Par une somptueuse nuit parsemait de ses étoiles d'argents, Len se promenait dans cette charmante parure bleue - nuit afin de laisser court à ses resplendissantes pensées dont une teinte vermeille lui colorait ses joues. Il ne pouvait point s'arrêter à songer à sa douce Ange des Ténèbres, tentant de conserver ce lien invisible lorsqu'Elle n'était plus à sa proximité. Elle était son élixir, sa vie et sa renaissance. Cependant, il ne désirait guère la blesser et en prenant certaine décision, il serait fort regrettable de prendre une rose passionnée telle qu'Elle. Il marchait, marchait, sans s'en rendre compte, vers les cavités minérales des grottes de Spécula dont la douce fraicheur de l'humidité des lieux, le caressait semblable à une ravissante amante. Soudain, une néfaste essence attira son attention, en l'entrainant à travers une effroyable irritation qui se soulignait par le redressement de ses poils sur son échine, où ils furent suivi de protestations qui étaient accentuées par une empoisonneuse haine, appartenant à un être à l'âme perdu, dans des menaces confuses. Malheureusement, une ardente colère, aussi fulgurante que les flammes dansantes des Enfers, vinrent lui teinter ses prunelles, d'un profond rouge sanguinaire, lorsqu'il put ouïr le destinataire de ses chaotiques propos. C'est ainsi qu'il se trouva, nez à nez, avec un stryge au couleur noirâtre, dont sa seule présence lui confirmait l'origine de ces tumultueuses promulgations. Néanmoins, il oublia une partie de ses envies meurtrières, comparé à ce dernier. En effet, ses doigts étaient crispés sur un bâton dont un certain malaise l'avait envahit d'une rage bouleversante. C'est en cet instant que le jeune vampire lui déclara d'un timbre légèrement faussement contrôlé, mais, qui répondra aux attentes de son mystérieux interlocuteur :

"Milady Cross n'est point en ses lieux. Par contre, votre folie déconcertante ne m'indique, aucunement, la raison qui vous y engage et pourquoi vous possédiez un tel égard envers une telle personne. Cependant, il me serait impoli de ne point me présenter. Je prénomme Len Strife, ancien général d'une patrie vampirique et Maître de Ville à BaldoHeim, pour vous servir. (D'ailleurs, il avait rejoint ses dernière paroles, à l'intérieur d'une ravissante révérence d'une pure courtoisie et d'une gracieuse noblesse ) et vous ? Auriez - vous bien l'obligeance de gratifier votre nom ?"

Son ombrageux apparition d'une grâce disparue par l'évolution bouleversée des siècles, Len put apercevoir le charmant rictus de son noirâtre interlocuteur qui fut mêlé de sentiments complexes comme un état abasourdi, la tendre folie et une touche d'une curieuse impression dont le jeune vampire ne put s'empêcher de lui adresser un sourire, remplis d'une douce sournoiserie qui serait comparable à une caresse de fourberies. Cependant, il lui montrait qu'il était attentif à son nom : Sagar le Fou, auquelle une consonnance anormale lui soufflait l'annonce d'un antique proverbe : " Le sage et le fou se trouvent à la même échelle." A moins de connaître le jeu d'échec et de saisir le Fou à son propre piège. D'ailleurs, ce dernier poursuivit tel un ingénieux stratagème son discours malsains qui abordait sa empoisonneuse haine, sa pure folie innocente et Yuki dont il croyait qu'il ne la connaissait point, ne devait - être futile à ses oreilles, avant de s'embraser à l'intérieur de questions rhétoriques. Puis, il lui demanda ses ressources par rapport aux "humains à fourrure" ainsi que la sanguinaire guerre qui avait profané ce lieu de splendeur. Len pouvait constater que ce " Sagar" ne manquait guère d’arrogance à travers ses propos comme son pitoyable comportement. Ce qui l'entraîna dans un lugubre timbre d'un rire, comiquement, ridicule afin de prouver à son adversaire qu'il n'était point dupe sur ses prestigieuses intentions.

" Je dois confirmer que ton impertinence désagréable était d'une harmonieuse structure pour me faire avouer des ardents plaisirs qui te procureront, par la suite, à accéder à tes voluptueux désirs, était, fortement, ingénieux. déclara le jeune vampire, d'une voix aussi légère que la brise, mais d'un calme absolue dont ses instincts vampiriques savoureraient la gourmande envie de l'exterminer. Hélas, je dois, malheureusement, vous contredire, continua celui - ci, puisque Milady Yuki appartient à la cour de Baldor Heim, donc elle est sous ma responsabilité, par ma tendre volonté. Alors, les luxuriants reproches diaboliques à son égard me concerne, bel et bien."

Ensuite, il patientait, en lui dévoilant, à son tour, une pomme sanguinolente dont il eut le loisir de la déguster car la réaction de son compère l'intéressait.

Hs

Spoiler:

La conséquence de ses paroles contrôlées dont il a su maîtriser aux fils du temps, lui on permis de connaître ses noirâtres intentions. En effet, le jeune stryge aux plumages de jais lui avoua ses tendres pensées, en accentuant sur les termes péjoratifs, ayant un lien avec l’espionnage d'une luxuriante cruauté comme la machiavélique traîtrise d'un monstrueux esprits corrompus auxquels il poursuivit de malédictions, de manière à ce que la concernée subisse les moyens les plus tortueux, avant de lui annoncer qu'il était capable de l'exterminer de ses propos mains, en poussant même son ténébreux interlocuteur à le contraindre à son bon vouloir de l'abattre, avant de terminer son incroyable discours avec un "Monseigneur". Ce qui avait pour habitude de métamorphoser les lèvres du jeune vampire en un irritant rictus d'un certain mal être car ce dernier avais mis un doigt sur sa personnalité d'aristocrate. Cependant, son insensible neutralité, figé dans du marbre, le dissimulait en le transformant en un chaleureux sourire.

" A ce que je puis constater votre ingénieuse mesquinerie vous a gratifié un œil avisé, en vous permettant, ainsi, de découvrir mon rang. Je dois admettre que je suis dans l'obligeance de vous adresser mes plus sincères félicitations. Déclara Len, en le rejoignant d'un timbre qui fondait une limite entre le calme absolue et la légère pointe "courroueuse" dont ses gracieuses prunelles avaient obtenu une teinte sanguinaire. Néanmoins, votre bonté de me faire parvenir ces généreux conseils, abordant "Milady Yuki" me touche, énormément, mais il est vrai que je ne puis nier le fait d'être en mesure de tuer par un simple et vulgaire songe ou par d'autres méthodes. Cependant, selon la règle vampirique dont j'ai eu tant bien de mal à œuvrer pour la faire respecter et forgé dans ce sang, je ne peux aucunement me permettre d'assassiner cette jeune femme car il faudra trouver un blâme plus important pour que je puisse fournir cet acte, afin de ne point créer une émeute parmi mes sujets. D'autant plus, si tu rentres sur mon territoire à l'intérieur de ce seul but, ce ne sera point cette douce Yuki qui sera à blâmer, mais vous puisque je n'aime guère les individus qui osent toucher à "mes gens" parce que ce phénomène sera considéré comme un défi envers mon autorité. Sinon, tu comprendras la raison de mon surnom qui a tendance à me transporter à l'intérieur d'un sentiment haineux de pulsions meurtrière. D'ailleurs, je trouverai ce fait fort regrettable."

Puis, il se laissa succomber, à travers une noble souplesse contre la cavité minérale, pour être en mesure de plonger, dans son regard d'hémoglobine dont il ne put s'empêcher de sourire, en lui dévoilant la blancheur de ses crocs aiguisées.

"A moins d'obtenir un rapport complet de ton histoire dont même là, je me doute que ton fâcheux désir ne soit accordé pour des évènements qui me sont, promptement, personnels."