Louis et Graves pénétrèrent la bâtisse du marchand, les yeux plein d'étoiles. Graves observait avec minutie tous les objets qui étaient à sa portée, se focalisant davantage sur les bâtons et les sceptres. Néanmoins, il vit une catégorie d'armes qui attisait sa curiosité. Les arbalètes. Lui-même saurait en utiliser, évidemment. Mais il ne pensait pas l'utiliser de ses mains, mais plutôt l'offrir à son frère. Il se souvenait de la précision qu'il avait eu lors du tir qui eut abattu leur père. Sans même voir, il était arrivé à anticiper tous les mouvements de fuite de son père, perforant son cœur à une distance mémorable. Il était doué, terriblement doué, mais ne s'en rendait pas compte.
De plus, Louis eut d'usage d'utiliser une arbalète, les quelques semaines qui suivaient son premier assassinat. C'était celle de son père, et Graves la reconnaissait à son apparence. Une arbalète gigantesque, au poids démesuré, de couleur noire. Et elle était là. Sous ses yeux. Le Fléau du Pardon*. Il la voyait, de ses yeux. Cette même arbalète, dont les carreaux étaient si perforants qu'un mur en tomberait. C'était le cadeau parfait.
Il fit signe au vendeur d'approcher, lui montrant l'arbalète du doigt.
"Vous voulez ça ?"
Louis se retourna aux paroles du marchand. Graves plaça son doigt sur son visage, montrant qu'il n'avait pas de bouche. Le vendeur, faisant mine de ne pas être troublé, eut quand même un petit sursaut.
Graves écrivit sur un papier le montant qu'il proposerait pour l'achat de l'arbalète, montrant au passage une petite babiole dorée qu'il venait de voler à Seth Nelguën, mage nécrophage désormais décédé.

"Je vous en offre 265 pièces d'or, plus cette bague dorée d'une valeur de 35 pièces d'or. Pourriez-vous l'offrir à mon frère ? Ce sera son cadeau d'anniversaire, s'il vous plaît."

Le vendeur sourit en lisant ce mot. Observant la bague dorée, il savait que celle-ci valait plus que 35 pièces d'or à la revente, et s'accapara de l'or et de la bague, les glissant dans ses coffres. Après quoi, il prit l'arbalète, offrit à Graves une quantité de carreaux incalculable en lui offrant un clin d'œil, et tapota l'épaule de Louis.

"Joyeux anniversaire, de la part de votre frère !"

*Avec accord de Dilon, le Fléau du Pardon aurait les mêmes statistiques et le même prix que Le Goudaim (172 d'attaque, 300 pièces d'or.)
**Apparence du Fléau du Pardon.

Spoiler:

Calysto Ash Wilder se faufila silencieusement mais rapidement dans la boutique du Marchand Nain sous sa forme naturelle avec une capuche grise sur la tête, ferma la porte sans un bruit, avança vers le comptoir, puis posa bruyamment ses affaires dessus.

- Sssss.... Je sssuis venue vendre tout cccela.

L'enfant montra en même temps sa Lance du Fantassin, son Arbalète Pourpre et sa Hache à Double-Tranchant. Pendant que le Nain s'en emparait et calculait la somme qu'il devait payer pour les armes, la Naga parcourait les étagères d'armes, les unes plus belles que les autres. Mais en tant que Mage, elle devait se déplacer rapidement, pas mesurer sa force avec les autres...

- Je vais prendre un Bâton d'Aubépine, et deux Dagues d'Assssasssin. Et vite. Rajouta-t-elle en lui montrant ses longues griffes et ses dents pointues.

Le Nain fit rapidement les comptes, effectua l'échange et salua la Naga, qui s'en alla dans le silence complet.

Le jeune elfe rentra dans la boutique, dévisageant le nain, puis le saluant;*J'ai besoin d'armes maintenant que j'ai quelques sous en poche *pensa-t'il. Il laissa son regard se perdre quelques instants sur les armes les plus chères, puis revint à la réalité: il n'avait que vingt- sept pièces d'or.
*Je vais prendre un arc et deux dagues.* se dit-il. Il regarda donc ce rayon-là. Calculant mentalement ce qu'il pouvait acheter, il dit:
Marchand, pourrais tu me donner un vieil arc et deux dagues de novice? Il prit dans sa bourse ce qu'il devait ou marchand et le lui donna. Le marchand lui passa donc par dessus le comptoir les trois armes. En sortant de la boutique, Eragon se sentait un peu plus rassuré: s'il devait se battre, il aurait au moins de quoi défendre sa vie.

NéoLéo , a peine arrivé en ville , alla au marchand d'armes , il était temps de faire évolué son armement et de ce séparé du superflus .

Il vérifia le stock de ce qu'il recherchai et alerta le Vendeur :

- J'aimerais vous acheté un Arc Elfique , s'il vous plait !

Concernant le superflus , qui depuis son achat devenais censé NéoLéo prévenu le Vendeur :

- Je désire , de plus , me séparé de mon Arc Banal !