Vous, là, derrière votre ordinateur!

Pseudo: Vidi, pour les intimes, Vidi-sama pour le commun des mortels ! MOUARFARFARF ! ( Ou Ivan-sama, à voir.)

Âge: 17 ans, ça vous va ?

Classe, Métier: J'dois me retaper la 1ère, mais en L cette fois. Les L, c'est le bien !

Passe-temps: Écrire, lire, écouter d'la musique, dormir, jouer à divers jeux sur diverses consoles (j'fais la version courte, sinon on n'a pas fini.), éventuellement partir dans des délires quelques peu étranges. Mais vous vous en rendrez compte tôt ou tard ~! Gni hi hi~ 8D

Couleur préférée: Le bleu.

Comment avez vous connu ce forum ? La personne à qui se plaindre de ma venue ? Leya. LYNCHEZ LA, ELLE ! Pas moi ! Vidi gentille.

Un commentaire sur le forum?: J'ai le droit de kidnapper Leya ? Non ? Bon...

Allez, dépêche toi, fais ton personnage!

Identité: Qui suis-je ? Ma fois, c'est plus qu'évident. Ewidhyen Heldric, pour vous (as)servir.

Âge: 25 ans, dans la fleur de l'âge !

Sexe: Avec une poitrine pareille, le doute n'est pas permis.

Race: J'ai quatre pattes en plus de mes bras, une queue de cheval et des sabots, je crois pouvoir dire sans trop me tromper que je suis une centaure.

Ce qu'il aime: J'aime bien des choses. Galoper à pleine vitesse dans les plaines verdoyantes, laissant le vent me décoiffer avec grâce, entre autre. Lire l'avenir dans les astres, les runes ou dans des cartes de tarots, aussi. J'aime assez les sucreries, mais les aliments amers et sans la moindre trace d'artifice, c'est mieux, beaucoup mieux pour mon palais délicat. Les beaux mâles, quelque soit leur race, sont à mon goût. Mais rassurez-vous, il ne vous arrivera (presque) rien. M'enfin, les prairies, clairières, tous ces lieux naturels où il fait bon vivre et respirer, c'est ce que je préfère, et de loin. Sinon, asservir les autres, mais gentiment hein, pas pour les manipuler mais juste pour rigoler, ça me plait. Oui, je suis un paradoxe ambulant, et alors ? Oh, et la puissance... C'est le bien. Le savoir aussi.

Ce qu'il n'aime pas: Les frelons. C'est le MAL. Ces bestioles, 'faut les éradiquer, tout simplement ! Oui, certes, ce genre de p'tite grosse bébête entre dans la chaine alimentaire, mais QUAND MÊME ! Bon, mis à part ces êtres de malheur, je ne supporte pas les faibles. Ils sont inutiles, stupides, à éradiquer aussi. Puis y'a ceux qui s'amusent à priver les autres de ce merveilleux concept qu'est la liberté. Esclavagistes, kidnappeur, tyrans, je les éliminerais sans une once de honte, une once de peur ou de compassion. Vous qui essayez d'en apprendre plus sur moi... Si vous vous reconnaissez dans ces quelques lignes, courez. Et commencez à saigner, j'arrive pour vous achever.

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Et à quoi tu ressembles, au fait?

Ah ah ! Nous arrivons enfin à la partie intéressante. Vous voyez ce corps qui est le mien ? Pour une centaure, il est banal. Quoi, vous vous attendiez à ce que je me jette des roses ? Je vous avoue que j'aurai bien voulut. Enfin, revenons au sujet. Donc, je suis banale, aux dires de certains. De taille normale, sans signes, à proprement parlé encore selon ces mêmes êtres anonymes, distinctifs.

Mon visage est composé normalement : un nez droit tout ce qu'il y a de plus normal; des yeux noisettes qui, personnellement, me donnent envie de manger du chocolat quand je les regarde. Beaucoup de centaures ont un regard troublant, par leur savoir, leur puissance intérieure, leur volonté ou leur joie de vivre. Les miens n'ont pas autant de valeurs. Ce qu'ils reflètent ? Un vague intérêt pour ce qui m'entoure, quand cela en vaut la peine, ainsi que les sentiments les plus primaires : désir, colère, joie, faim et ennui. Pour le reste, fiez-vous à votre instinct, et plantez-vous complètement, qu'on rit un peu. Mes lèvres ? Légèrement pulpeuses, et souvent jointes dans une moue un peu boudeuse, je dois avouer qu'elles sont quelque peu ma fierté. Et lorsque je souris, mes pommettes, larges, font leur apparition. Mon menton ? Ben c'est un menton. Point. Ce visage, au teint halé par les promenades au grand air, est balayé par une frange inégale. Sur la droite, elle est plutôt courte, mais plus on va vers l'opposé, plus elle s'allonge pour arriver juste sous mes yeux. Oh, je ne vous l'avais pas dit ? Je suis châtain, presque blonde en été pour le dessus, quelques reflets caramels par-ci par-là et presque brune pour la couche la plus intérieure de ma longue chevelure. Pour une humaine, mes cheveux arriveraient jusqu'aux hanches. Et non, je ne les attache pas, ou peu. Qu'ils flottent donc, et s'entre-mêles, je n'en ai rien à faire. Tant qu'ils ne me dérange pas, tout va bien. Mais n'allez pas croire que j'ai l'air négligée ! Légèrement emmêlés ou finement peignés, mes cheveux sont... Presque à l'identique. La seule petite touche féminine, si on peut qualifier cela de féminin, est une corde tressée de la même couleur que mes cheveux. Corde à laquelle, sur la droite, est ajoutée un petit assortiment de plumes violettes et bleues de tailles diverses. L'extrémité de la corde ? Je la laisse pendre comme si c'était la continuité de ces plumes. A son bout, pour bien en marquer la fin, se trouvent deux petites plumes discrètes. Avec ça, certes j'ai un air un peu sauvage, mais je n'en reste pas moins une dame.

Je me dois de vous le dire, je ne suis pas très fine, mais pas bien grosse non plus. N'allez pas croire que j'me trouve dans la moyenne ! Regardez me tour de bras, puis cette poitrine ferme et dodue, vous comprendrez que je n'ai jamais eut de carence alimentaire. Et que je ne suis pas anorexique ou assez stupide pour, comme bien des humaines ou des elfes, désirer une taille de guêpe. De belles hanches, une belle poitrine musclée, du naturel, voilà ce qu'il faut à la gente féminine ! Bon, toutes ne doivent pas faire comme moi et s'exhiber, selon encore les dires de certains, sans vergogne. C'est juste que je n'ai pas peur ni honte de me montrer de la manière la plus simple qu'il soit. Et puis, quand ça commence vraiment à cailler, je me couvre, il ne faut pas vous inquiéter pour ça. Oh et puis, si vous ne voulez pas voir, ne regardez pas ! Tch. Bref, là n'est pas exactement le sujet. La centaure que je suis fait de l'exercice, ce qui signifie que même si mes bras sont un peu larges - ceux qui ne croient pas, matez un peu le diamètre de mon brassard d'or et d'acier, vous comprendrez mieux - ils sont surtout forts. Oui, j'ai eut un entrainement à l'arc et l'épée, ça se voit non ? Bah si, regardez moi ces jolis petits abdos ! Pas des plus visibles, mais le premier qui dit que non je n'en ai pas, je l'assomme à coups de sabots. Et ça fait mal, les coups de sabots. Très mal. Bref. Mes mains sont composées de dix doigts chacune. Si, si, je vous jure, dix ! Ha ha. Et non, elles ne sont pas fines et douces comme de la soie. Elles sont rugueuses et clairement habituées à manier des armes. Non mais... Vous allez arrêter de regarder mes gris-gris au lieu de mater ce que je vous dis de mater ?! Oui, ma gourmette est jolie, je le sais. Si elle ne l'était pas, je la mettrais pas. Non, touche pas au rubis sertit dessus. Et non, vous n'aurez pas ce gros bracelet plaqué or. Il est certes gros et un peu lourd, il est à moi. Et à personne d'autre.

Rah, et voilà, je divague et je raconte n'importe quoi ! Vous devriez avoir honte de me faire changer de sujet comme ça ! Non mais oh ! Enfin, oui, j'ai compris, je termine ma description pour les aveugles que vous êtes. Étant une centaure, il est donc logique que je n'ai pas une paire de jambes, mais plutôt un assortiment de quatre pattes puissantes et faites pour la course. Un croupion de taille normale, musclé et sans imperfection visible et d'une teinte caramel. Une queue de même couleur que ma « crinière », au début de laquelle se trouve... Une espèce de barrette étrange que ma douce et délicate mère - notez ici l'ironie - m'a gentiment accroché lorsque j'eus 12 ans. Jolie, la barrette. Et discrète. Je l'aurai pas dit, vous l'auriez pas vu. N’empêche que voilà, je me la coltine sans pouvoir m'en débarrasser. Enfin, je vais pas trop m'en plaindre. BREF. Ma queue, donc, a le mérite de ne pas être toujours pleine de nœuds. Dit comme ça, c'est assez stupide, mais ce n'est pas rien ! Les nœuds, c'est le mal. C'est comme certains casses-têtes, une perte de temps pour au final... Rien. Queue longue, épaisse et douce... C'que je l'aime ! Le premier qui la tire, je lui arrache les yeux. Avec les dents. Et en dansant la polka à cloche-pieds (pattes ?). Vision d'horreur, au secours !

Bon, je pense que le sac de voyage entre dans la catégorie description physique, non ? Bah, c'est moi qui raconte, c'est moi qui choisit. Donc, oui vous l'avez compris, au niveau de ce qui est censé être mes hanches humaines se trouve... Un sac. Un petit sac, jaune paille un peu vieux, contenant entre-autre mon cher jeu de tarots, un petit sac de runes divinatoires et une carte des cieux. Pourquoi la carte, alors que je suis issue d'une race qui étudie les cieux depuis la nuit des temps ? Parce que je n'ai pas une mémoire infaillible. Et que je ne me limite pas à cet art divinatoire, comme vous l'avez constaté. Mis à part ces babioles que le commun des mortels non-initiés dénigrerait sans le moindre remord, je possède deux-trois objets indispensables pour ma survie : un couteau pour dépecer mes proies, couper et nettoyer les champignons et autres mets que tous trouveraient s'ils étaient plus attentif à ce que les entoure... Un p'tit bol en terre cuite, et une outre d'eau. Le couteau, je ne l'utilise que peu de fois, et jamais pour me battre. Mes bras, mes sabots et mes ruades suffisent. Bref, le nécessaire de survie du parfait campeur, ou de l'apprenti aventurier. Au choix. Allez-y, moquez vous, on verra bien qui rira à la fin...




Alors... Je suis douce, aimante, adorable, délicate, attentionnée, pacifique, amusante, charmante, et d'une logique indéniable.

Ne me dites pas qu'après tout ce que je vous ai dit, vous y avez cru. Sinon, vous êtes vraiment pire qu'un géant écervelé. Déjà qu'un géant tout court, c'est stupide, mais avec le cerveau en moins... C'est pas flatteur. Blague à part, il faut donc que je me livre à vous totalement ? Sans censure, sans rien ? Ouh, vilains petits coquins~♥

... MAIS NON ! Revenez ! Fuyez pas, j'rigolais ! Vous n'avez aucun humour, c'est pas croyable. Le premier qui dit que j'ai un sens de l'humour pitoyable, je le mange avec de la crème fraiche et des champignons. Comme vous l'avez si bien constaté, j'ai un caractère fort et assez impulsif. Dire que les centaures sont censés réfléchir avant d'agir ou de parler... Bah, pas grave. C'est pas comme si je fonçais dans le tas sans réfléchir aux conséquences. Je laisse ça pour les jeunes centaures fougueux et stupides. Par impulsive, je veux dire que je réagis au quart de tour à la moindre remarque. Devrais-je employer, dans ce cas, le terme réactive qui serait plus adapté ? Éventuellement. mais je préfère dire que je suis impulsive. Ça en dissuade déjà beaucoup, généralement. Bon, n'allez pas dire que je suis asociale. C'est faux. Discuter, étudier les us et coutumes des autres races ou que sais-je encore, c'est passionnant. De même que rencontrer des êtres forts mentalement et/ou physiquement. Mon mode de pensées est simple : tu es fort, va de l'avant ! Tu es faible, tu t'écrases et fais le mort. Un peu cruel sur les bord, comme crédo, mais bon, ainsi Ewidhyen est faite ! Je ne suis pas spécialement méchante, juste un peu chiante. Je râle, je dis ce que je pense parfois un peu violemment, je fais quelques remarques désobligeantes, j'oublie qu'une dame se doit d'être polie et civilisée, je gueule souvent, je trouve toujours quelque chose à redire, et surtout, surtout... Je menace et "insulte" (ouistiti schizophrène, ça compte comme une insulte ?) n'importe qui dès que mes nerfs me titillent un peu trop. C'est donc bien ce que je disais au début : douce, aimante, délicate...

Hm. Je suis pas vraiment du genre bagarreuse. Ni même belliqueuse. Au contraire, une petite vie tranquille dans ma prairie ensoleillée, avec des jolies fleurs et quelques lapins serial-killer à massacrer, c'est tout ce que je souhaite ! D'accord, on oublie les lapins. Et oui, je suis légèrement barge sur les bords. Mais que voulez-vous ! On assume ou on n'assume pas. Moi ? J'assume ! ... Presque. Donc, je disais. Oui, je ne suis pas spécialement violente. Je sais me défendre, et relever un défi de temps en temps, pourquoi pas ? Après tout, si j'ai appris à manier des armes, ce n'est pas pour ensuite jouer au pot de fleur lors de grosses batailles, ou me défiler en imitant ces saintes-nitouches qui ne rêvent que de la paix dans le monde. Il faut savoir être réaliste, dans la vie. Et je le suis. Parfois. Tout comme je peux être stupide et têtue en répétant que les colliers de fleurs sauveront le monde ! ... Quoique s'ils sont empoisonnés, et donnés aux bonnes personnes, c'est jouable. Ah, oui, j'ai beaucoup d'imagination. Vue comme ça, j'en ai pas l'air, mais j'ai une sacrément belle quantité d'idées loufoques, géniales, stupide, étranges ou presque normales. Mais pour que je les dise, il faut... Me parler, briser un peu la glace, et s'attendre à tout. Vraiment tout. Surtout que, me connaissant assez pour pouvoir affirmer ça, quand je pars dans une de mes idées (ou délires, au choix), le tout est ponctué de signes, mimiques, gestes... Non, je ne suis pas hyperactive. Je n'en suis pas encore là. De l'énergie à revendre, mais pas beaucoup qui ose pointer le bout de son nez.

Mon humour, c'est un mauvais humour. Ou un bon. C'est une question de compréhension et de feeling. Un peu comme la vie. Ça a des hauts comme des bas, il faut savoir vivre avec. Je n'aime pas vraiment prendre de décisions, surtout quand je suis en groupe. Je laisse ça à des personnes qualifiés. Quoiqu'on en pense, je ne suis pas faite pour être chef ou je ne sais quoi d'autre de ce genre. Bras droit, conseillère, je veux bien, après tout il faut bien servir à quelque chose. Mais il me faut un être de confiance sur lequel me reposer, sur lequel donner toute ma confiance. Un être qui saura prendre les bonnes décisions, après avoir mûrement réfléchit et pesé le pour et le contre. S'il n'en est pas capable, qu'il disparaisse. Enfin, je fais la femelle qui croit détenir entre ses mains l'essence même de la justice, mais... Avoir des gens sous son "contrôle", qui obéissent au moindre claquement de doigts... C'est bien. Ha, les joies de l'enfance... Même maintenant, ça m'arrive de manipuler un peu les autres, les faibles. J'en envois un, par exemple, faire un truc qui me parait stupide et inutile sous prétexte que ça aidera Machin ou Machine, alors que je veux juste qu'il disparaisse de ma vue.Et puis il revient, et me demande ce qu'il doit faire ensuite, dans le cas où c'est un Môssieur "je fais le bien partout où je vais, mais il me faut un tutoriel sur pattes pour m'expliquer quoi faire et par où commencer". Commencent alors quelques heures ou quelques jours où j'obtiens ce que je désire dans la mesure du possible. Puis ça m'ennuie, et je me rappelle que c'est pas vraiment censé être mon genre de faire ça. N'empêche que c'est pas trop mal, comme situation. Et enfin... Énervez moi et je vous frappes dans le pire des cas. Sinon, vous pouvez presque être certains de voir une succession d'événements étranges qui vont vous porter la poisse comme pas possible. Oui, je suis une vrai teigne quand je m'y mets.




Avec ce que je vous ai dit, et la rapide allusion à ma mère, vous avez dû vous dire quelque chose du genre : Oh non ! Encore une pauvre femelle au passé torturé et en manque d'amour. Ben non. Au contraire même. Mais mieux vaut commencer par le début.

Je suis née par une belle matinée de printemps. Il pleuvait des cordes, mon père essayait de calmer ma plus jeune grande sœur qui nous faisait une belle crise de colère alors que ma mère était en train d'accoucher de la cadette d'une sacré tribu : moi. C'était donc en beuglant je ne sais quoi, moi j'étais BEAUCOUP trop jeune pour m'en rappeler - et qui le voudrait ? - alors que ma mère... Ben elle... Bref. Donc, elle hurlait son amour à ce merveilleux temps et à ma sœur de, si possible et si elle le voulait bien, la mettre en veilleuse le temps qu'elle finisse ce qu'elle avait à faire. Les joies de l'accouchement, dans le plus grand calme, donc. C'est ainsi que la petite famille Heldric, famille de centaures dans une communauté de centaures où y'avait tellement de centaures ( pas des masses, mais quand même.) qu'elle passait (presque) inaperçue, passa de quatre joyeux enfants à quatre joyeux enfants et un poupon vorace. Enfin, enfants... Ma plus jeune grande sœur, Meryl, avait déjà sept ans. La suivante, Karst, en avait douze, mon frère Alcor en avait déjà dix-neuf et ma sœur ainée, Teddujha, en avait vingt-deux. Donc, c'est au cœur même de cette joyeuse troupe un peu chahuteuse, mais solidaire, que j'ai grandis.

Il parait que j'étais adorable, comme jeune centaure. Du moins, c'est ce que les voisins disaient. Mon frère et mes sœurs me qualifiaient, et me qualifient d'ailleurs toujours, de teigne. Allez savoir pourquoi... Parce que je les faisais se plier au moindre de mes désirs en simple petit regard d'adorable petite sœur qu'ils aiment tant ? Et parce que dès que je faisais une bêtise, c'est eux que j'accusais généralement ? N'importe quoi. Mais ça pourrait expliquer pourquoi Meryl, ma douce Meryl au si bon caractère (ironie, le retour), m'avait lancé ce défi stupide quand j'eus moi-même sept ans. Quel défi ? Celui de s'approcher le plus possible du vieil arbre de la vallée. Arbre connu pour son énorme ruche de frelon. Je ne le savais pas encore à ce moment là. Intrépide, j'ai relevé le défi, et je suis allée jusqu'à toucher le tronc de l'arbre. C'est en entendant un bourdonnement assez entêtant que je vis que j'étais comme qui dirait entourée par une nuée de bestioles-qui-piquent en colère. Ni une ni deux, j'ai fait du tout droit aussi vite que je le pouvais. J'ai tout te même réussi à me faire piquer à l'arrière-train. Et ça faisait un mal de CHIEN. Coup de chance, je n'étais pas allergique à leur piqures. Mais plus jamais, non plus jamais Meryl ni qui que se soit d'autre me fit m'approcher de cet arbre maudit outre-mesure. C'est-à-dire que je restais à une dizaine de mètres de l'arbre. Et encore, ça, c'était dans le meilleur des cas. Et donc, depuis cet heureux jour, j'ai horreur des frelons. Ma haine des kidnappeurs et des esclavagistes se déclara aux environs de mes douze ans. Un peu avant, même. De par mon père, nous avions apprit qu'un raid avait été fait à quelques kilomètres de chez nous, par des humains cherchant à s'enrichir par des moyens... Pas très légaux. On apprit le sort de ces victimes. Et cela nous révulsa. Nous étions, et sommes toujours, très attaché au concept de la liberté et du respect. Ces hommes ne semblaient pas connaitre ce concept, ou du moins ils en connaissaient une version erronée. Je me suis jurée de ne jamais finir comme eux, leur sort est tout simplement trop horrible et pitoyable.

A mes douze ans, donc, ma mère m'imposa la barrette que tous les autres enfants de notre famille banale eurent à porter et garder tout comme moi. Ce n'est pas douloureux, ni rien de ce genre. C'était juste gênant, humiliant, saoulant que sa propre mère mette une babiole pareille au début même de sa queue. Au moins, elle m'avait de nouveau montré qu'il fallait que je sache rester humble, et tout ce qui va avec. Ma mère est une bonne mère, aimante, attentionnée, mais tout comme chacun de ses enfants et son mari, elle n'a pas la langue dans sa poche. Et elle connait la différence entre le désir et le besoin, ce qui doit être fait et ce qui ne doit pas l'être, et enfin... Ce qui doit être dit, et ce qui doit rester dans nos têtes. Elle est bien, ma mère. Un peu délurée, mais elle est bien.

Le reste de ma vie n'a pas été l'objet d’évènements marquants ou majeurs (ou les deux). Depuis ma plus tendre enfance, j'apprenais le maniement des épées et de l'arc. Et je m’initiais à trois arts divinatoires. Je ne maitrise pas tout parfaitement, c'est logique. Mais dire que je suis une novice ou une incapable serait mentir. Et signer votre arrêt de mort. Bref, me voilà aujourd'hui devant vous à déballer ma vie. Je peux continuer mon chemin à présent ?

Encore une fois, merci pour l'accueil les gens~

Leya -> J'te kidnappe si j'veux d'abord ! (Oh ? Sisi est ok pour le kidnapping ! Owi, un allié *^*) Et puis, tu sais bien que je ne vais pas me permettre d'y aller trop pour les insultes, elles te sont réservées~ Il faut dire qu'elles te définissent si bien...

Bref, merci encore les gens ! J'ai hâte d'rp avec vous tous *^* ( Bonne ou mauvaise chose ? Hum. )