Rencontre animée avec une personne de petite taille (un nain quoi!) [Pw: Ronin momory]

Dlybona revenait du mariage. Elle devait faire quelques achats à effectuer et se rendait donc à Endorial. La journée était belle et l'air frais de l'hiver approchant revigorait la jeune orc. Elle marchait donc sans se presser vers la cité cachée au milieu de la forêt de Sylfaën. Dans les bois, les oiseaux chantaient, le vent les accompagnait et les insectes en tout genre s'affairaient à leur occupation. La fillette au teint verdâtre prit même le temps de s'adonner à son passe-temps préféré : cueillir des fleurs de toutes les couleurs. Bien sûr, en cette saison, ces dernières étaient très rares mais cela ne découragea pas Dlybona, bien au contraire. Elle trouvait la cueillette bien plus intéressante si ce qu'elle cherchait était presque introuvable.

Plusieurs heures plus tard, le soleil commença à descendre dans le ciel et la luminosité à baisser dans les sous-bois. La jeune orc se rendit alors compte qu'elle s'était quelque peu éloigné d'Endorial. Soudain, elle entendit un sifflement. Dlybona se dirigea vers la source du bruit. Alors qu'elle n'était plus qu'à quelques mètres du lieu d'où provenait le son mélodieux, elle s'arrêta et se dissimula derrière un arbre. Là, dans une clairière, une personne de petite taille se baladait en sifflotant un air musical que la jeune orc aimait bien. Prenant son courage à deux mains, elle osa s'avancer à découvert d'un pas hésitant. Tout à coup, le nain la vit et interrompit son sifflement...

Moradund revenait du mariage et faisait une promenade digestive lorsqu'il s’aperçut qu'il s'était paumé en forêt.
*Aucune forêt n'est éternel* pensa-t-il, il décida donc de marcher droit devant lui afin de trouver la sortie.
Alors qu'il marchait depuis un moment, Moradund vit une orc(e?/esse?) sortir de derrière un arbre.
La surprise lui coupa le sifflet...littéralement:
-Bien le bonjour orc(e?/esse?), que faites vous en ces bois?
Puis il s'inclina légèrement sans la quitter des yeux avant d'ajouter:
-La surprise m'égare, je me présente: Moradund "Mort Tranchante".
Puis il attendit une éventuelle réponse en posant sa main sur sa hache. Au cas ou.

-La surprise m'égare, je me présente: Moradund "Mort Tranchante".

L'orc ne répondit pas tout de suite, étonnée que le nain du nom de Morandund ne fasse pas attention à sa peau verdâtre. Un sourire finit par étirer ses lèvres. Elle s'avança vers le nain et le prit dans ses bras musclés en lui disant :

-Je m'appelle Dlybona ou l'orpheline et je suis très heureuse de vous rencontrer monsieur Morandund.

La fillette étreignait le nain avec force et se rendit bientôt compte que celui-ci ne se débattait plus avec la même énergie. Elle le relâcha finalement et s'aperçut qu'il était rouge. La jeune orc se confondit en excuses et se mit même à genou pour se faire pardonner. Et même dans cette position, elle était à peine plus petite que lui.

-Pardonnez-moi! Je ne sens pas trop ma force...

Alors qu'il se demandait encore se qu'il devait en penser, elle sourit et le serra dans ses bras musclés:
-Je m'appelle Dlybona ou l'orpheline et je suis très heureuse de vous rencontrer monsieur Moradund.
La fillette l'étreignait avec tant de force qu'elle lui coupa le souffle. Heureusement pour lui, elle s'en rendit compte et le reposa vite à terre en se répandant en excuse, allant même jusqu'à s'agenouiller:
-Pardonnez-moi! Je ne sens pas trop ma force...
Mordaund prit une bonne inspiration et dit:
-Ce n'est rien je suis solide, mais levez-vous donc inutile de vous salir pour si peut!
Ce à quoi il ajouta en s'avançant vers elle:
-mais puisque vous voulez jouer à ça, soit!
Il éclata de rire en l'attrapant pour la serrer fort tout en se controllant un minimum.

-Mais puisque vous voulez jouer à ça, soit!

Alors le nain serra la jeune orc dans ses bras musclés. Elle s'aperçut qu'il ne l'étreignait pas de toutes ses forces et sourit. Lorsqu'il la relâcha enfin, elle lui donna une tape amicale dans le dos.

-Nous sommes quitte maintenant, lui dit-elle en lui tendant la main comme elle avait vu des hommes le faire entre eux.

Dlybona était heureuse. Elle avait trouvé quelqu'un qui semblait la comprendre. Elle voulait faire un bout de chemin à ses côtés.

-Que faites-vous ici monsieur Morandund? Vous êtes bien loin de votre cité.

La jeune orc attendit la réponse du nain...

Moradund lui serra la main tandis qu'elle lui demandait:
-Que faites-vous ici monsieur Morandund? Vous êtes bien loin de votre cité.
-Je me promenais pour digérer mon dernier repas, mais je me suis perdu dans cette forêt autant que dans mes pensées
Il lui sourit puis ajouta:
-Je pourrais néanmoins vous retourner la question mais je suggère pour cela que nous trouvions un endroit ou nous pourrions nous poser car le jour tombe et je suis trop fatigué pour repérer

-Je pourrais néanmoins vous retourner la question mais je suggère pour cela que nous trouvions un endroit ou nous pourrions nous poser car le jour tombe et je suis trop fatigué pour repérer.

Morandund et la jeune orc partirent donc à la recherche d'un endroit où se poser pour la nuit. Ils s'arrêtèrent dans une clairière où serpentait un petit ruisseau. L'orpheline installa ses affaires pour la nuit et alluma un feu. Lorsque les flammes montèrent haut dans l'obscurité naissante, les deux compagnons s'assirent autour du foyer et parlèrent. Dlybona répondit à la question du nain :

-Je suis une orpheline. J'ai grandi dans la forêt qui borde le lac Fresha. Et maintenant, je parcours le continent à la recherche de celui qui m'acceptera tellement que je suis... Si je suis ici c'est parce que je viens de quitter un mariage et que je comptais effectuer quelques achats à Endorial. Voilà, vous savez tout...

-Voilà, vous savez tout...
Alors qu'il allait répondre, Moradund cru apercevoir une silhouette passer d'un arbre à un autre:
-Je crois que nous ne sommes pas seul!, dit-il doucement à Dlybona en sortant sa hache.
Puis, afin que la silhouette comprenne à qui elle avait affaire, il planta son arme dans le sol entre lui et le feu, manche vers le haut.
Il s’apprêta alors à reprendre la conversation précédente en gardant un œil sur son environnement, se demandant ce qui pouvait oser s'en prendre à une orc en forme et à un nain, armé qui plus est...

-Je crois que nous ne sommes pas seul! lui dit le nain Morandund en sortant sa hâche.

Puis, pour effrayer l'intrus, il planta son arme dans le sol. Il reprit la conversation sur un ton neutre mais Nalaïa remarqua qu'il ne cessait de regarder autour d'eux. Sa main, discrètement, se rapprocha de son arbalète. Elle l'avait peu maniée depuis ce jour sombre où elle avait tué l'hybride dans la cave de cette auberge. Mais elle n'avait pas oublié la puissante du trait qui en était parti.

Soudain, un être apparut dans l'ombre d'un arbre et les défia :

-Vous êtes bien seuls mes amis et loin de vos terres natales! Vous empiétez sur mon territoire! Comment allez-vous pouvoir me dédommager?

Pour toute réponse, la jeune orc s'élança vers cet homme qui osait la provoquer...

[Combat]Nalaïa, Ronin Momory - brigand

Les joueurs commencent

Joueurs:
Ronin Momory: 130
Dégât:65

Nalaïa: 110:
Dégât: 78

Ennemi:
Brigand:150
Dégât:40

Nalaïa courrait vers le brigand quand elle se souvint qu'elle n'avait pas son épée à la main mais bien son arbalète pourpre qui ne lui serait d'aucune utilité dans un combat au corps-à-corps. La jeune orc s'arrêta alors en catastrophe.

Une fois rétablie, elle mit un genou à terre, ajusta son arbalète, y plaça un carreau et visa. Mais l'homme était malin et restait dans l'ombre afin qu'elle ne puisse pas viser un endroit précis de son être. Enervée par le comportement hautain du brigand, l'orpheline se concentra, visa et tira...

Nalaïa a effectué 1 lancé(s) d'un Attaque - Orc :

Moradund se leva brutalement et ramassa sa hache.
*On ne peut même plus se reposer autour d'un feu sans attirer les brigands...* pensa-t-il
Voyant que Nalaïa optait temporairement pour la distance à l'aide de son arbalète, il profita donc de la place qu'il y avait pour jouer de la hache sans toucher l'orc.
D'un même geste, il arracha sa hache de terre et fonça sur l'ennemi, celui-ci étant blessé par le carreau d'arbalète, Moradund espérait pouvoir porter un coup avant qu'il est le temps de réagir.
C'est donc dans le roulement de tonerre de son cri, qu'il balança un coup de hache vers son ennemi.

Ronin momory a effectué 1 lancé(s) d'un Attaque - Nain :

Brigand attaque 40 sur Ronin Momory

[Combat]Nalaïa, Ronin Momory - brigand

Les joueurs commencent

Joueurs:
Ronin Momory: 90
Dégât:65

Nalaïa: 110:
Dégât: 78

Ennemi:
Brigand:7
Dégât:40

Le trait était allé se planter dans l'épaule du brigand et celui-ci n'avait pas eu le temps de réagir que déjà la hache de Morandund s'abattait sur lui. Elle lui trancha un bras, le gauche. Mais le droit était toujours armé et l'homme se servit de son sabre pour entailler la poitrine du nain.

Ce fut ce moment que choisit Nalaïa pour empoigner son épée chevaleresque et courir vers l'intrus. Elle feinta comme elle avait appris à le faire au cours de ses précédents combats et visa la jambe du brigand...

Nalaïa a effectué 1 lancé(s) d'un Attaque - Orc :

Alors que sa hache séparait le brigand de son bras gauche celui-ci répliqua avec le droit.
Tandis qu'il reculait en évaluant sa blessure d'un rapide coup d'oeil, il vit Nalaïa foncer vers le brigand en sortant son épée.
Le brigand esquiva l'attaque en faisant une roulade qui l'amena à se retrouver accroupi, de profil face à Moradund.
Pas un brin d'hésitation, ne le parcouru lorsqu'il leva sa hache pour l'abattre sur la nuque découverte.
Il se dit alors qu'il devait ressembler à un bucheron qui acheve un jeune arbrisseau blessé par une quelconque intempérie:

Ronin momory a effectué 1 lancé(s) d'un Attaque - Nain :

[Combat]Nalaïa, Ronin Momory - brigand

Les joueurs remportent le match, ils remportent aussi 20 points d’expérience et 15 pièces d'or

La hache de Morandund décapita le brigand. La tête roula sur le sol et le corps s'effondra dans la poussière. L'orpheline se précipita et tomba à genou près du cadavre ensanglanté. Elle se mit à réciter à toute vitesse une prière pour conseiller au ciel de pardonner cette âme vile. Le nain ne l'interrompit pas.

Lorsqu'elle eut fini, Nalaïa se releva et épousseta sa tunique. Elle regarda la scène et éclata d'un rire nerveux. La jeune orc n'aimait pas tuer un être vivant quelqu'il soit. Elle avait pris pour habitude, quand elle se retrouvait sans autre possibilité, de recommander leur esprit au ciel. Elle avait appris, pendant son enfance solitaire à croire en une force supérieure qui guiderait les êtres vivants.

Soudain, le sourire qui étirait ses lèvres devint moins nerveux, plus sincère et elle proposa au nain :

-Et si nous nous débarrassions de ce cadavre et reprenions notre conversation où nous l'avons laissée?

La tête du brigand roula dans la poussière et immédiatement, l'orc s'agenouilla près du corps en marmonnant.
*Elle doit prier pour son âme* pensa-t-il, il resta donc impassible et la laissa finir.
Lorsqu'elle eu fini elle se releva et s'épousseta, avant de sourire au nain:
-Et si nous nous débarrassions de ce cadavre et reprenions notre conversation où nous l'avons laissée?
-Avec joie!
Puis il reveint près du reste de feu pour s'assoir et il bu un coup avant de commencer son histoire:
-Je suis un nain des montagnes du bord du monde, je viens des profondeurs du volcan "Karag-Uzkul"où je faisait office de forgeron au bord du lac de lave Zahrvarn, mais celui-ci à déborder m'obligent à partir sur la route avec mon attirail à la recherche d'un endroit où forger, vivre et fonder un foyer...
A ces mots, les yeux de Moradund se teinte de nostalgie, mais il se secoue avant d'ajouter:
-Je vais d'ailleurs retourner dans les montagnes d'ici quelque jours afin de voir si les miens ont survécu à l'éruption de Karag-Uzkul.

-Je vais d'ailleurs retourner dans les montagnesd'ici quelque jours afin de voir si les miens ont survécu à l'éruption de Karag-Uzkul, lui annonça le nain.
-Mais tu ne peux pas partir seul ?! Et si la rivière de lave est toujours en crue? Que feras-tu?

La jeune orc se sentait bien en présence de Morandund et ne voulait pas qu'il la quitte si tôt après leur rencontre... Elle le regarda alors de ses yeux sombres. Les flammes du foyer montaient entre eux et éclairaient la scène d'une lumière chaleureuse. L'orpheline reprit :

-Je t'apprécie Morandund car tu es l'une des rares personnes que j'ai connu qui m'accepte et me respecte. Sache que j'ai énormément de respect pour toi. Je serais heureuse de recroiser ton chemin quand tu reviendras de ce volcan...

-Mais tu ne peux pas partir seul ?! Et si la rivière de lave est toujours en crue? Que feras-tu?
Moradund la rassura:
-Si la rivière de lave est toujours en crue cela se verra, ne t'inquiète pas j'ai vu pire.
Elle le regarda des ses yeux sombre avant de poursuivre:
-Je t'apprécie Moradund car tu es l'une des rares personnes que j'ai connu qui m'accepte et me respecte. Sache que j'ai énormément de respect pour toi. Je serais heureuse de recroiser ton chemin quand tu reviendras de ce volcan...
Moradund lui sourit:
-J'ai également du respect pour toi, et si jamais tu dis à un nain qu'un des siens a du respect pour toi, alors tu le verra s'adoucir. Chez nous le respect et l'honneur sont très importants.
Il fourragea dans sa barbe avant d'ajouter avec un sourire:
-Je serait heureux que l'on se recroise mais à mon retour si tu ne me croise pas sur la route, tu risque de me trouver enfoncé dans la Grande Bibliothèque pour une recherche ou deux à propos d'un peuple appelé nagas...

-Je serait heureux que l'on se recroise mais à mon retour si tu ne me croise pas sur la route, tu risque de me trouver enfoncé dans la Grande Bibliothèque pour une recherche ou deux à propos d'un peuple appelé nagas...
-Ah bon?! Pourquoi donc? Ne me dis rien, je suis bien trop indiscrète, enchaina-t-elle avec un sourire. J'irai donc à la bibliothèque pour te déranger si l'envie me prend ! Bonne route ami nain. Que les dieux ne t'ignorent pas et qu'ils veillent sur toi.

Elle lui tendit la main et il la prit. La jeune orc ne put s'empêcher de le serrer dans ses bras épais. Elle le relâcha alors et lui sourit. Elle s'était fait, sans aucun doute possible, un ami, un très bon ami...

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