Calysto entra sous sa forme de reptile dans la boutique d'arme d'Endorial, la tête haute et le regard sévère, en dépit de son apparence enfantine. Elle rampa sans un mot jusqu'au comptoir, prit le vieux sac dans son dos et le renversa sur le meuble. La Naga prit sa Hache Commune et la tendit au Marchand Nain, en disant.

- Je veux vendre mon hache. Et je vais en acheter une à double-tranchant.

Pendant que le Marchand effectuait l'échange, elle observa longuement l'étagère où se trouvaient les dagues. Quand le Nain revint pour s'occuper de la caisse, Calysto l'interrompit.

- Je vais aussi vous vendre mes deux Dagues de Novice, à la place, je vais prendre deux Dagues de l'Assassin.

La jeune fille lui passa une bourse contenant des pièces d'or et le laissa faire les comptes lui-même, puis prit les armes et s'en alla.

Lexie entra avec grâce dans la petite boutique d'arme. Elle se dirigea directement vers les armes offensives, s'emparant prestement d'une arbalète pourpre. Puis elle prit une hache à double tranchant qui semblait assez aiguisée et enfin un arc elfique. Elle alla déposer tout ça sur le comptoir et toisa le marchand avant de parler d'un ton neutre.

- Je prendrais tout ça, et..

Elle sortit sa dague de l'assassin et la déposa aussi devant elle. Celle-ci été légèrement taché de sang, mais ça se nettoierait surement facilement.

- Et je vous vends ceci.

L'immortelle montre du doigt son arme.

- Combien cela fait ?

Dryusdan entra dans la boutique, complètement déboussolé, avec pour seule idée en tête d'acheter une arme si possible ça préférée, et si sa bourse le lui permet, d'acheter un bouclier. On entendit dans la boutique le cognement de ses sabots contre le sol. Quand soudain le marchant sortit de derrière le comptoir, terrorisant Dryusdan qui recula vivement au point de heurter l'étalage d'arc. Il se confondit en excuse et ramassa les arcs. Il en garda un, qu'il présenta au vendeur et lui demanda :

-C'est combien pour cet arc elfique ?

-36 pièces d'or. Répondit-il d'un ton cassant mettant fin à toute tentative de discutions.

-Je prends donc aussi ce bouclier Fyssecale.

Je galopai vers la boutique, je n’aimais déjà pas cette ville, mais je devais à chaque fois y aller pour acheter des armes.
J’entrai brutalement dans la boutique, laissant la porte taper contre le mur. De là, je me précipitai vers les haches. J’en avais marre d’attaquer à distance alors que tous attaque au corps à corps. Je voulais choisir une arme qui fais effraies, qui décourage le plus vayant des hommes. Je vis une ranger d’hache. Je choisis celle à double tranchant.
-Combien cette hache ? Demandais-je d’un ton sec au vendeur.
-Tien ? Ne serais-se pas le centaure terrorisé de l’autre fois ? Me répondit-il
-Si. Combien cette hache. Demandais-je d’un ton plus brutal.
-46 pièces d’or.
-Merci. Je déposai la somme sur le comptoir, et emmena ma hache avec moi.

Elendylle marchait dans les rues toujours aussi bondées du centre d'Endorial. Elle cherchait une boutique d'arme et alla dans celle qu'elle connaissait bien. Elle tourna à droite, dans un rue perpendiculaire et marcha d'un bond pas jusqu'à une porte. Avant de la franchir, elle contempla la vitrine puis avec un hochement de tête satisfait, entra dans la boutique. La cloche tinta à son entrée. Elle salua le marchand et partit vers l'armurerie. Elle empoigna sans hésiter un arc elfique et une dague de l'assassin. Elle se dirigea d'un pas assuré vers le comptoir et déposa les armes avec un sourire avenant.

Ninalys était à Endorial dans un but précis : s'armer afin d'effectuer une dernière quête avant son mariage. Elle s'arrêta donc devant la boutique d'armes de la ville. Une allée étroite sur la droite du magasin attira son regard. Curieuse de nature, la jeune stryge blanche s'y aventura. Elle se retrouva bientôt devant une porte en bois qui fermait une sorte de hangar. Des cris de ce qui semblait être des animaux s'élevaient de la bâtisse.
Sûre d'elle, la jeune femme ailée poussa le battant qui grinça sur ses gonds. Elle se retrouva dans une sorte d'écurie où se cotoyaient toutes sortes d'animaux, du simple cheval au Cerbère en passant par des hippogriffe. Intriguée et fascinée par les superbes créatures qu'elle voyait, Ninalys s'avança dans les allées.
Soudain, elle eut un coup de foudre. Son regard azur avait croisé le regard flamboyant d'un petit griffon. Elle s'approcha de son box. Curieux, l'animal avait passé sa tête par-dessus le panneau de bois qui le retenait prisonnier. Sa tête d'aigle était fine et majestueuse. Elle tendit la main et l'animal vint y poser son bec acéré. Il semblait encore jeune mais vigoureux. De toute façon, la stryge était tombé sous son charme.
Tout à coup, le griffon releva la tête et Ninalys se retourna aussitôt. Elle vit un nain courir dans sa direction. Elle attendit qu'il arrive à sa hauteur pour lui demander :
-Combien pour ce griffon ?
-rien, il n'est pas à vendre ! Trop jeune ! me répondit-il sèchement.
-Ecoutez, je ne voudrais pas vous manquer de respect cher monsieur, mais je vous ai demandé combien vous en souhaiteriez et pas si vous le vendiez ou non ! Alors j'aimerai une réponse, répliqua la jeune femme déterminée.
-Il est pas fait pour une jolie demoiselle comme vous mais bon, puisque vous insistez... 150pièces.
-Je le prends, dit-elle en lui tendant les 150pièces demandées.
Fière de son acquisition, elle s'empara d'une longe et sortit le jeune griffon de son box. Il ne résista pas et se montra même docile. Elle ressortit de l'écurie et se retrouva dans la rue. Le nain l'avait suivi.
-Je préfère vous prévenir, il n'a jamais porter personne...
Mais Ninalys avait déjà enfourché son nouvel ami et ce dernier s'élevait à présent dans le ciel...

Excelsior Crive, le valeureux héros au nom qui a trop la classe, entra dans la boutique d'armes elfiques, où chaque arme reluisait plus que la précédente. Il observa de magnifiques épées, de superbes armures et nota même que le vendeur proposait des bâtons de marche, qui, bien entendu, ne valaient pas un clou par rapport au sien. Il observa une armure d'or massive, une autre en diamant pure, et remarqua leur remarquable prix. Malgré son âme remplie de bonté, il avait la bourse remplie de vide, et l'or lui manquait. Ses seuls sous provenaient de l'argent de poche que ses parents lui avaient donné avant qu'il ne s'enfuit. Malgré le fait qu'il n'avait jamais rien dépensé, ils n'étais pas particulièrement riches...

-Je vais prendre Un heaume de chevalier, puisque mon budget ne me permet guère mieux...