquer. Si je fais cela, c'est pour essayer de comprendre pourquoi nous sommes si différents. Je répare ceux que tu détruis et tu détruis ceux que je répare. Nous ne sommes ni l'un ni l'autre le bien ou le mal. Nous sommes deux opposés qui s'équilibrent. Je sauve peut-être la veuve et l'orphelin mais si tu ne détruisais pas ces familles, je ne pourrais le faire. Et si je ne sauvais pas cette veuve et cette orphelin, tu n'aurais plus personne à qui t'en prendre. Nous marchons de pair. Mais c'est aussi parce que nous sommes des opposés que la guerre règne entre nos deux peuples. Nos natures sont bien trop différentes pour que nous puissions nous entendre. Et pourtant, sans que nous nous en rendions compte, nous avançons ensemble sur le même chemin.[i]
Ninalys avait dit ce qu'elle avait à dire, tout ce qui pesait sur son cœur. Elle était fière d'elle. Elle avait su honorer sa race de la plus belle des manières. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à attendre la réaction du stryge noir qui la fixait...

-Écouté-moi Sagnar le Fou. Si je te demande cela, ce n'est en rien pour te critiquer. Si je fais cela, c'est pour essayer de comprendre pourquoi nous sommes si différents. Je répare ceux que tu détruis et tu détruis ceux que je répare. Nous ne sommes ni l'un ni l'autre le bien ou le mal. Nous sommes deux opposés qui s'équilibrent. Je sauve peut-être la veuve et l'orphelin mais si tu ne détruisais pas ces familles, je ne pourrais le faire. Et si je ne sauvais pas cette veuve et cette orphelin, tu n'aurais plus personne à qui t'en prendre. Nous marchons de pair. Mais c'est aussi parce que nous sommes des opposés que la guerre règne entre nos deux peuples. Nos natures sont bien trop différentes pour que nous puissions nous entendre. Et pourtant, sans que nous nous en rendions compte, nous avançons ensemble sur le même chemin.

Elle est intelligente celle-ci, pas comme les autres... il voulait discuter avec elle, car il pourrait enfin parler comme il le sait :

- Tu pourrais aussi te présenter. Et d'ailleurs tu as raison, je ne dis pas le contraire, mais sache que je m'en prend aux gens par amusement. Cela à un but précis, horrible pour certain mais pour nous normaux. Vous pourquoi perpétuez-vous à ceci? Au contraire en faisant ceci vous nous incitez à faire plus de dégâts. Je vois que tu sais réfléchir, et je n'en veux pas à votre race, ni à tout vos représentants, mais seulement à ceux qui m'embête. Je ne te hait pas, Strygettes, mais tu sais tu n’est pas la seule à réfléchir. Pour moi je m'ennuie sur cette Terre, cette planète pourri par l'envie, l'argent et le pouvoir. Pour tout le monde cette planète est blanche, immaculée avec des tâches comme les stryges noirs. Mais pour moi ceci est le contraire, une planète noir, à l'intérieur avec une ou deux tâche blanches qui essaye dur comme fer de s'agrandir. Mais vous n'y arriverez jamais, le monde est déjà trop pourri pour redevenir vierge, blanc, étincelant. Si tu veux partir sur de la philosophie sa va partir n’importe comment donc répond simplement, le contraire de ce que j'ai fais.

-Tu me demandes pourquoi je fais cela et je vais te répondre. Je suis née et ai été élevée dans l'innocence et la naïveté d'une riche famille. Mon père, ou plutôt son argent nous ont toujours protégés des problèmes de la vie. Jusqu'à ce que je les quitte sans me retourner, je n'avais jamais mis les pieds en dehors du domaine familial. Ma première destination a été Stellaraë. Dans cette cité, j'ai vécu dans la rue, j'ai joué avec les orphelins et j'ai connu mon premier amour. Tu ne sais peut être pas ce que représente ce mot mais sache qu'il s'agit du plus beau sentiment qui puisse exister entre deux êtres. J'ai appris ce que sont la faim et la misère. J'ai vu mourir de faim dans mes bras mes amis. Et ce spectacle sordide qu'est la vie me dégoûtait à chaque instant un peu plus. Lorsque j'ai eu le coeur brisé, j'ai arpenté tout Duralas à la recherche de celui que j'aimais. J'ai erré vainement. Et puis, j'ai croisé Dryusdan. Nous sommes tombés amoureux et maintenant je suis heureuse. Mais souviens-toi d'une chose : je ne suis pas comme tous ces stryges blancs qui n'ont jamais connu autre chose que le bonheur. J'ai pleuré sur des morts. J'ai versé de nombreuses larmes devant le tragique spectacle de l'humanité. Alors oui, mes gestes de générosité te semblent peut être futiles, mais si je peux réchauffer le coeur d'un orphelin ou redonner le sourire à une femme qui vient de perdre son mari ou son enfant, je le fais sans me poser de questions, sans réfléchir à ce que je risque de perdre ou de gagner. C'est dans ma nature et je n'y peux rien.

Il n'avait rien dit, voulant bien savoir le dernier mot. Il lui dit car cela était vrai :

- Tu as enduré des souffrances et je connais et respecte ceci. Mais toi tu as pu avoir des amis, des amours. Moi je ne peux rien dire ayant perdu la mémoire. J'ai une malchance de tout les diables depuis mon réveil, tout le monde m'appelle le Fou et je suis chassé de chaque village. J'erre depuis pour chercher celui qui m'a fait ceci pour le tuer et enfin pouvoir me suicider. Tout le monde me hait juste ne me regardant, alors je n'aide plus, car les gens ne rendent jamais le service à certaines personnes comme moi à cause des cliché. Au début je faisais tout pour m’intégrer, mais rien n'y faisait, tout le monde me détestait tout le temps. Alors j'ai arrêter, rendu la pareille à certains. Chaque nuit est une souffrance de plus, avec des cauchemars défiant la mort, chaque jour est une ascendance, tenaillé par la faim et les attaques incessantes de monstres tombant par malchance sur chacun de mes chemins. Je frappe pour m'amuser, je tue pour m’entraîner, je vole pour survivre. Chacun fait les même choses mais pas de la même façon.

-J'ai connu le manque d'amour. J'ai connu l'envie de vengeance. Mon passé n'est certainement pas aussi lourd que le tien mais saches une chose très importante : tu n'es jamais seul! Il y a toujours eu et il y aura toujours quelqu'un sur ton chemin qui était et sera là pour t'aider à surmonter les épreuves de la vie. il suffit de savoir se tourner vers les autres et de ne pas refuser l'amitié que les gens qui t'entourent ont à t'offrir. Ecoute-moi bien Sagnar, je serai toujours là pour toi. Je marcherai à tes côtés, que tu le veuilles ou non. Sagnar, tu n'es plus obligé de tuer, battre ou blesser quelqu'un pour survivre. Quant à ces cauchemars, je ne peux rien faire mais un compagnon pourrait peut-être te permettre d'apaiser tes nuits. A présent Sagnar le Fou, tu n'es plus sans ami...

Quand elle dit ses mots, il était sur le point d'exploser. Il savait qu'elle ne le connaisait pas, il savait que sa remarque venait du plus profond de son être, il savait qu'elle ferait tout pour l'aider, mais là c'était plus qu'un torture. Il la regarda avec des yeux tellement malsains, avec ses yeux écarlates qui dégage une aura malsaine à ce moment là que Ninalys enleva vivement ses mains. Il répondit d'un ton cachant avec peine sa douleur et sa rage :

- Le problème est que je ne suis jamais seul. Tu peux être mon ami, tu tomberas jour après jour sur des monstres en continu, tu peux essayer d'apaiser mes cauchemars, "ça" me suivra jusqu'à la mort et j'aurais des séquelles le jour. Tu pourra m'aider, tout le monde ma haïra et avec mon aura de souillure il te haïront aussi. Tu peux me dire que je ne devrais plus tuer ou se battre, mais dans certaines villes ils sont presque en train de me jeter des cailloux. Mon destin est scellé d'avance. Le seul moyen de le changer est que je me suicide, que tout s'arrête ici. J'accepte ton cadeau et je t'offre mon respect. Mais comme une certaine Yuki avant toi, mes problèmes ne disparaîtront pas avec de la compagnie.

Ninalys ne répondit rien à sa réponse, plein de hargne. Elle versa une larme, suivit d'une autre, jusqu'à pleurer. Il n'avait aucun pitié pour cet être comme tout les autres avant elle. Elle s'essuya les yeux et le regarda, ses yeux bleu dans ses yeux vermeil. Il ne savait pas quel attitude prendre. Partir sans un mot, l'accabler encore plus ou l'aider ? Il a toujours suivis son destin, avançant droit devant lui sans hésiter. Mais cette fois-ci il savait ce qu'il allait faire, et cela coupera fin à tout, tout autour de lui, rien que le silence :

- J'ai vécu ma vie comme il se doit, et pour tout te dire, ce que personne ne fait je te trouve magnifique, intelligent, naïve, j'ai pitié de toi, car je ne comprends et je ne comprendrais jamais rien aux sentiment heureux que tu as pus ressentir. Je n'aurais jamais de femme, d'amis, d'enfants, de patron, de subordonnée, d'habitué. Rien, et je sais que repentir ma peine ne l’allégera pas. Tout aux fonds de moi je sais que je dois équilibrer la balance, de ceux qui ont toujours eux de la chance. Je sais que mon malheur fera le bonheur du ventre des monstres, le bonheur de certaines personne en me voyant mourir une bonne fois pour toutes. Et tu sais pas Ô combien j'ai envie de me suicider là maintenant tout de suite. Mais je ne le ferais pas, je suis une machine destiné à s'auto-détruire mon travail fais. Je ne sais peux-être pas que demain si j'aurais été le matin a tel auberge je l'aurais trouvé et je ne le saurais jamais, ou peux-être en Enfer. Sur ce sache que je vais partir, comme j'ai laissé d'autres par terre. Comme Yuki ma laissé tombé comme un parasite. Comme tout le monde l'a fait. J'ai su ceci quand Yuki est parti sans un mot la nuit, et je jure que quand je la retrouvera elle passera un sale quart d'heure. Ne te méprend pas. Je serais de marbre à vie, et je le serais certainement même en Enfers.

Il partit et disparut rapidement vers la gauche, sans rien penser.

-Je te laisse partir, mais si tu dois te souvenir d'une unique chose de notre rencontre, alors n'oublie pas ce que je vais te dire. Sagnar, je ne te laisserai pas partir sans te faire comprendre que tu peux rester qui tu es tout en côtoyant des gens qui ne te ressemblent pas. Ces personnes que tu évites et que tu martyrises peuvent t'aimer comme tu es. Je sais qu'un jour, tu trouveras quelqu'un pour marcher à tes côtés et qui se foutra pas mal de croiser des montres sans arrêt. Souviens-toi de ce la, n'oublie pas...

Ces mots avait sonné dans sa tête, avant qu'elle ne le serre contre elle. Il ne répugnait pas des contacts physiques, mais il n'aimait pas ça. Il attendit qu'elle finisses, avant de la regarder, et de lui dire, juste avant de disparaître, comme à son habitude, finissant la conversation :

-Peux-être. Mais ce jour est loin d'arriver. Tu aura sûrement un mari, et un enfant. Mais dis-moi une seul qualité sur moi, dis-moi une seule chose qui pourrait donner envie à des gens. Depuis des année je cherche, mais je n’ai jamais trouvé. Je me suis dis que les stryges noirs m'aimerait, que nenni! Même mon peuple me renie, me traite comme un paria. Je ne peux honorer ma race, il me haïssent tous autant qu'ils sont. Sache que dans tout les cas, je me tuerais rapidement quand j'aurais tuer "ça". Je ne veux plus de réconfort, je vois que tu est bien. Je t'aurais aimé si je n'était pas transformé par "ça". Je te le dis.

Le rp est-il fini?
si oui, prévenez-moi et à l'avenir, notez fin sur le RP