[Attention, aujourd'hui, c'est poésie !]
C'est ainsi que nos deux braves guerriers, avançant,
Pénétrèrent le marais, y entrant d'un pas lent.
En effet, Louis aveugle, son frère Graves sourd-muet,
Usaient de leurs talents pour mieux se repérer.
L'un était calme, serein, le visage impassible,
L'autre tourmenté, hanté, aux limites du morbide.
Graves était le grand frère, très proche de son cadet,
Louis était hanté par les voix d'une pensée.
Appelés à l'aide pour leur talents d'assassins,
Nos deux héros venaient au marais arme en main,
Prêts à en découdre, Ô combien sûrs l'un-l'autre,
Ils voulaient mettre une trêve au règne de l'apôtre.
Ils savaient que la quête en valait la chandelle,
Que l'argent dans leur poche se compterait à la pelle.
Car vainqueurs du crapaud, terrassant la brume,
Ils seraient acclamés par tout Shirotsume.
"Ô toi, crapaud crasseux, approche donc que j'te botte !
Viens donc goûter au froid d'un carreau dans ta glotte,
Mes tirs précis d'arbalète, bien que non-voyant,
Feront plonger ton corps dans un grand bain sanglant."
(Remarquez qu'il ne s'agit là que d'alexandrins et de rimes suivies !)