Par une nuit lugubre, assombrit par des sinistres nuages de billes bleus, Len apparentait les sombres ruelles de BaldorHeim où les humbles demeures semblaient être endormi. Il se laissa donc succomber à ce doux rituelle nocturne qu'il possédait comme ami, jusqu'à ce qu'il parvienne, à une imposante bâtisse, plus inquiétante que les autres et où trônait des ténébreux soldats. Ce fut accompagné d'un ombrageux sourire ironique, qu'il y pénétra, dans une démarche, tellement spectrale, qu'on aurait cru, qu'il lévitait ses monstrueux couloirs, le conduisant au bureau du Maire. En effet, ce dernier l'avait convié à un entretien car d'après certaines rumeurs, un individu serait introduit à l'intérieur et aurait volé des papiers administratifs importants. C'est alors que le jeune vampire fit acte de présence, dans le but, d'acquérir le plus d'informations, nécessaire, puisqu'il n'était point le genre de damoiseau à s'élancer de la sorte, sans connaître, les conséquences de certains de ses actes.
« Toutes mes salutations, débuta Len avec une révérence, je suis prêt à ouïr vos complaintes ainsi que vos déclarations dont je dois faire preuve d'usages par pure mesure de sécurité.
– Tout d'abord, lança la difforme silhouette qui se dissimulait derrière une table et la pénombre que lui procurait le lieu, je vous remercie de votre présence qui indique votre bonté d'avoir d'accepter notre requête.
– C'est un honore pour moi d'être capable entretenir un soutien auprès des personnes qui sont en difficulté !
– Que de paroles remplis de générosité, mais qu'importe ! Venons plutôt au fait. La nuit dernière un éventuel voleur s'est procuré des papiers importants qui concernent le commerce de notre ville et s'il apprend qu'il est recherché, il les détruira emportant avec lui, la chute de BaldorHeim.
– Je désirai juste savoir une chose. Intervint le jeune vampire, car en entrant dans votre demeure, j'ai entraperçu des gardes et je me demandai.............»
S'arrêtant brusquement en plein milieux de sa phrase, Len décela, malgré la noirceur de la pièce, son changement de position qui en disait bien long sur la suite. Ce qui signifiait que le voleur était rapide et silencieux. De plus, au bout d'un long et pesant silence, le chef de ville annonça que le mystérieux individu se logerait en plein coeur de BaldorHeim. Il prit une expression pensif, avant que lui gratifiait un sourire moqueur, lorsqu'il comprit l'insinuation silencieuse de l'obligation de sa venue. D'ailleurs, il la trouvait tellement hilarante, qu'il laissa son sarcastique rire, se propager dans toute l'atmosphère. Ensuite, il posa sa main sur le bureau, lui dévoilant ses flamboyant yeux qui s'était abandonnés à la teinte rubis tandis que ses crocs aiguisés étaient de sortie.
« Je dois vous dire une chose, avant de quitter ses lieux, menaça Len d'une voix glaçante, la prochaine fois que vous placeriez des insinuations muettes, soit elle, à mon égard, sachant pertinemment comment je suis, je me ferai une joie d'agrandir vos peur afin qu'elle en devienne réel. »
Puis, il disparut sans laisser de trace, semblable à une ombre.
Quelques minutes plus tard, on aperçut le jeune vampire, à travers les lugubres ombres des modestes demeures, quand un décliquetage de mesure de sécurité d'une porte attira son attention, lui montrant dans son champs de vision, une forme tenant de ce qui devait être des documents. C'est alors, qu'il se faufila, jouant avec la pénombre nocturne afin de son approcher, avec une grande discrétion, à l'intérieur de la demeure du suspect. Dans l'ombre d'un coin d'une pièce, il surveillait chacun de ses faits et gestes, comme un pure prédateur, jusqu'à ce que sa proie quitte la salle pour en acquérir une autre. C'est à ce moment précis, que Len en profita pour sortir de sa cachette, jetant un coup aux papiers qui se révéla être les documents volés à la mairie. Il s'en saisit, les rangea dans sa rougeoyante veste et s'apprêta à partir quand, une arme vinrent se loger, derrière sa tête suivit d'une voix ténor :
« Qui êtes – vous et redonner moi, immédiatement ses documents ?!»
Ce qui lui fit sourire. Alors, ne pouvant point contenir son ironie, il lui déclara que la Mort lui avait réclamé son testament afin de compléter son livre de décès et croyant que c'était ses documents, il les avait pris. Créant ainsi une confusion, du à son hésitation qui s'indiquait par le tremblement de son arme, Len pivota et le fit basculer à l'avant permettant de débuter les hostilités, avec un charmant sourire.